jeudi 27 septembre 2012

Étude — Pourquoi les écoles privées canadiennes forment de meilleures personnes


Ray Pennings, directeur de recherche chez Cardus se joint à Michael Coren et explique pourquoi il faut mettre fin du monopole publique de l'éducation

Résumé des résultats de l'étude de Cardus

Renforcement des familles: Les diplômés d'écoles non gouvernementales sont moins susceptibles de divorcer ou de se séparer. Les diplômés des écoles protestantes évangéliques et ceux éduqués à domicile sont plus susceptibles d'avoir plus d'enfants.

Plus grand engagement social: Les diplômés d'écoles non gouvernementales sont plus souventg membres d'associations communautaires ou de quartier, ils participent également à plus d'activités artistiques et culturelles. Les diplômés des écoles non confessionnelles indépendantes, en particulier, votent plus, font plus de bénévolat, et participent dans une plus grande variété d'organismes.

Plus généreux: les diplômés des écoles non gouvernementales écoles consacrent plus de temps au bénévolat que leurs homologues des écoles publiques, pour une variété de causes. Les anciens élèves des écoles écoles protestantes évangéliques, par exemple, se concentrent davantage sur le bénévolat tourné vers la foi, la famille, et leur prochain.

Expriment leur identité par leur travail: les diplômés des écoles indépendantes non religieuses sont plus susceptibles d'occuper des postes de responsabilité. Ils s'attendent à ce que leur travail soit valorisant par son utilité, la créativité nécessaire, son aspect intéressant et par sa dimension humaine. Les diplômés des écoles protestantes évangéliques et ceux instruits à la maison ont un sens aigu de la vocation professionnelle, ils cherchent des emplois qui correspondent à cette vocation et qui paient bien, mais leur métier est moins central pour eux que pour leurs homologues des écoles indépendantes non religieuses.

Formation axée sur l'emploi plutôt que l'influence: Les diplômés d'écoles protestantes évangéliques se contentent d'une diplôme d'études secondaires ou collégiales ou obtiennent une maîtrise, mais relativement peu arrêtent au baccalauréat (licence en Europe). Quant à ceux éduqués à la maison pour des raisons religieuses, ils ont tendance à se contenter d'un diplôme secondaire ou collégial ou obtiennent un doctorat. Ceci suggère que, lorsque les élèves de ces deux groupes vont à l'université, ils poursuivent leurs études avec rigueur et zèle  Il est fort possible qu'ils se préoccupent de l'utilité de leur diplôme et n'arrêtent leurs études que lorsqu'ils ont l'impression d'avoir un niveau suffisant pour obtenir un bon emploi. Les diplômés des écoles indépendantes non confessionnelles ont plus de chance d'obtenir un diplôme universitaire et d'en obtenir un de niveau supérieur (maîtrise et doctorat).

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