samedi 13 octobre 2018

Radio-Canada : parler de l'explosion des inscriptions à l'école sans parler de l'immigration

Radio-Canada (1 milliard de $ de subventions par an) titrait aujourd’hui :


La Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys pourrait cesser d’admettre de nouveaux élèves
Publié le vendredi 12 octobre 2018 à 17 h 12 Mis à jour le 12 octobre 2018 à 23 h 38



Suit l’article qui ne mentionne jamais l’origine de ces nouveaux élèves, ni d’ailleurs de réflexion sur qui paie (certainement pas les parents des « réfugiés ») :

Les écoles de l’ouest de l’île de Montréal débordent, déplore la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB), si bien qu’il ne sera bientôt plus possible, pour les enfants des nouvelles familles qui arriveront dans la région au cours des prochains mois, de trouver une place.

En poste depuis 2005, la présidente de la CSMB, Diane Lamarche-Venne, est peu présente dans les médias – beaucoup moins, en tout cas, que son homologue de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), Catherine Harel Bourdon. Mais cette fois, la situation est exceptionnelle.

« C’est du jamais vu », soupire-t-elle. « C’est une situation qui est très difficile à vivre, et pour les élèves, et pour le personnel. »

Car la CSMB est aux premières loges d’un important problème : celui de la surpopulation dans les écoles. Depuis la rentrée, 2700 élèves de plus que prévu y ont été admis.

« Dans nos bâtiments, il n’y a plus d’espace », avertit Mme Lamarche-Venne. « On a agrandi tout ce qu’on pouvait de l’intérieur ; on a ajouté des classes modulaires cette année ; on construit, on fait des demandes de construction, d’agrandissement ; et malgré tout ça, on reçoit plus d’élèves que prévu. »

Les écoles de l’ouest de l’île de Montréal débordent, déplore la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB), si bien qu’il ne sera bientôt plus possible, pour les enfants des nouvelles familles qui arriveront dans la région au cours des prochains mois, de trouver une place.

En poste depuis 2005, la présidente de la CSMB, Diane Lamarche-Venne, est peu présente dans les médias – beaucoup moins, en tout cas, que son homologue de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), Catherine Harel Bourdon. Mais cette fois, la situation est exceptionnelle.

« C’est du jamais vu », soupire-t-elle. « C’est une situation qui est très difficile à vivre, et pour les élèves, et pour le personnel. »

Car la CSMB est aux premières loges d’un important problème : celui de la surpopulation dans les écoles. Depuis la rentrée, 2700 élèves de plus que prévu y ont été admis.

« Dans nos bâtiments, il n’y a plus d’espace », avertit Mme Lamarche-Venne. « On a agrandi tout ce qu’on pouvait de l’intérieur ; on a ajouté des classes modulaires cette année ; on construit, on fait des demandes de construction, d’agrandissement ; et malgré tout ça, on reçoit plus d’élèves que prévu. »

On reçoit plus d’élèves que les prévisions du ministère et, en ce moment, on n’est plus capable de trouver des locaux pour accueillir des groupes.
Diane Lamarche-Venne, présidente de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

Depuis la rentrée, la CSMB accueille pas moins de 50 nouveaux élèves par semaine dans ses écoles primaires et secondaires, une situation inédite, selon sa présidente, qui parle d’une « année record ».

Mme Lamarche-Venne demande une rencontre d’urgence avec le futur ministre de l’Éducation [note du carnet : elle devrait aussi parler aux ministres québécois et fédéral responsables de l’immigration et des réfugiés...], qui devrait être connu jeudi prochain. Elle aimerait notamment le convaincre de simplifier le processus réglementaire pour construire de nouvelles écoles.

L’année scolaire vient à peine de commencer que déjà 12 des 14 écoles secondaires de la CSMB ont excédé leur capacité d’accueil fonctionnelle.

C’est le cas par exemple de l’École secondaire Saint-Laurent, fréquentée cette année par 700 élèves. Les cours de théâtre doivent être donnés au café étudiant, lui-même construit dans une ancienne garderie que l’école a dû annexer. Dehors, des classes modulaires ont aussi été ajoutées.

Enseignante de français et d’entrepreneuriat, Nathalie Dubois estime que la surpopulation de cette école de l’arrondissement Saint-Laurent compromet la qualité de l’enseignement.

C’est comme de dire : « On a une douzaine d’œufs et on va essayer d’ajouter des œufs dans la douzaine d’œufs ». À un moment donné, ça craque, ça casse. Ça ne fonctionne pas.
Nathalie Dubois, enseignante à l’École secondaire Saint-Laurent

Mais la situation n’est pas qu’inconfortable : elle est même dangereuse, selon elle.

« Ce n’est pas sécuritaire du tout », prévient l’enseignante. « Le nombre de conflits, on le voit, augmente. »

Pour éviter tout débordement, le conseil des commissaires a adopté une résolution pour faire en sorte que plus aucun nouveau groupe ne soit formé dans les écoles de son territoire.

C’est donc dire qu’à partir de maintenant, les élèves seront ajoutés au compte-gouttes, dans des groupes déjà existants.

« Il y a quand même des places-élèves disponibles sur le territoire de Marguerite-Bouregoys », admet Diane Lamarche-Venne. Mais « probablement que d’ici le mois de janvier, on va frapper un mur », prévient-elle.

Il faut se tourner vers une autre dépêche plus ancienne (avril 2018) diffusée par un autre média pour savoir qui sont tous ces enfants et l’origine de cette surpopulation alors que les Québécois font si peu d’enfants (1,5 enfant/femme)... Rappel graphique ci-dessous de la diversité linguistique grandissante (de la perte de vitesse du français) à Montréal.

Langues maternelles à Montréal (2006), chaque point représente 100 personnes


Des écoles débordent de jeunes immigrants et d’enfants de demandeurs d’asile

Les écoles de la région de Montréal ne voient pas comment elles pourront trouver l’espace et les profs pour accueillir le double d’élèves migrants l’an prochain. La vague d’entrée à la frontière de cet été s’annonce encore plus grosse que celle de l’an passé.

« Ça suffit », soupire Maryse Maheux-Dion, directrice de l’école primaire Saint-Noël-Chabanel, dans l’arrondissement de Saint-Léonard à Montréal.

L’an passé, elle avait cinq groupes de jeunes qui ne parlent pas encore français. En quelques mois à l’automne, ce nombre a presque triplé.

Son école de plus de 1000 élèves compte maintenant 14 classes d’accueil [d'immigrants].

Heureusement, le bâtiment avait été agrandi il y a trois ans. Mais il ne lui reste maintenant plus que quelques locaux vacants.

Or, le gouvernement du Québec s’attend à ce que le nombre de passages irréguliers à la frontière cet été soit deux fois plus grand que l’an dernier.

Quatre ministres provinciaux sont d’ailleurs sortis cette semaine pour demander une meilleure contribution d’Ottawa dans l’accueil des migrants.
Vague redoutée

Cinq commissions scolaires lancent à leur tour un cri d’alarme.

« On ne peut pas avoir une vague plus importante que l’an passé », prévient Catherine Harel Bourdon, présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

Elle s’attend à ouvrir pas moins de 90 nouvelles classes d’accueil l’automne prochain alors que les écoles débordent déjà. Une centaine d’unités préfabriquées ont été commandées pour ajouter des locaux.

« Il n’y en a juste plus, de places », abonde Gina Guillemette de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, où il manque actuellement une centaine de locaux.

Pour eux, la vague n’a jamais cessé. Chaque semaine, une soixantaine d’élèves continuent de s’y inscrire.

Dans l’ensemble du Québec, 2500 enfants sont venus s’ajouter au réseau scolaire l’été dernier, a estimé le premier ministre Philippe Couillard hier.

« Ça, c’est comme cinq écoles de plus d’un coup. Ce n’est pas vrai que tu peux ajouter cinq écoles chaque été. »

Au-delà des locaux, il faut aussi trouver plus de profs spécialisés en francisation alors qu’une pénurie de personnel sévit. « On se les arrache tous », dit Mme Guillemette.

Énorme pression

Dans les cinq commissions scolaires, on souligne que l’immigration régulière et le développement résidentiel sont aussi des causes de la surpopulation.

Reste qu’à elles seules, les vagues de migrants entraînent une pression énorme. Surtout lorsque les enfants arrivent traumatisés ou sous-scolarisés.

À l’école Saint-Noël-Chabanel, il est impossible de marcher en compagnie de la directrice sans que les élèves lui sautent au cou.

« Ils sont tellement attachants [...] On est toujours heureux de les recevoir et on est fier de ce qu’on fait. Mais on est vraiment essoufflé », conclut Maryse Maheux-Dion.



Post-scriptum : la vidéo qui accompagne l'article écrit de Radio-Canada (votre journal hyper-subventionné) parle bien de l'immigration et de l'arrivée des « réfugiés » (en fait de gens qui se disent réfugiés), mais cette partie a sauté dans l'article écrit... Il faut dire que, même si les visages des élèves sont floutés, dans la vidéo, on aperçoit de façon très claire (si l'on peut dire) que les élèves font surtout partie des « minorités visibles ».




1 commentaire:

Le Saguenéen a dit…

Radio-Canada est le bras propagandiste de la machine immigrationniste et du PLC

Voir aujourd'hui https://www.journaldemontreal.com/2018/10/15/en-direct-de-lunivers-de-trudeau

« Le couple princier #Trudeau, nous présente son carrosse : la télé d’État ! » écrivit l’un.

« J’ai pris congé d’En direct de l’univers ce soir, je considère cette présence comme un conflit d’intérêts, bien déçu de cette invitation, écrivait l’autre. Radio-Canada en est rendu au point d’inviter Sophie Grégoire à une émission de variétés pour mousser l’image de Tin Tin Trudeau à moins d’un an des prochaines élections. Du guidounage. »

Et une fan déçue renchérissait : « Est-ce nécessaire de recevoir Sophie Trudeau à En direct de l’univers ? Votre jupon libéral dépasse et c’est dommage. Votre crédibilité en prend pour son rhume ! » Et un autre résumait ainsi le malaise : « Une info-pub des libéraux financée par le contribuable. »


À quel titre Sophie Grégoire a-t-elle été invitée à l’émission ? Sur le site de l’émission, on peinait à trouver des éléments pour justifier sa présence. « Elle a débuté sa carrière au petit écran et a fait sa place dans le monde des médias au fil des ans. » Ah oui ? Qui peut me citer les émissions dans lesquelles les Québécois l’ont vue ?

« Sa vie a pris une tournure peu commune, qui ne manque pas de rebondissements », écrit-on sur le site de l’émission. Un euphémisme pour dire que c’est à cause de rôle de femme de PM qu’elle est là (puisque la fonction de première dame n’existe pas au pays).

Aurait-on déroulé le tapis rouge pour la femme de Stephen Harper ?

Pendant que Sophie Grégoire se faisait lancer des fleurs samedi soir, on occultait toutes les questions difficiles : pourquoi s’est-elle ridiculisée en Inde en portant, avec son mari et ses enfants, des costumes traditionnels ?

Que pense-t-elle des allégations d’inconduite sexuelle qui pèsent contre son mari ?

Comment réagit-elle aux critiques du NPD en matière d’éthique qui considère qu’elle fait de la publicité gratuite aux entreprises privées qui lui envoient des milliers de dollars de vêtements et de bijoux ?

Non, à la place, on a appris que la chanteuse Jewel avait couché chez Sophie et Justin la veille de l’émission. Tu parles d’une info en or pour souligner le côté cool d’un premier ministre, toi !

Depuis le début, Justin Trudeau se comporte plus comme une rock star qu’en PM sérieux. Et Radio-Canada l’aide à bâtir son image de vedette « people »