vendredi 9 décembre 2016

Professeur en Colombie-Britannique licencié pour délit d'opinion

Un enseignant a été congédié, il y a une semaine, par une prestigieuse école secondaire privée de Colombie-Britannique après qu’une étudiante s’est plainte qu’il avait exprimé son opposition personnelle à l’avortement lors d’un cours de droit.

Le récit des derniers jours de cet enseignant anonyme dans une école privée « chic » a été raconté mercredi dans le National Post par la chroniqueuse Christie Blatchford.

À la lecture de cet article, John Hof de l’organisme pro-vie, United for Life BC, a déclaré : « C’est atroce. Cela dépense les bornes du bon sens. Il prive ce gars de ses libertés fondamentales. Il s’agit d’un exemple extrême de rectitude politique ».

John Carpay du Centre juridique pour les libertés constitutionnelles a ajouté : « Bien qu’une l’école privée puisse décider de ses propres règles internes, je me demande ce que les parents qui envoient leurs enfants à cette école pensent de cette réaction extrême. Est-ce qu’ils veulent vraiment que leurs propres enfants soient élevés dans de délicats cocons qui les protègent de toute idée contrariante et qu’ils se mettent à crier “on me provoque” dès qu’ils entendent des propos qui leur déplaisent ? »

L’enseignant avait été amené à mentionner son propre point de vue sur l’avortement en classe de droit en dernière année de cette école (12e année) pour expliquer qu’« Il y a une différence entre la morale souvent privée et la loi. Je désapprouve personnellement l’avortement, mais la loi est souvent différente de nos opinions personnelles. »

Peu après, le cours a été suspendu pour une pause. Plusieurs élèves ne sont pas revenus, l’une d’entre elles était en train de se plaindre à l’administrateur sur le fait que l’enseignant avait l’« avait provoquée » (triggered dans le jargon moderne de politiquement correct) et que l’opinion de son professeur l’avait fait sentir « en danger ».

« Ce qui arriva à l’enseignant les deux jours suivants rappela la Révolution culturelle dans la Chine de Mao », de déclarer Blatchford. Dans un premier temps, la jeune fille, flanquée d’un enseignant qui la soutenait, brava le professeur hérétique. « Alors que je ne faisais pas montre de suffisamment de contritions [parce qu’il considérait qu’un couloir bondé était le mauvais endroit pour traiter de cette question], je fus convoqué à l’étage et je fus bombardé de questions par deux administrateurs qui m’ont dit que je risquais mon poste. »

Les administrateurs ne purent définir son crime, mais ils lui ont clairement fait comprendre que si ses excuses n’étaient pas satisfaisantes, il serait congédié. Bien qu’il ait été un bon professeur, le « confort » de l’étudiant prenait le pas, déclara-t-il.

Le professeur fut ensuite soumis à une séance de critiques devant sa classe de droit alors que les administrateurs de l’école et l’élève offensée répertoriaient ses infractions et lui dictait la manière de s’amender. Sa tentative d’excuse devant toute la classe fut loin d’être satisfaisante pour le tribunal scolaire : quand l’enseignant déclara à la plaignante qu’il pensait qu’elle était une bonne élève et qu’il l’aimait bien, celle-ci s’enfuit de la classe en larmes et les supérieurs de l’enseignant le « fustigèrent », pour reprendre les paroles de Blatchford, car il avait été « trop personnel ».

Le 30 novembre, on lui interdit l’accès à sa classe alors qu’il s’y rendait en classe, il fut illico amené devant le principal de l’établissement et sommairement licencié, puis ramené à la porte de l’école. « Tel est le coût, écrit Blatchford, d’un petit faux pas dans un monde à la rectitude politique écrasante ».

L’enseignant refuse pour l’instant d’identifier l’école si ce n’est en la caractérisant comme un établissement visiblement militant dans son soutien à la cause LGBT au point de soumettre les enseignants à une « formation sur le genre » animée par le groupe de pression Qmunity qui, selon les souvenirs du professeur, leur disait que « nul n’est à 100 % homme ou femelle (même si visiblement dans ce cas, le professeur hérétique était trop mâle pour pouvoir exprimer son opinion sur l’avortement.) »

Le professeur refuse de nommer l’école, il ne veut pas donner une mauvaise réputation : « Ils m’ont mal traité, dit-il, mais je suis réticent à l’idée de donner un mauvais nom à l’école... Elle valorise et aide beaucoup d’enfants qui, autrement, seraient laissés pour compte... », a-t-il déclaré.


Ne dites plus... parlez pédagogiste... (cuvée 2016)

Voici un petit glossaire destiné à clarifier autant que faire se peut le vocabulaire et les notions employés dans le système éducatif français. Les mauvaises langues qui prétendent que le système français est sclérosé en seront pour leurs frais. Il a en effet fallu introduire un grand nombre de mots nouveaux et certaines entrées ont dû être presque entièrement réécrites. Preuve, s’il en est, du dynamisme du métier d’enseignant.

En pédagogiste En français
acquérir un capital lexical Apprendre du vocabulaire.
action positive Traitement préférentiel ou discrimination positive. Recommandation de l’OQLF pour gommer toute réaction et qui vient de donner à cette expression sans éclat, qui peut inclure tant de sens possibles et aucun, la définition suivante : « Ensemble cohérent de mesures prises pour éliminer la discrimination subie par un groupe de personnes et remédier aux inégalités de fait en leur accordant temporairement certains avantages préférentiels, notamment en matière de recrutement. »
appréhender la signification Comprendre.
apprenant Celui qui apprend. Les élèves, les étudiants, les stagiaires, et tous ceux qui apprennent sont des apprenants. Construit sur le modèle d’enseignant. L’apprenant va à l’école pour apprendre, et l’enseignant pour enseigner. Le « rapport enseignant/enseigné » était autrefois considéré comme un sujet douloureux. Sans doute le problème a-t-il été réglé, puisque personne ne parle du « rapport enseignant/apprenant ».
apprenant à réussite différée (ARD) Sorte d’apprenant dont la réussite scolaire est reportée dans un futur plus ou moins proche. Repose sur une conception optimiste de l’échec scolaire. Synonyme moins optimiste : élève en grande difficulté (EGD). Synonyme archaïque : cancre (l’usage de ce terme est déconseillé). L’EGD et l’ARD ne produisent pas de perles, comme leur ancêtre le cancre. « Le problème de l’apprenant à réussite différée, c’est sa difficulté à maîtriser les savoirs et les savoir-faire, sans parler du savoir-être ». L’apprenant à réussite différée contribue à créer divers types d’emplois : psychologue scolaire, surveillant, didacticien, chercheur en sciences de l’éducation, psychiatre (pour les enseignants). Sa contribution à la richesse nationale est ainsi considérable. C’est une des raisons pour lesquelles il convient de le conserver précieusement. Voir aussi orientation.
appui au vivre ensemble Lutter contre la radicalisation et l’intimidation. Le gouvernement du Québec a décidé d’octroyer 400 000 $ au Collège de Maisonneuve pour y « implanter des mesures d’appui au vivre ensemble », comprendre « Lutter contre la radicalisation islamiste et le climat d’intimidation qui règne au collège ».
auto Préfixe clé de la pédagogie nouvelle. On le trouve partout : depuis que les établissements sont autonomes, l’élève est lui aussi prié de développer son autonomie. Il doit apprendre à s’auto-enseigner, à s’auto-aider, à s’auto-piloter. Il devient même un s’auto-apprenant.
avoir droit à Être obligé de. Les élèves du Québec « ont droit au service de l’éducation préscolaire et aux services d’enseignement primaire et secondaire prévus » (reportage d’Émilie Dubreuil le 29/IV/2014, à la SRC). Les parents qui ne veulent pas profiter de « ce droit » et préfèrent une autre éducation sont dans la mire des services gouvernementaux.
centration sur l’apprenant Cri de ralliement des pédagogues. Toutes les autres centrations sont à rejeter avec force et détermination, car elles sont immorales et inefficaces. L’apprenant est au cœur de nos préoccupations de pédagogues.
classe hétérogène Classe faible.
classe très hétérogène Classe très faible.
classe homogène Non attesté. On dit « bonne classe ».
compétence non acquise Aucun travail.
compétence transversale Ne dites plus « Le français, c’est important dans toutes les matières » mais « La maîtrise de la langue est une compétence transversale fondamentale. »
consensus social Permet d’imposer son point de vue tout en ignorant l’avis de la majorité ou en étant intolérant envers une minorité. C’est ainsi que — même si deux sondages Léger-Marketing successifs [1] [2] révèlent que l’immense majorité des Québécois veut pouvoir choisir la formation morale et religieuse de leurs enfants et ne pas suivre le cours ECR si c’est leur choix — la présidente de la Fédération des commissions scolaires (FCSQ), Josée Bouchard, s’insurge au nom du « consensus social » contre la possibilité pour une école privée d’avoir un choix en la matière.
coparent Fonctionnaire de l’enseignement public (voir cette histoire en Ontario).
didacticien des langues N’enseigne pas les langues. Dit aux autres comment faire.
dissidence Fin de monopole, situation inquiétante.
élargir les notions Approfondir.
encadrement Surveillance de près de ce que les parents enseignent à leurs enfants à la maison. Il y a « un manque d’encadrement pour les jeunes qui font l’école à la maison » (J.-F. Roberge, 7/XII/2016)
ennui (vieilli) Ne dites plus « Nicolas s’ennuie en classe, il regarde par la fenêtre », mais dites « Fâché de ne pouvoir exprimer ses potentialités de manière interne, Nicolas s’investit dans l’espace extérieur ».
géniteur d’apprenants Parent d’élève. Parfois appelé « co-éducateurs », voir aussi « coparent » ci-dessus.
gérer l’hétérogénéité Se dit d’un enseignant qui se débrouille dans une classe faible ou très faible.
geste antidémocratique Géniteur qui désire choisir l’éducation de ses enfants-apprenants. Pour le chroniqueur du Devoir Louis Cornellier, « scolariser son enfant à la maison est un geste antisocial, antidémocratique ».
implicite Ce que l’auteur a voulu dire tout en ne le disant pas explicitement. Prétexte inépuisable à l’emploi des modaux. « Il faut faire dégager l’implicite. »
interventions pédagogiques visant la socialisation égalitaire hors classe Bannir activités parascolaires trop « genrées » qui heurtent les fonctionnaires féministes. Le Conseil du statut de la femme dans un rapport en 2016 préconise comme urgent que le gouvernement mettent « au point de nouvelles formes d’interventions pédagogiques pratiques visant la socialisation égalitaire des garçons et des filles dans les périodes hors classe. » C’est peu clair, c’est un rapport bureaucratique après tout. Nous supputons que cela signifie plus de sports ou d’activités destinés d’abord aux garçons ou aux filles. Plus de sport brutal pour les garçons, macramé et yoga pour tous ?
inspection La voix de son maître. Fait appliquer les Instructions Officielles, quelles qu’elles soient, car les Instructions Officielles sont toujours bonnes et il faut les appliquer sans faille. Possède une
grande capacité de nuisance.
magistral Voir « relation frontale » ; préférer la « centration sur l’apprenant ».
moderniser Enlever toute connotation religieuse. Pour Le Soleil, l’école St-Roch, pourtant sise à Saint-Roch, «  modernise son nom » quand elle opte pour le nom d’« école des berges ».
motricité Ne dites plus « courir, sauter, nager, etc. », mais « habiletés caractéristiques de la motricité de l’enfant ».
moyen-âge Époque où aurait existé le libre choix en matière d’enseignement. Apprenant qu’une école catholique pourrait désormais enseigner le cours d’éthique et culture religieuse dans une perspective catholique, Pauline Marois, chef du PQ, s’est exclamée « Non mais, sur quelle planète on vit ! » pour conclure par un très étayé « On n’est pas au moyen âge ! » (Pour voir comment Pauline Marois a renié ses promesses en la matière, lire ici).
négligenceNe pas suivre le programme pédagogique gouvernemental. Devrait mener à une action de la DPJ. (Enlever les enfants ?) Souhait du député J.-F. Roberge : « la DPJ intervient seulement si un jeune est victime de négligence, et, malheureusement, une scolarisation qui ne respecte pas le programme, qui ne mène pas à un diplôme, ce n’est pas considéré comme de la négligence. » (7/XII/2016)
notions d’éducation sexuelle autour de la différence et du respect Enseigner en classes d’éthique et de culture religieuse, français, anglais, histoire, mathématiques que l’homosexualité, l’homoparentalité, le mariage homosexualité sont au moins aussi normaux que l’hétérosexualité.
offrir Imposer sans exception : « Les écoles québécoises offrent un cours d’éthique et de culture religieuse ».
perspective actionnelle Considère l’apprenant non plus seulement comme un sujet communiquant, mais comme un acteur social « ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier. Si les actes de parole se réalisent dans des activités langagières, celles-ci s’inscrivent elles-mêmes à l’intérieur d’actions en contexte social qui seules leur donnent leur pleine signification » (Cadre européen commun de référence). C’est de plus en plus compliqué d’apprendre une langue. Bientôt cela se fera en sautant à cloche-pied tout en tapant dans les mains. Ce sera l’approche créativo-corporelle.

pouvoir être laïc
Empêcher autrui de ne pas être laïc (dans le sens areligieux ou antireligieux du terme). Andrée Lajoie, professeure émérite au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal, citée par la Presse du lundi 21 juin 2010 à la page 11, sortant de sa réserve universitaire, pense que, même si le gouvernement ne parvenait pas à renverser le jugement Loyola pour des raisons de liberté religieuse, il pourrait toujours utiliser la clause dérogatoire. « On verra si le Canada est un pays où l’on peut être laïc », avance-t-elle. Qu’est-ce qui empêche Madame Lajoie d’être laïque, d’envoyer ses enfants à une école laïque gratuite ? Il s’agit plutôt pour elle d’imposer à tous son point de vue laïciste.
relation frontale Cours donné par un professeur dans une salle de classe. Lorsque le professeur est face à ses élèves, il fait de la « pédagogie frontale ». Les pédagogues lui préfèrent une « relation plus en médiation, basée sur une centration sur le sujet apprenant ». Cette « pédagogie différenciée » lui permet d’apprendre « selon son propre itinéraire d’appropriation de savoirs ».
représentation d’un jugement par un symbole  Note.
sciences de l’éducation Les sciences de l’éducation sont à l’enseignant ce que l’entomologie est au papillon. L’entomologiste décrit le papillon ; mais le papillon, lui, il vole. Cependant, l’entomologiste ne dit pas au papillon comment voler.
situation d’apprentissage Leçon.
situation de réinvestissement Révision.
stratégie de recherche Ne dites plus « réfléchir », mais « mettre en œuvre une stratégie de recherche ».
violence à l’école Une des activités favorites de l’apprenant à réussite différée.
Se pratique volontiers dans les lieux de vie.


Allemagne — Garçons orphelins sous la tutelle de pédophiles

Un récent scandale impliquant le Sénat de Berlin qui, dans les années 1970, a placé des garçons orphelins sous la tutelle de pédophiles, atteste que le problème des abus sexuels contre les enfants n’a rien perdu de son actualité.

Des experts de Göttingen qui menaient une enquête sur les liens entre le Sénat de Berlin et un réseau de pédophiles, ont établi que l’école d’Odenwald, un internat pour orphelins de l’ouest de l’Allemagne dont une partie des places étaient financées par le Sénat, était également impliquée dans le scandale. Les experts appellent le Sénat à ouvrir une enquête supplémentaire sur les abus sexuels commis contre les élèves de l’école. « Ce ne sont pas des problèmes du passé », estime Christine Bergmann, ancienne ministre de la Famille et membre d’une commission indépendante d’enquête sur les sévices sexuels sur mineurs en Allemagne fédérale et dans l’ancienne RDA. « Dissimuler des scandales liés aux abus sexuels est érigé en système et le manque de volonté politique ne permet pas de venir à bout du problème », estime Norbert Denef, porte-parole de l’organisation « Netzwerk B » qui défend les intérêts des enfants victimes d’abus sexuels. En près d’un an de travail, la commission a reçu environ 415 demandes d’audience et 67 rapports écrits. 38 audiences confidentielles ont eu lieu depuis septembre. La commission a reçu également environ 200 appels téléphoniques. « Sur le plan politique, cette commission n’est autorisée qu’à écouter des histoires de victimes, elle n’est pas habilitée à s’occuper d’enquêtes réelles », a déploré Norbert Denef dans un entretien à Sputnik.

Ce dernier n’a pas été étonné par les dernières accusations en lien avec l’école d’Odenwald.

« On pourrait croire qu’un haut mur de silence y est érigé, notamment par ses anciens élèves devenus célèbres. A mon avis, ces célébrités ont empêché l’ouverture d’une enquête véritable », a-t-il ajouté. M. Denef estime que les autorités doivent agir plus activement car de nombreuses histoires différentes ont fait surface ces six dernières années. « A notre avis, cette tactique n’a qu’un seul objectif, à savoir se débarrasser des personnes posant des questions délicates. Mais à chaque fois on organise des audiences, tandis que les victimes espèrent que dans leur cas concret la situation ne tardera pas à se débloquer », signale Norbert Denef. Cependant la commission ne peut rien faire de concret. Elle n’a pas de pouvoirs et d’accès aux fichiers. Elle éprouve également des problèmes de financement. Avec son budget de 1,4 million d’euros, qui lui est débloqué jusqu’à 2019, elle ne peut organiser que 500 audiences confidentielles, tandis qu’elle a déjà reçu des demande afin d’en organiser 415. « Nous n’avons pas besoin d’une commission dans le cadre de laquelle des hommes politiques nous disent que quelque chose sera fait, alors que rien ne se passe en réalité », constate Norbert Denef.

Quant au scandale du Sénat de Berlin, les membres de la commission soulignent que c’est au Sénat lui-même de fournir des informations complètes.

« Nous voulons faire en sorte que cela se passe sur une base volontaire. Parce que nous voulons défendre les enfants à l’avenir. Parce que la société doit prendre conscience de ce problème. Il n’y a rien de plus important », a réagi à cette situation Christine Bergmann.

Grande-Bretagne — 83 suspects de pédophilie... dans le football

La police britannique a annoncé vendredi avoir identifié « 83 suspects potentiels » dans l’enquête sur le vaste scandale de pédophilie qui secoue le milieu du football au Royaume-Uni.

Le Conseil national des chefs de la police (NPCC), organisme de coordination des forces de police locales, ne précise pas si ces « suspects potentiels » sont encore en activité dans le football, mort ou en vie, mais évoque des affaires « anciennes ».

Le NPCC indique également que 98 clubs de football, de tous niveaux, avaient été cités dans le cadre des enquêtes.

Selon lui, 98 % des 350 victimes potentielles, âgées 7 à 20 ans au moment des faits, sont de sexe masculin.

Tout est parti à la mi-novembre des révélations d’Andy Woodward, ancien joueur du club de Crewe Alexandra aujourd’hui âgé de 43 ans, qui a raconté son calvaire dans le quotidien The Guardian. Depuis, plus de vingt joueurs, parmi lesquels plusieurs anciens internationaux, ont pris la parole pour raconter qu’ils avaient été agressés sexuellement par un entraîneur ou un recruteur lorsqu’ils étaient enfants.

La Fédération anglaise (FA) et les clubs anglais sont accusés dans le même temps d’avoir couvert pendant des décennies des actes de pédophilie.

Plusieurs enquêtes ont été ouvertes par Scotland Yard, mais aussi dans les régions de Londres, Manchester, Cambridge, Birmingham, Liverpool, Norwich, Newcastle, en Écosse et dans les Galles du Nord.

Les gars, l’école et le Conseil du statut de la femme

Chronique de Mario Dumont sur les difficultés des garçons et le récent rapport du Conseil du statut de la femme sur l’école... Il y poursuit notre billet désabusé intitulé Le Conseil du statut de la femme, déconnecté : « Du chemin à faire pour l’égalité des sexes en milieu scolaire ».


Le problème du décrochage scolaire des garçons est connu. Les garçons décrochent presque deux fois plus que les filles. Si on juge un arbre à ses fruits, force est d’admettre que notre système d’éducation comporte des failles par rapport aux gars.

Pourtant, le Conseil du statut de la femme a publié cette semaine un rapport sur l’égalité entre les sexes en milieu scolaire qui n’en fait pas véritablement mention. Je gage que si la situation avait été inversée, soit un décrochage supérieur chez les filles, une part importante du même rapport aurait sonné l’alarme.

Au contraire, le rapport du Conseil détaille les travaux d’un groupe de femmes qui se sont efforcées dans les dernières années de trouver dans les écoles et les cahiers scolaires des exemples de stéréotypes négatifs pour les femmes qui seraient encore véhiculés. Comme des chercheurs de bijoux avec leur détecteur de métaux sur une plage, elles ont fouillé et trouvé peu d’exemples convaincants. [Note du carnet : en quoi être une femme au foyer est négatif, pourtant le CSF et son bras coercitif au Monopole de l’éducation, le BAMD, font la chasse à ces images comme si elles étaient dégradantes parce que stéréotypées.]

Détourner l’attention

Sauf que leur exercice crée une gigantesque diversion par rapport à la vraie inégalité flagrante : l’écart de décrochage. [Note : et la féminisation massive de la profession d’enseignant.] Le choix de ne pas en parler n’est pas insignifiant, surtout dans un rapport dont le titre parle d’égalité entre les sexes.

Doit-on comprendre que le Conseil du statut de la femme utilise le mot égalité pour bien paraître pendant que ses travaux font un tri parmi les inégalités ? J’ai d’ailleurs sursauté en entendant leur porte-parole tenter de justifier que le décrochage chez les garçons serait moins grave que chez les filles.

Avec des mots polis, l’étude du Conseil semble même ouvrir la porte à une réduction des chances des garçons dans le milieu scolaire. On y voit une remise en cause des programmes particuliers comme les concentrations sport-études s’adressant à des groupes de garçons. Pourtant, ces activités apparaissent comme un moyen d’accrocher certains sportifs à l’école.

Que dire de ce concept « d’interventions pédagogiques visant la socialisation égalitaire [...] hors classe » ? Finis les jeux de gars à la récréation ?

Compliqué


Comprenons-nous. Le problème est complexe. Le Québec n’est pas le seul endroit où les garçons ont tendance à quitter l’école trop tôt. Il s’agit au contraire d’un constat répandu. Mais la performance du Québec en la matière est particulièrement mauvaise.

Les solutions ne sont pas simples. Nous avons vu passer une multitude d’hypothèses au fil des ans. Il manque de modèles masculins parmi les enseignants. Les choix de romans ou d’autres textes de lecture sont faits par des femmes qui inconsciemment préfèrent des sujets plus intéressants pour les filles.

Certains pensent que l’ensemble du modèle de l’organisation scolaire rebiffe les gars. Pas assez de sport, d’activités qui brassent. D’autres croient que les garçons auraient besoin d’une approche plus pratique, moins théorique. Qui a raison ? Qui détient la clé ? Difficile à dire. Cependant, la négation du problème a peu de chance de nous mener à bon port.

Puisque cela semble n’être qu’une affaire de femmes, j’espère que le Conseil va recevoir l’avis des mamans inquiètes de la réussite de leurs fils.


Voir aussi 

Le Conseil du statut de la femme du Québec et son influence idéologique sur les manuels scolaires au Québec

Pour le Conseil du statut de la femme, seuls les croyants doivent faire des concessions

La révolution sexuelle et le féminisme, héritage des années soixante

Classement des écoles de l’Institut Fraser (2016) : les filles dominent désormais aussi en maths

L’État se féminise et se « diversifie »

Le Petit Chaperon rouge serait trop sexiste

Le ministère [français] n’approuve pas les manuels. « Seul le régime de Vichy s’est permis cela. » [Et le Québec...]

Table ronde sur le matériel pédagogique ECR

Conférence du « politburo » du Monopole de l’Éducation du Québec

Québec — Les garçons et la lecture

Comment faire réussir les garçons à l’école (donnez-leur des profs masculins par exemple)

Les garçons éduqués dans le cadre d’une famille traditionnelle ont de meilleurs résultats scolaires

Boris Cyrulnik : l’école valorise la docilité des filles et dévalorise la hardiesse des garçons


La CAQ veut que la DPJ puisse sévir contre les parents rétifs au Monopole de l'Éducation du Québec

Sébastien Schneeberger
La Coalition avenir Québec (CAQ) propose de donner plus de pouvoirs à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), pour qu’elle puisse débarquer dans les écoles dites clandestines ou illégales et contraindre les enfants qui y sont à fréquenter une école qui respecte le programme scolaire du Monopole de l’Éducation du Québec.

Les députés Jean-François Roberge (ex-instituteur et partisan du programme ECR) et Sébastien Schneeberger ont demandé à l’Assemblée nationale mercredi de profiter du projet de loi 99, qui modifiera la Loi sur la protection de la jeunesse, pour donner des armes supplémentaires à la DPJ. Celle-ci pourrait s’assurer que tous les petits Québécois fréquentent une école conforme aux critères du Ministère (ce que ne vérifie pas en ce moment le ministère de l’Éducation), et mieux enquêter sur ce qu’ils pensent être des cas de « négligence éducationnelle ».

Selon M. Roberge, il faut qu’au Québec, le droit à l’éducation soit traité « sur le même pied que le droit à un toit, le droit d’être vêtu, le droit d’être nourri, le droit d’avoir des soins de santé ».

Nous sommes d’accord avec M. Roberge quant au devoir d’éduquer ses enfants, le problème c’est qui décide du type de l’éducation de ses propres enfants ? Les parents ont-ils encore leur mot à dire ou le gouvernement sera-t-il juge et partie, et même seul juge et partie ? Les parents ont-ils encore le droit à ne pas suivre le programme étatique unique ?

Pour ces deux députés, deux problèmes persistent au Québec depuis plusieurs années :

— Un manque d’encadrement pédagogique pour les jeunes qui font l’école à la maison, comme le soulignait la Protectrice du citoyen dans son rapport de 2015 [M. Roberge ne semble n’en avoir retenu que ce que la presse avait souligné : il faut plus surveiller ces parents originaux, ce rapport était nettement plus riche, on peut par exemple aider les parents avec des ressources supplémentaires sans vouloir à tout prix qu’ils se conforment à une méthodologie ou à une idéologie particulière] ;

— Le statut des écoles clandestines et illégales, où les élèves ne suivent pas le cursus approuvé par le gouvernement.

Selon eux, il est temps de remplir le trou béant qui figure dans la Loi sur la protection de la jeunesse de manière à ce que tout jeune au Québec reçoive une éducation de qualité.

À nouveau, nous sommes d’accord, mais ces deux députés prétendent-ils que les élèves des écoles publiques québécoises reçoivent une éducation de qualité ? Selon quels critères ? Pourquoi tant d’élèves vont-ils au privé ? Pourquoi tant d’élèves finissent-ils leur secondaire avec un si faible bagage culturel ? Qu’en est-il des parents de décrocheurs ? La DPJ interviendra-t-elle aussi ? Ou ces députés ont-ils choisi une cible facile avec les écoles « clandestines » parce qu’elles sont surtout religieuses ?

M. Roberge a affirmé : « En juin dernier, nombre de Québécois [Note du carnet : M. Roberge devrait parler en son nom] espéraient que le problème se réglerait quand la DPJ est débarquée dans une école clandestine [juive] à Montréal. Malheureusement, ils ont été déçus, car rien ne s’est passé. »

En réalité, rien ne prouve que cette école (en fait deux) soit illégale... En effet, les yéchivas — comme les séminaires catholiques — ne sont pas soumises à la loi de l’enseignement... (Lire la décision du juge Dugré.) Le reste fait partie du sensationnalisme facile des médias dès qu’on parle d’écoles dites illégales ou clandestines, ouvertes pourtant depuis plus de 50 ans dans certains cas ! La DPJ est intervenue avec fracas et un intérêt médiatique prévisible dans deux écoles juives de Montréal pour enquêter sur des signalements de négligence. Signalements de la part de qui ? On ne le sait. Quelques semaines plus tard, les dossiers ont été fermés comme à l’accoutumée parce que les enfants n’avaient subi aucuns sévices physiques et se développaient normalement. Les acquis éducationnels des enfants n’ont pas été évalués, les parents ayant certifié que leurs enfants bénéficient de l’école à la maison et qu’ils sont suivis par la commission English Montréal... Ce que les médias avaient déjà rapporté auparavant.

Les juifs hassidiques ont des écoles talmudiques pour les garçons depuis plus de 50 ans à Montréal. Où est le problème ? Quelle est la raison de cette crispation soudaine de la part des politiciens québécois ? Notons que les juifs ne sont pas contre une bonne éducation (certaines de leurs écoles pour filles sont parmi les meilleures au Québec, Beth Rivkah notamment), mais ils sont pour une éducation particulière dont ils veulent conserver l’essence et l’originalité. Qui est M. Roberge pour décider de l’éducation des jeunes garçons juifs ?

Actuellement, la DPJ intervient seulement si un jeune est victime de négligence. Pour M. Roberge, « malheureusement, une scolarisation qui ne respecte pas le programme, qui ne mène pas à un diplôme, ce n’est pas considéré comme de la négligence. On a un problème. En 2016, la non-scolarisation devrait être considérée comme de la négligence. »

Des solutions simples et non liberticides : permettre facilement l’obtention de diplômes par équivalence de compétences, permettre d’autres programmes scolaires que celui du gouvernement ou encore réduire singulièrement les aspects obligatoires dans la scolarité au Québec (en abrogeant par exemple l’obligation de donner le cours ECR). C’est le manque de souplesse du Québec qui crée les écoles « illégales ». C’est ainsi que la Belle Province est l’unique juridiction en Amérique du Nord qui interdise les écoles mennonites conservatrices (principalement pour une question de qualification des enseignants qui doivent être membres de cette église), tous les autres États ou provinces ont réussi à trouver des aménagements qui ne mettent en rien en danger la qualité des écoles de leur ressort. Mais, au Québec, c’est la raideur administrative (aucune dispense !) soutenue par une presse et des députés qui font goulûment la chasse aux écoles « illégales » avec constance.

Que veut la CAQ en faisant intervenir la DPJ ? Que l’État québécois enlève les enfants des juifs hassidiques parce que ceux-ci ont une scolarité qui ne se conforme pas assez au programme pédagogique unique du Québec ?

Ce qui est neuf ce n’est évidemment pas l’éducation des enfants à la maison (des générations de fils de nobles et de bourgeois avaient des précepteurs) ou les écoles non soumises aux diktats de l’État, mais la mainmise croissante de l’État sur l’éducation des enfants. Mainmise qui ne garantit pas la qualité de l’enseignement. Notons que cet État est de plus en plus juge et partie­. Quels parents isolés pourront résister à des contrôles arbitraires, à des pressions de la part des commissions scolaires, de la DPJ armée de pouvoirs répressifs supplémentaires et qui bénéficie d’une certaine immunité ?

Rappelons une évidence : l’immense majorité des parents dans la ligne de mire de la CAQ ne cherchent pas à ce que leurs enfants ne sachent ni lire, ni écrire, ni compter. Ils ne sont pas négligents. Ils font ce choix parce qu’ils considèrent que l’éducation « dans les clous » tracés par le Monopole ou dans une école particulière n’est pas adaptée à leur enfant et cela pour des raisons diverses : parfois parce que l’enfant se sent mal à l’école, il s’en sent exclu ; parfois parce que les parents considèrent que l’éducation de l’école du coin n’est pas de qualité, n’offre pas un programme particulier ; que les enfants y feraient de mauvaises fréquentations (violence, drogues, élèves turbulents, etc.) ou encore que l’école ne respecte pas leurs convictions philosophiques ou religieuses.

Le problème du manque de diplomation est la conséquence même du monopole de l’éducation au Québec : seul l’État diplôme, un seul programme obligatoire est permis. Le monopole crée lui-même cette « négligence » que serait l’absence de diplôme québécois.

Mais, il faudrait d’abord à M. Roberge qu’il démontre que ne pas suivre le programme gouvernemental constitue une négligence : en quoi les garçons juifs orthodoxes ou les enfants mennonites qui n’ont pas de diplômes quand ils sortent de leurs écoles sont-ils victimes de négligence ? Sont-ils en général plus malheureux que les jeunes Québécois qui suivent le programme scolaire ? Seront-ils moins heureux par la suite ? Pour les enfants mennonites, par exemple, M. Roberge, sait-il quoi que ce soit ? A-t-il déjà rendu visite à ceux-ci ? Visiter les fermes de ces parents non munis d’un diplôme dûment estampillé par l’État ? Ces parents ne sont pas pauvres, il risque d’ailleurs d’être surpris... Quels sont les critères objectifs au-delà de préjugés corporatistes qui permettent à M. Roberge, instituteur au primaire jusqu’en 2014, de parler de négligence ?

Certains enfants instruits à la maison s’inscrivent dans des collèges ou universités hors Québec et en sortent diplômés. Ils sont parfois forcés à cet exil par le rigorisme et le manque d’ouverture des établissements québécois. Voir cette liste de 25 collèges ou universités anglophones qui acceptent des enfants instruits à la maison. Notons que le mouvement de l’instruction à domicile aux États-Unis connaît un succès croissant et que les jeunes instruits de la sorte s’en sortent bien, mieux en moyenne que les enfants de l’école publique américaine. Et il n’y a pas d’écart de résultats scolaires notables entre les États américains qui pratiquent le laissez-faire et ceux plus tatillons et autoritaires, pardon ceux qui « offrent [sic] un encadrement pédagogique pour les jeunes qui font l’école à la maison »... (Sur le mot « offrir » qui, en novlangue pédagogique, veut souvent dire plus clairement « imposer sans exception », lire notre lexique.)

Enfin, notons que ne pas suivre le programme du gouvernement québécois au primaire ou au secondaire ne signifie pas aujourd’hui qu’il soit impossible d’être diplômé, même au Québec et malgré les difficultés faites par les administrations scolaires, notamment les cégeps, aux enfants instruits à la maison. D’une part, il est possible de passer certains examens en tant qu’étudiant libre, c’est le cas du baccalauréat français, c’est l’équivalent du DEC québécois. On peut donc étudier à la maison comme on veut et passer l’examen quand on est prêt. Évidemment, à la fin on se conforme au programme choisi pour passer l’examen, mais ce n’est pas le cas pour toutes les années de la scolarisation à domicile. D’autre part, on peut ne pas suivre le programme du gouvernement, passer un examen très facile comme le TENS ou le GED reconnu au niveau international puis s’inscrire à une formation de type technique au Québec pour devenir électricien, mécanicien, etc. Nous connaissons de nombreux exemples de ce type. En quoi les parents de ces jeunes ont-ils été négligents ? Parce qu’ils n’ont pas suivi la voie que privilégie M. Roberge ?

À la lumière de ces éléments, le reste de l’intervention de M. Roberge à l’Assemblée nationale peut mieux se savourer : « On parle de milliers d’enfants qui n’auront jamais un diplôme, parce qu’ils sont victimes de la négligence du gouvernement libéral. À la CAQ, nous avons une solution audacieuse à proposer. Il faut changer la définition de négligence dans la Loi sur la protection de la jeunesse pour que tous les élèves québécois aient accès à une éducation qui respecte le programme et qui mène à l’obtention d’un diplôme ».

De son côté, Sébastien Schneeberger exhorte la ministre responsable de la DPJ à faire preuve de « courage » et à défendre cette idée auprès de ses collègues. Tout comme le ministre de l’Éducation, elle doit s’assurer qu’aucun enfant n’échappe au monopole gouvernemental scolaire québécois. « Nous avons à notre disposition des outils [répressifs], comme la DPJ, mais elle n’a pas toute la latitude pour intervenir. Le gouvernement n’est pas capable d’identifier ni de repérer les jeunes qui ne suivent pas une éducation appropriée [euh, disons plutôt approuvée par le gouvernement]. Résultat : on les laisse tomber. [Une preuve ?] Il faut mettre fin à cette triste réalité. Actuellement, avec le projet de loi 99, la Loi sur la protection de la jeunesse est ouverte. La ministre doit saisir cette occasion et accepter notre proposition », estime le député de Drummond–Bois-Francs.


En chambre, le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx s’est montré ouvert à donner plus de pouvoirs répressifs soit à la DPJ ou au ministère de l’Éducation pour « cibler et intervenir » auprès des enfants qui ne fréquentent pas une école reconnue par le ministère de l’Éducation et à « revoir l’encadrement » de l’école à la maison. « Il y a d’ailleurs un projet de loi qui est en rédaction à cet effet-là. »

La ministre déléguée à la Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois, a quant à elle affirmé qu’il « y aura des amendements » au projet de loi 99. Nous adresserons [sic : aborderons, répondrons à] cette question-là. »


Source : Journal des débats à l’Assemblée nationale

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Radio-Canada écrit : « Québec donne plus d’argent pour l’école à la maison », mais ce n’est pas pour aider les parents dans leurs frais, mais pour les surveiller de plus près et payer des fonctionnaires.

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