Parmi les célébrités instruites à la maison, on retrouve la jeune violoniste virtuose Hilary Hahn. La voici interprétant le troisième mouvement, l'allegro, du BWV 1043 :
Hilary Hahn est née le 26 novembre 1979 à Lexington (Virginie, États-Unis). En cinquième année, Hilary Hahn a quitté l'école pour poursuivre son instruction à la maison. D'une part parce qu'elle voulait avoir plus d'indépendance et plus de temps pour pratiquer la musique et lire plus, d'autre part parce que plusieurs de ses amies avaient commencé à être instruites à la maison et que cela semblait amusant.
La souplesse de l'éducation à domicile lui a permis de mieux préparer sa carrière. Après avoir quitté l'école habituelle, Hilary a cessé de suivre ses leçons de musique à Baltimore, où elle habitait. Leçons qu'elle suivait depuis ses quatre ans. Désormais, elle allait quelques fois par semaines à Philadelphie avec son père pour y suivre les cours du prestigieux Institut de musique Curtis. Elle y étudie avec Jascha Brodsky, dernier élève vivant du célèbre maître violoniste belge Eugène Ysaÿe. Elle travaillera avec lui pendant sept ans, jusqu'à la mort de Brodsky âgé de 89 ans. Elle est vite repérée pour sa maîtrise technique et ses interprétations originales des œuvres de Jean Sébastien Bach. Sa notoriété dépasse rapidement les frontières américaines; en 1995, à 15 ans, Hilary Hahn donne à Munich son premier concert international en exécutant le concerto pour violon de Beethoven. Outre l'anglais, sa langue maternelle, Hilary Hahn parle l'allemand, le français et un peu de japonais.
Dans la vidéo ci-dessous, Hilary Hahn est interrogée par une présentatrice de la télé allemande. À partir de 1 minute 0 seconde, Hilary explique pourquoi elle a quitté l'école publique. La présentatrice allemande en a les yeux écarquillés. Il faut en effet savoir qu'en Allemagne l'instruction à la maison est interdite (sauf force majeure pour les grabataires notamment). Notons que, lors de sa défense en Cour suprême dans l'affaire de l'imposition sans exemption aucune du cours ECR, le procureur du Québec n'a pas hésité à utiliser les exemples de l'Allemagne jacobine en la matière (Appell-Irrgang c. Allemagne) pour défendre la préséance de l'État sur les parents dans l'éducation de leurs enfants.
Source en sus de la vidéo
Hilary Hahn est née le 26 novembre 1979 à Lexington (Virginie, États-Unis). En cinquième année, Hilary Hahn a quitté l'école pour poursuivre son instruction à la maison. D'une part parce qu'elle voulait avoir plus d'indépendance et plus de temps pour pratiquer la musique et lire plus, d'autre part parce que plusieurs de ses amies avaient commencé à être instruites à la maison et que cela semblait amusant.
La souplesse de l'éducation à domicile lui a permis de mieux préparer sa carrière. Après avoir quitté l'école habituelle, Hilary a cessé de suivre ses leçons de musique à Baltimore, où elle habitait. Leçons qu'elle suivait depuis ses quatre ans. Désormais, elle allait quelques fois par semaines à Philadelphie avec son père pour y suivre les cours du prestigieux Institut de musique Curtis. Elle y étudie avec Jascha Brodsky, dernier élève vivant du célèbre maître violoniste belge Eugène Ysaÿe. Elle travaillera avec lui pendant sept ans, jusqu'à la mort de Brodsky âgé de 89 ans. Elle est vite repérée pour sa maîtrise technique et ses interprétations originales des œuvres de Jean Sébastien Bach. Sa notoriété dépasse rapidement les frontières américaines; en 1995, à 15 ans, Hilary Hahn donne à Munich son premier concert international en exécutant le concerto pour violon de Beethoven. Outre l'anglais, sa langue maternelle, Hilary Hahn parle l'allemand, le français et un peu de japonais.
Dans la vidéo ci-dessous, Hilary Hahn est interrogée par une présentatrice de la télé allemande. À partir de 1 minute 0 seconde, Hilary explique pourquoi elle a quitté l'école publique. La présentatrice allemande en a les yeux écarquillés. Il faut en effet savoir qu'en Allemagne l'instruction à la maison est interdite (sauf force majeure pour les grabataires notamment). Notons que, lors de sa défense en Cour suprême dans l'affaire de l'imposition sans exemption aucune du cours ECR, le procureur du Québec n'a pas hésité à utiliser les exemples de l'Allemagne jacobine en la matière (Appell-Irrgang c. Allemagne) pour défendre la préséance de l'État sur les parents dans l'éducation de leurs enfants.
Source en sus de la vidéo
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3 commentaires:
André Stern: http://www.youtube.com/watch?v=FwhY1Ws-eQ0
Très impressionné par cette présentation d'André Stern! Quelle liberté d'esprit... mais bien sur, ici, au Québec, ce genre d'idée est strictement 'verboten'...
Malraux n'a pas complété ses études secondaires...
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