jeudi 31 mars 2011

Procès ECR — Huit associations ont demandé le statut d'intervenant à la Cour suprême du Canada

Mise à jour 31 mars

La Cour suprême a accordé le statut d'intervenant aux huit associations ci-dessous qui le sollicitaient. Elles ont chacune jusqu'au 2 mai pour présenter un mémoire distinct de celui des autres parties au dossier.



Le procès sur l'imposition sans exemption possible du cours d'éthique et de culture religieuse à tous les élèves des écoles publiques du Québec se tiendra le mercredi 18 mai 2011 à Ottawa devant la Cour suprême du Canada.

Il semble être très suivi car, en sus des parents impliqués, de la Commission scolaire des parents et du Procureur général du Québec, huit associations ont sollicité le statut d'intervenants pour y participer :

(i) la Coalition pour la liberté en éducation (elle désire présenter un mémoire distinct de celui des parents drummondvillois à l'origine de cette affaire);

(ii) le Regroupement chrétien pour le droit parental (qui regroupe la Catholic Civil Rights League, l’Association des parents catholiques du Québec, l’Association de la communauté copte orthodoxe du Grand Montréal ainsi que la Faith and Freedom Alliance);

(iii) l’Alliance des chrétiens en droit (Christian Legal Fellowship);

(iv) l’Alliance évangélique du Canada;

(v) la Trustees’ Coalition;

(vi) le Canadian Council of Christian Charities;

(vii) la Fédération des commissions scolaires du Québec;

(viii) et l’Association canadienne des libertés civiles.


D'ici quelques jours nous serons fixés sur les associations que la Cour suprême veut bien entendre. Nous vous tiendrons au courant et ferons un résumé des positions des associations retenues.





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mercredi 30 mars 2011

Géographie et anglais — Non, la Syrie n'est ni en Amérique du Nord, ni en Afrique du Nord

Peter Mansbridge a beau avoir une voix de stentor, parler anglais (ça impressionne des gens apparemment), parler avec un accent américain (il est toutefois Canadien et est né à Londres), avoir l'air très sérieux et sûr de son coup, visiblement il ne connaît pas sa géographie.



La Syrie n'est ni en Amérique, ni en Afrique, Peter !




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France — dix-neuf lycées privés parmi les vingt premiers selon Le Monde

Le classement des lycées publié par le quotidien Le Monde donne dix-neuf lycées privés parmi les vingt premiers. Parmi ceux-ci, on trouve deux lycées juifs privés, dix-sept lycées catholiques privés et un lycée d’État.



Le classement s'effectue en fonction du pourcentage de réussite au bac, puis de la différence entre la situation des élèves et leur réussite scolaires (la « valeur ajoutée »).




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lundi 28 mars 2011

Adapter l'école québécoise aux garçons ?

La ministre de l’Éducation du Québec « ne ferme pas la porte » à l’idée d’instaurer des mesures de discrimination positive à l’égard des hommes qui souhaitent faire carrière dans l’enseignement.

Le Dr Royer suggère d’offrir une bourse annuelle de 1000 $ aux meilleurs étudiants masculins inscrits dans les facultés d’enseignement universitaires. Il propose aussi d’accorder en priorité aux hommes les postes à temps plein que se disputent les jeunes enseignants inscrits sur les listes de suppléances des commissions scolaires. Actuellement, seulement 13 % des enseignants au primaire sont des hommes. « Les chiffres sont clairs. Il y a une diminution constante du nombre d’hommes dans la profession », admet Mme Beauchamp.


Entretien avec Égide Royer, psychologue, professeur en adaptation scolaire, Université Laval

S'il est indéniable que les garçons ont des difficultés avec l'école actuelle, il n'est pas évident que l'encouragement financier à devenir enseignant dans les écoles et la société actuelles changera quoi que ce soit. Quel genre d'hommes avec quel genre de valeurs iront enseigner à l'école publique québécoise actuelle, école qui valorise l'obéissance et la soumission des enseignants (on n'y admet pas la remise en cause des programmes, des méthodes décidés d'en haut), la transmission de valeurs progressistes et féministes ? Imagine-t-on que des professeurs mâles à poigne feront une longue carrière dans le réseau scolaire public actuel ?





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Le Conseil du statut de la femme demande l'abrogation du volet religieux du cours ECR

Le Conseil du statut de la femme (CSF) appelle à la mise en œuvre d'une série de mesures touchant à ce qu'il nomme « la laïcité dans l'espace public », dont le retrait des symboles religieux, le rejet de la « laïcité ouverte » et l'abandon du volet « culture religieuse » du cours d'Éthique et culture religieuse (ECR).

Dans un document intitulé Affirmer la laïcité, un pas de plus vers l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, l'organisme consultatif du gouvernement (eh oui ! vos impôts à l'œuvre), qui fournit des avis à la ministre de la Condition féminine du Québec, avance que sa vision de la laïcité doit être davantage défendue. L'organisme s'aligne donc sur la position du Mouvement laïque québécois (MLQ).

On note dans le document du CSF que « à la suite de l‘instauration du cours Éthique et culture religieuse (ECR) en septembre 2008, les contestations judiciaires battent leur plein et remettent en question le rôle de l'école dans l'enseignement de la religion ». En outre, pour ce conseil subventionné par les contribuables, « le volet culture religieuse qui fait partie du cours ECR, en raison de son contenu et de la façon dont il est enseigné, dessert la laïcité en plus de défavoriser la liberté de conscience et de religion. À notre avis, le rôle de l'État est de transmettre une éducation civique et les religions devraient plutôt être enseignées dans une perspective historique. »

Le collège Loyola

Le rapport se penche également sur l'affaire qui oppose le collège Loyola et le MELS au sujet du cours ECR :
l'école privée confessionnelle Loyola High School demandait à être exemptée d'enseigner le programme ECR de façon laïque au motif qu'il était contraire à sa mission d'enseignement catholique et brimait sa liberté de religion. Selon le juge Dugré, cette demande mettait en cause les principes de la primauté du droit et de la suprématie de Dieu. Bien que la décision du juge, favorable aux demandeurs, ne soit pas fondée sur le préambule, ce dernier a coloré le dossier, comme le souligne le juge dans son « épilogue » :
La société démocratique canadienne est fondée sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit, lesquels bénéficient d‘une protection constitutionnelle.

Ces deux principes fondateurs ont été mis à rude épreuve dans la présente affaire. Toutefois, en matière de droits fondamentaux, les Chartes accordent aux justiciables la protection des tribunaux.

Pour paraphraser les propos du juge Beetz dans l'arrêt Slaight Communications Inc. prononcés relativement à la liberté d'expression, mais tout aussi pertinents à la liberté d'expression religieuse, l'obligation imposée à Loyola d'enseigner la matière ÉCR de façon laïque revêt un caractère totalitaire qui équivaut, essentiellement, à l‘ordre donné à Galilée par l'Inquisition de renier la cosmologie de Copernic.
Or, les théoriciennes et théoriciens du droit avaient auparavant constaté que la suprématie de Dieu était restée lettre morte, et cela, pour d‘excellentes raisons telles la « contradiction apparente entre la suprématie de Dieu et la liberté de conscience, qui inclut par exemple le droit d'être athée » et la potentialité que « [t]outes les libertés publiques de la Charte [puissent] être interprétées à travers cette idée théiste ».

Bien que le gouvernement ait annoncé qu'il porterait ce jugement en appel [Note du carnet : c'est fait], il n'en demeure pas moins qu‘il attire l‘attention sur un fait : la Charte canadienne énonce sans ambigüité que le Canada repose notamment sur le principe constitutionnel de la suprématie de Dieu.

Également, soulignons que cette mention dans le préambule a fourni un argument additionnel à la Cour supérieure de l'Ontario pour juger que la mention de « Dieu » dans une prière récitée lors d'assemblées municipales, qui ne faisait référence à aucune religion, n'était pas contraire à la liberté de conscience du demandeur, qui n'était pas croyant :
In my view, it would be incongruous and contrary to the intent of the Charter to hold that the practice of offering a prayer to God per se, is a violation of the religious freedom of non-believers. This conclusion derives considerable support from the fact that the preamble to the Charter itself specifically refers to the supremacy of God.

Transgression facile des lignes directrices d'un enseignement « neutre » du cours ECR

Le CSF poursuit :
Il est facile de constater que les occasions de transgresser ces lignes directrices se posent quotidiennement dans les écoles. Apparemment, dans certaines situations, les élèves doivent faire part de leur religion ou de leur croyance lors d‘une présentation orale par exemple. Dans la vidéo d‘information disponible sur le site ETC, on voit deux jeunes filles de 9 ans qui font tour à tour un exposé consistant à montrer un objet de leur religion, pour l‘une son cierge de baptême, pour l‘autre une croix de Jésus offerte par son parrain. L‘une d‘elles explique que ce symbole marque son entrée dans la chrétienté.
Eu égard à la vulnérabilité des enfants, particulièrement celles et ceux du primaire, et à leur situation « captive », il est possible que certains élèves se sentent mal à l‘aise de dévoiler leurs convictions. D‘autres encore, qui ont des croyances agnostiques et venant d‘une famille où la religion occupe peu ou pas de place, pourraient se sentir exclus du groupe qui se révèlerait majoritairement catholique et baptisé, par exemple. Ces élèves pourraient alors être fortement tentés, pour faire partie du groupe, d‘adhérer à cette religion. Ce qui inquiète le Mouvement laïque québécois (MLQ).

Concepts nébuleux à la base du cours ECR, société interchangeable

Le rapport rappelle les positions des trois grands groupes d'opposants : les parents regroupés au sein de la CLÉ, le MLQ qui y voit une valorisation de la religion facteur qui divise la société et les adversaires du multiculturalisme. Au sujet des valeurs mise en avant par le cours ECR, il réitère son caractère nébuleux :

Le programme ECR ne définit pas quelles sont les valeurs communes du Québec et se contente de faire de la Charte québécoise le référent incontournable d‘une société qui favorise le « vivre-ensemble », une expression abondamment employée dans le programme.

[...]

Les « repères » ne sont pas clairement nommés, définis dans le programme ECR. Quelles sont ces valeurs collectives qui « sous-tendent la vie publique au Québec » ? Le programme n‘en fait pas mention, si ce n‘est pour référer à la Charte québécoise. Or, une culture publique commune qui repose sur les droits individuels, si elle est respectable, est bien pauvre ! C‘est une culture interchangeable, exportable, aseptisée et incapable de présenter un modèle d‘intégration sociétaire.
Intégrer l'étude du phénomène religieux dans le cours d'Histoire

Le Conseil recommande d'intégrer l’étude du phénomène religieux au cours Histoire et éducation à la citoyenneté. Ce cours aborderait les religions dans une perspective globale, historique, culturelle et sociologique, au même titre qu’il traiterait des courants de pensée séculière et qu’il parle déjà de la monarchie, des  Lumières, de la Révolution tranquille, du combat des femmes pour le droit de vote, de la naissance et de l’évolution des droits de la personne, et autres thèmes idéologiques chers aux progressistes.

Menace sur le financement des écoles privées confessionnelles

Enfin le Conseil du statut de la femme demande que « dans le cadre d’une commission parlementaire sur la laïcité, procéder à  l’évaluation des liens financiers entre l’État et le religieux afin que l’État ne  soit pas ou ne paraisse pas associé aux religions. Les subventions aux écoles confessionnelles et les privilèges fiscaux consentis aux  communautés religieuses devraient précisément être examinés.  »

Quel rapport avec le statut des femmes ?





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Les jeunes Américains bouderaient le libertinage

Outre-Atlantique, près de 30 % des Américains âgés entre 15 et 24 ans déclarent ne jamais avoir eu de relations sexuelles. Cette enquête a été faite par le Centre de prévention et de contrôle des maladies, et jugée la plus fiable dans le domaine de la sexualité selon le New York Times.

En 2002, 22 % des jeunes étaient chastes. La progression est donc importante en moins de 10 ans. Par ailleurs, l’âge de la première fois recule  : 19 ans aux États-Unis contre 17 ans en France. Enfin, plus de 60 % des jeunes Américains veulent rester chastes jusqu’au mariage. C’est donc un mouvement de fond.

Ce déclin, par ailleurs, va de pair avec d'autres études des centres qui montrent une baisse des grossesses chez les adolescentes aux États-Unis.

La même étude confirme la très faible proportion d'homosexuels dans la population générale : environ 1,1 pour cent des femmes et 1,7 pour cent des hommes se disent homosexuels.




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dimanche 27 mars 2011

Toutes nos origines enrichissent le Québec... en oubliant la vaste majorité de celles-ci

Alors que, dans le sillage du succès de librairie Le Remède imaginaire, de plus en plus de voix (Facal, Bock-Côté, etc.) déclarent que l'immigration ne résoudra ni les problèmes démographiques ni les difficultés économiques du Québec, le gouvernement lance une autre campagne en faveur de l'immigration (voir la précédente) avec l'argent des contribuables québécois.


Sous le titre de « Toutes nos origines », le gouvernement représente des Québécois de toutes origines, en oubliant l'immense majorité canadienne-française, ainsi d'ailleurs que les anglophones anglo-protestants du Québec. On peut faire mieux pour faire inclusif.


P.-D G. d'origine marocaine
Propriétaire de restaurant d'origine bulgare
Informaticien d'origine vénézuélienne
Conseillère en « amélioration continue » d'origine haïtienne
L'immense majorité

Cette campagne n'est pas sans rappeler un site officiel de ressources pédagogiques sur le programme d'éthique et culture religieuse qui présentait « des entrevues avec des représentants de différentes traditions religieuses que l'on trouve au Québec.  Ces personnes présentent les grandes caractéristiques de leur tradition ». Ne manquait bizarrement que la majoritaire : rien sur le christianisme. Toujours cet effacement de la majorité historique voulu, cette xénophilie déjà un peu désuète alors que les peuples minoritaires ont tendance à se tourner vers leurs racines pour lutter contre le sentiment d'aliénation qui accompagne la mondialisation. Qu'on nous comprenne bien : il ne s'agit pas de cautionner ici la xénophobie, mais de condamner l'effacement de la majorité voulu par l'« élite ».

Capture d'écran globale de ce site au 27 mars :


(Cliquez sur l'image ci-dessus pour l'agrandir)

Détails :






En outre, il n'est pas du tout évident que ces profils de gagnants convainquent quiconque. Il s'agit de personnes savamment choisies et ces réussites réelles, sans doute, ne sont qu'anecdotiques quand on les compare au chômage qui frappe nettement plus les immigrants que les Québécois de naissance, aux revenus réels en baisse des immigrés récents par rapport aux immigrants établis depuis peu, mais il y a 30 ans. Peu de gens sont dupes. Pourquoi encore faire de telles campagnes ?

En effet, si le chômage moyen au Québec se situe autour de 8,5 %, la situation est toute autre pour les Maghrébins où le chômage frôle les 28 % — pour les immigrants qui sont ici depuis moins de cinq ans. Seuls les immigrants provenant de l'Afrique noire — taux de chômage de 20 % — et les Haïtiens — à 17,8 % — s'approchent de ce triste score. Toutes des catégories francophones que le Québec privilégie.

 En outre si, en 1980, les nouveaux immigrants de sexe masculin qui avaient un revenu d'emploi gagnaient 85 cents pour chaque dollar de revenu d'emploi des hommes nés au Canada. En 2005, ils n'en gagnaient plus que 63. Chez les nouvelles immigrantes, les chiffres correspondants étaient de 85 cents et de 56 cents respectivement. Enfin, les choses ne s'améliorent pas pour tous les immigrants de deuxième génération. En effet, selon une étude récente de Statistiques Canada, toutes choses étant égales par ailleurs, certains hommes de minorités visibles dont les deux parents sont immigrants semblaient avoir un désavantage significatif au chapitre des gains comparativement à leurs pairs dont les parents sont nés au Canada.

  Voir aussi :
  1. L'immigration paiera-t-elle les retraites, enrichit-elle les pays d'accueil ?
      
  2. Nouvelle campagne pour l'immigration... aucune pour la natalité...
      
  3. Tant les politiques d'assimilation « républicaines» que celles multiculturelles ont échoué
      
  4. Un Québec de plus en plus divers, est-ce vraiment une bonne chose ?
      
  5. Québec ne connaît pas sa capacité d'accueil d'immigrants et évalue mal le dossier d'un immigrant sur deux


France — Le pacte immoral en matière d'enseignement

Deux grands lycées parisiens qui se sont déconnectés du système informatique du ministère et ont mis en place des modes d'admission parallèles, de sélection donc.

Des ministres (et un président) qui annoncent des réformes mais n'arrivent pas à les faire appliquer.

Des enseignants qui font faire des dictées en cachette. Le Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (école secondaire et cégep) que l'on donne à des candidats qui n'ont pas eu la moyenne et qu'on lâche ensuite dans des classes difficiles.

Une pédagogie « nouvelle » où l'orthographe n'est plus une fatalité mais « une matière à discussion ». Sophie Coignard met à nu l'Éducation nationale. Ses ministres, ses idéologues, ses syndicats&;nbsp;: tous ceux qui, selon elle, depuis vingt-cinq ans mènent l'école à la ruine.

Le plus scandaleux ? Ils agissent en toute impunité. À l'origine de cet immense gâchis, un « pacte immoral » entre les élites qui prétendent nous gouverner et les apparatchiks qui sacrifient nos enfants par pur cynisme. Ceci n'est pas un livre sur l'éducation. En tout cas pas seulement. C'est d'abord un document féroce et un récit effarant sur l'hypocrisie et la lâcheté du pouvoir.

Pour Sophie Coignard, depuis vingt ans, les politiciens, soucieux de leur carrière, ont préféré déléguer aux syndicalistes, à la caste des inspecteurs et aux « théoriciens de pédagogie nouvelle » les clés du ministère. Voilà une administration qui a pour sport favori le contournement des directives et qui passe ses journées à préserver son périmètre et, au passage, à grignoter celui des autres. En face, les politiques ont abandonné le combat. Il faut lire le chapitre où Gilles de Robien supplie Dominique de Villepin de ne pas le nommer à ce poste tant redouté. Édifiant !

Extrait (pp. 205-207).

Tandis que l'on sert aux intouchables des lycées professionnels une sous-culture indigeste, les brahmanes de l'inspection générale se préoccupent des vrais enjeux. Ils veillent jalousement à la préservation de leur périmètre, pour s'assurer que rien ne risque d'en réduire le territoire et repérer d'éventuelles occasions de grignoter celui des autres. Si le ministre annonce, par exemple, qu'une demi-heure par semaine, dans le secondaire, sera allouée aux nouvelles technologies, Diafoirus se pose une question prioritaire : au détriment de quelles chapelles ?

L'enseignement de l'économie a été un de ces bastions menacés du temps de Xavier Darcos, qui n'aimait pas cette discipline et entendait dire de toutes parts qu'elle était mal enseignée. Un rapport de l'Académie des sciences morales et politiques, remis au ministre en juillet 2008, se montre sévère. L'un de ses auteurs, Pierre-André Chiappori, en faisait cette synthèse au moment de sa publication : l'enseignement des sciences économiques et sociales dans le secondaire français est gravement défectueux.


Sophie Coignard à On n'est pas couché

En l'état, le contenu des enseignements n'a qu'un rapport lointain avec la science économique, telle qu'elle est pratiquée non seulement dans les universités et les centres de recherche, mais aussi dans les organisations gouvernementales et internationales, et (a fortiori) dans les entreprises.

Ce réquisitoire a beaucoup inquiété les inspecteurs généraux du groupe sciences économiques et sociales. Non parce qu'ils ont été ébranlés sur le fond, mais parce qu'ils redoutaient de voir leurs prérogatives grignotées, voire gravement amputées. Dès la rentrée suivante, l'Association des professeurs de sciences économiques et sociales (Apses) monte au créneau en publiant un communiqué digne des plus riches heures de la CGT : « Nous craignons un démantèlement de notre enseignement. En seconde, celui-ci pourrait chuter de 40 %. C'est inacceptable... » Pour qui ? Pour les élèves ou pour leurs professeurs ?

Les responsables de l'Apses sont reçus le 29 septembre 2008 par Jean-Paul de Gaudemar, recteur chargé de la réforme du lycée. Il est question de fusionner la matière avec les sciences et techniques de gestion. Inacceptable, une fois encore. Diafoirus a l'esprit large, il aime le relativisme, mais pas au point de mélanger ses belles serviettes généralistes avec des torchons technologiques. Pourquoi se gêner, d'ailleurs ? L'Apses a réussi à sauver les meubles. Même plus, puisque dans la réforme portée par Luc Chatel, l'enseignement de l'économie devient obligatoire en seconde. À côté, il est vrai, d'un module sur les « principes fondamentaux de l'économie et de la gestion ».

Si le niveau baisse, les avantages acquis demeurent intacts. Pour le ministre, l'essentiel est de se distinguer à peu de frais. On supprime complètement l'enseignement de l'économie en seconde un jour ? On le rend obligatoire pour tous le lendemain ? Peu importe, l'essentiel est d'avoir l'air de maîtriser la situation.

Sophie Coignard sur RTL

Le Pacte immoral
par Sophie Coignard
Albin Michel, Paris
2011, 281 pp.
ISBN: 978-2226219190

Liens connexes :

Les traits du système finlandais que copie l'étranger n'expliquent pas le succès finlandais, ils sont au contraire source de problèmes

France — manuels d'économie, une copie à revoir





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vendredi 25 mars 2011

Écologie — Sauvons les morues !

Des scientifiques fédéraux recommandent l'« élimination expérimentale » de quelque 73 000 phoques gris dans le sud du golfe du Saint-Laurent.

Un rapport consultatif scientifique, publié mercredi par Pêches et Océans Canada, propose que cette expérience, qui serait menée pendant cinq ans, pourrait permettre de déterminer si on peut ainsi aider les bancs de morue du Golfe à se repeupler.

Le rapport a été remis à la ministre des Pêches et des Océans, Gail Shea, qui déterminera s'il y a eu lieu de donner suite à cette suggestion des scientifiques.

Les pêcheurs de la Nouvelle-Écosse se plaignent depuis longtemps de l'appétit vorace des phoques gris pour la morue, ce qui empêcherait selon eux la repopulation des bancs de poisson.

La population de morue a chuté au début des années 1990, après des décennies de surpêche.

L'étude rappelle que 350 000 phoques gris vivent au large de la côte atlantique, ce qui représente une population 30 fois plus élevée que dans les années 1960.

Évolution de la population des trois principaux cheptels de phoques gris de l'Atlantique
 (moyenne en trait continu et intervalle de confiance de 95 % en pointillés)

Les auteurs de l'étude concluent que le régime alimentaire des phoques gris est un facteur important qui nuit au repeuplement des bancs de morue, bien que la morue ne représente qu'une partie du régime alimentaire des phoques gris.

Estimation de la biomasse du stock de morue du sud du Golfe du Saint-Laurent (5 ans et plus)





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jeudi 24 mars 2011

Contre l'intégration forcée des élèves handicapés ou en difficulté

Mathieu Bock-Côté se rallie à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) qui mène une campagne pour que le ministère de l’Éducation cesse sa politique d’intégration systématique de ceux qu’on appelle les « élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage » dans les classes ordinaires.

Il faut soutenir la FAE. Car l’intégration tous azimuts des élèves en difficulté dans les classes ordinaires a transformé l’enseignement en une activité génératrice d’un stress maximal. Les classes sont remplies de cas problèmes de plus en plus graves.

Il suffit d’avoir des enseignants proches de soi pour s’en convaincre. Ces derniers sortent de leurs classes épuisées. Sans surprise, un grand nombre décroche de leur profession après quelques années de métier seulement. Celui qui les blâmera ne connaît rien à leur calvaire.

La crise est profonde. Depuis quelques décennies, on a demandé à l’école de remplacer la famille. Alors qu’elle devait traditionnellement instruire les enfants, elle doit désormais les éduquer, ce que les familles disloquées d’aujourd’hui n’ont plus les moyens de faire.

Nous sommes à l’ère de l’école thérapeutique. On le voit avec la multiplication des spécialistes occupés à soigner la santé psychologique des élèves. Dès leur plus jeune âge, trop d’élèves sont des candidats à la cure psychologique.

L’idéalisation de l’enfant n’a rien pour aider. Il n’est plus possible de le punir lorsqu’il dérange sans voir ses parents surgir dans la classe de l’enseignant pour lui faire la leçon. Leur marmaille serait irréprochable. Ils l’ont pourtant laissée devenir insupportable.

Une pression immense tombe sur l’école à qui on demande de prendre en charge les problèmes sociaux et de les corriger. Mais l’école ne peut faire tout cela sans négliger sa mission la plus fondamentale : instruire, transmettre des connaissances.

Poussons l’analyse plus loin. Ce qui est en question, c’est une philosophie pédagogique qui refuse de distinguer les élèves normaux (il faut cesser d’avoir peur de ce mot) de ceux qui ne le sont pas. Une certaine vision de l’égalité a trop souvent l’allure d’un corset.

Apparemment qu’en intégrant des élèves en difficulté, on pratiquerait une pédagogie de la différence. Cette survalorisation de la différence masque une peur panique de la « discrimination » qui ne sert ni les élèves normaux, ni ceux qui sont en difficulté.

Il faut en finir avec l’école thérapeutique. Il faut laisser les enseignants enseigner et ne plus leur demander de gérer dans leur classe un concentré des problèmes sociaux d’une société qui paye très cher son hypermodernité.




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mercredi 23 mars 2011

Patrick Moore, docteur en écologie, un des fondateurs de Greenpeace sur l'écologisme actuel


Patrick Moore, docteur en écologie, un des fondateurs de Greenpeace s'exprime sur l'écologisme actuel et les gaz de schiste.


Les Québécois ont-ils raison de craindre l'exploitation des gaz de schiste ? Non, répond Patrick Moore, docteur en écologie, qui a longtemps été l'un des membres les plus influents de Greenpeace. Patrick Moore fit partie du groupe de direction de Greenpeace pratiquement dès ses débuts, en 1971, jusqu'en 1986. Aujourd'hui, il est devenu un critique sévère du mouvement écologiste. Farouche défenseur de la technique comme moyen de développement et d'une moindre pollution, il approuve l'énergie nucléaire, les gaz de schistes et même les sables bitumineux.

Ce naturel de la Colombie-Britannique, qui dirige maintenant une société de conseiller en environnement et en développement durable. Il a récemment publié Confession of a Greenpeace Drop-Out : The Making of a Sensible Environmentalist.

Pour Patrick Moore, on exploite le gaz de schiste au Texas depuis près d'une décennie. On n'y a recensé aucun problème important. Les gens doivent donc comprendre que ces gaz se trouvent à un plus d'un kilomètre sous terre et nous pas à 50 ou 80 mètres comme la nappe phréatique. L'ancien écologiste pense que les gens utilisent la nappe phréatique comme prétexte pour s'opposer au gaz de schiste. Pour sa part, il ne voit aucune raison d'être contre puisqu'il n'y a aucune preuve d'un quelconque dommage, à l'exception d'un film où on voit des flammes sortir d'un robinet. Courte séquence qu'il croit truquée, car selon lui cela ne peut pas arriver : « c'est ridicule ».

Ceci ne signifie pas pour autant qu'il ne faille pas encadrer cette industrie gazière, car il est important de s'assurer que les opérations en surface soient sécuritaires. Il faut que les puits et les installations soient conçus de façon à pouvoir être nettoyés rapidement si jamais un déversement se produit en surface, pour éviter que ces produits puissent se retrouver dans les cours d'eau. Il est important de mettre en place un encadrement avec de bonnes normes environnementales.

Patrick Moore et l'écologisme actuel

Quant à savoir si nous avons besoin des gaz de schiste, la réponse du Dr Moore est sans équivoque. Ces gaz représentent une révolution mondiale dans l'approvisionnement d'énergie. Rien de tel n'est arrivé depuis 100 ans. On en trouve un peu partout. Des pays comme la Pologne vont peut-être pouvoir cesser de tirer 95 % de leur électricité des centrales au charbon, très polluantes. Ils pourront également cesser d'importer leur gaz de la Russie. Le gaz naturel est l'énergie fossile la plus propre. En remplaçant le charbon par le gaz, on réduit de 90 % les émissions polluantes rejetées dans l'air. De plus, contrairement au charbon, le gaz naturel ne libère pas de mercure ou de soufre et engendre 50 % moins de gaz à effet de serre. Le Québec a la chance de pouvoir compter sur l'hydroélectricité, mais s'il pouvait aussi compter sur le gaz naturel, ça serait formidable pour l'ancien de Greenpeace.

Patrick Moore son évolution dans le domaine de l'écologie de la façon suivante. Alors qu'il préparait son doctorat en écologie, il a joint un petit groupe qui s'appelait le comité Don't Make a Wave, comité précurseur de Greenpeace. Groupe opposé aux tests américains de bombes à hydrogène. Il a alors organisé les manifestations, navigué sur un bateau jusqu'en Alaska pour manifester contre ces tests. Son organisation s'est ensuite battue contre les tests nucléaires français, contre la chasse aux baleines, contre les rejets de déchets toxiques dans les cours d'eau et dans l'air, les pluies acides avec, selon lui, de nombreux impacts positifs. En 1986, il a quitté Greenpeace parce qu'il n'était plus d'accord avec la direction que l'organisation prenait. Ses codirecteurs n'avaient, selon lui, aucune formation scientifique et ils désiraient voir Greenpeace prendre avantage un virage politique plutôt que scientifique. Selon M. Moore, ils auraient alors commencé à utiliser le mot « industrie » comme si c'était une insulte, un gros mot. Alors que, pour lui, l'industrie est à la base de notre société.


La réponse de Greenpeace Québec





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lundi 21 mars 2011

Marie Geiss-Galimard : « Pour les Allemands, les enfants sont la propriété de l’État »

Marie Geiss-Galimard est la mère de deux enfants qui sont retenus en Allemagne depuis 6 mois. Leur père, dont elle est divorcée, est Allemand, et la loi allemande considère comme sa propriété les enfants dont l’un des deux parents est allemand. Un sujet tabou, ignoré par les grands médias, et concernant pourtant des centaines de familles en France, et des milliers dans le monde.



Quelques cas d'« enlèvements d'enfants » par l'État allemand dénoncés par le Conseil européen des enfants du divorce (CEED) :

Mme Pokrzeptowicz aurait été « condamnée en première instance à 14 mois de prison avec sursis et à 10.000 € d’amende, pour avoir été obligée d'emmener son enfant dans un pays qui selon les juristes allemands est une menace pour le Kindeswohl (« le bien de l'enfant ») allemand, la Pologne... »

« Affaire Dr Marinella Colombo – Spoliation d'enfants par la RFA
Le mandat d'arrêt européen de Mr Schulz met les enfants des italiens à la disposition de l'Allemagne »

Les descriptions des affaires ci-dessus sont du CEED.

Voir aussi :

Allemagne — Mère de douze enfants emprisonnée : elle refuse pour ses enfants le cours d'éducation sexuelle au primaire

Parents allemands demandent l’asile au Canada.

École à la maison : les familles fuient l’Allemagne




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dimanche 20 mars 2011

L'histoire n'est pas un objet neutre, le correctivisme historique actuel

Jean Sévillia, auteur du succès de librairie Historiquement correct avec plus de 100 000 exemplaires vendus, parle des travers de l'histoire telle qu'enseignée aujourd'hui.




L’historiquement correct ne cherche pas à comprendre le passé pour éclairer le présent. Il part du présent pour juger le passé. Dans cet état d’esprit, l’histoire n’est plus un objet d’études serein. Elle devient un écran où se projettent toutes les passions contemporaines.

Ce livre expose les événements en les replaçant dans leur contexte. Il rappelle des faits oubliés ou dissimulés qui bousculent les schémas préétablis et les jugements préconçus.

En histoire, le mal n’est pas toujours où l’on dit, le bien n’est pas toujours où l’on croit.


Historiquement correct
par Jean Sévillia
Librairie Académique Perrin
Paris, 2006 (pour édition de poche)

455 pages
ISBN-13: 978-2262024970



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Épidémie de détresse chez les enfants en CPE et chez les enfants nantis

La dépression frappe les enfants de plus en plus jeunes et de plus en plus fort. À tout moment, près de 20 000 petits Québécois n'ayant pas encore fait leur entrée à l'école secondaire en souffrent déjà. Très souvent, c'est d'abord l'anxiété qui les paralyse, puis la situation dégénère. Que se passe-t-il dans la tête de tous ces enfants? Des parents, des enseignants et des médecins lèvent le voile sur leur détresse trop souvent invisible.

Des petits de la garderie qui pleurent tout bas dans les toilettes ou sur leur petit matelas. D'autres qui réclament d'aller dormir bien avant la sieste, ou qui ne veulent plus rien avaler. D'autres encore qui ne quittent plus des yeux l'horloge ou la fenêtre. Ou qui barbouillent et déchirent tous leurs dessins dans des accès de rage.

Chaque année, un nouvel enfant en détresse inquiète les éducatrices du centre de la petite enfance (CPE) et bureau coordonnateur Enfant-Soleil, situé dans le sud-ouest de Montréal, où vivent plusieurs familles pauvres.

À l'autre bout de la ville, dans Hochelaga-Maisonneuve, au CPE La Maisonnette, un enfant était si anxieux qu'il s'était arraché tous les cheveux.

Selon une étude de l'Université de Montréal publiée en 2009, près de 15% des Québécois de moins de 6 ans souffrent de degrés atypiques de dépression (pas nécessairement majeure) et d'anxiété.

Les bambins sont particulièrement vulnérables lorsqu'ils se voient séparés de la personne qui prenait soin d'eux, note une pédopsychiatre.

Les enfants issus de familles nanties ou de la classe moyenne sont trois fois plus susceptibles d'être touchés par la dépression que ceux de milieux défavorisés.

La psychologue et chercheuse Lise Bergeron est arrivée à cette conclusion surprenante au terme de l'Enquête sur la santé mentale des jeunes Québécois. Des chercheurs new-yorkais ont observé le même phénomène.

« Cette découverte mérite d'être approfondie. Les parents plus fortunés sont peut-être moins présents pour leurs enfants ou ont peut-être des attentes plus élevées », avance la Dre Bergeron.

Source : La Presse





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samedi 19 mars 2011

Des parents professionnels certifiés et diplômés

Il s'agit de fiction, de bande dessinée, d'une caricature outrancière sans rapport avec l'étatisation des garderies certifiées, de l'État qui se mêle d'imposer des cours d'éthique et de culture religieuse, de sexualité, d'univers social à tous sans exemption possible, le tout par des professionnels dûment certifiés de l'État. État qui se mêle de plus en plus de l'éducation, pardon de la « protection », des enfants dans leur intérêts  bien sûr, intérêts que l'État définit lui-même.

 Dessin de Lauzier





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L'enseignement du français délaissé par le gouvernement du Québec, plus d'anglais imposé à tous

Lettre ouverte de la présidente de l'Association québécoise des professeurs de français.



Madame la Ministre de l'Éducation,

L'Association des professeurs de français, qui regroupe près de 900 membres, a pour mission de contribuer à l'amélioration de la qualité de la langue et de son enseignement. Ses quelque 900 membres œuvrent dans les écoles du Québec, du primaire à l'université, et sont issus de toutes les régions de la province.

Les dernières annonces faites par le premier ministre, lors de son discours inaugural du 23 février dernier, nous laissent perplexes et nous inquiètent vivement. En fait, ce ne sont pas tant les annonces faites qui nous préoccupent, mais plutôt le silence en ce qui a trait au soutien aux enseignants de français dans les classes. Pourtant, la situation du français, tant au primaire, au secondaire qu'au collégial et à la formation des maitres, est décriée depuis longtemps par plusieurs, avec raison. Les nombreux articles publiés ces dernières années sur la réussite aux examens du MELS de fin de secondaire ou sur l'examen d'entrée à l'université (le TECFÉE) en font foi.

Comment interpréter en effet l'annonce de l'achat de tableaux blancs interactifs (TBI) pour chaque classe alors qu'on manque cruellement de dictionnaires et de grammaires dans les classes de français? Pourquoi fournir à chaque enseignant un ordinateur portable alors qu'on leur refuse de participer à des sessions de perfectionnement ou à des congrès, sous prétexte que les budgets ne le permettent pas? Si on achète des uniformes sportifs aux élèves, donnera-t-on un budget équivalent aux enseignants de français pour l'achat de romans, de pièces de théâtre, de recueils de contes, de nouvelles ou de poésie pour leurs élèves? Sur quelles bases s'appuie-t-on pour décider que tous les élèves de la 6e année du primaire, sans égard à leur compétence actuelle en anglais ni à leurs besoins, recevront un enseignement de l'anglais intensif la moitié de l'année alors que dans plusieurs écoles, le temps indicatif d'enseignement de la langue première, le français, n'est même pas respecté ? Alors qu'une bonne partie de nos élèves ont déjà une connaissance fonctionnelle de l'anglais, comment s'assurer qu'ils maitrisent le français adéquatement ? Les besoins comme les acquis sont très diversifiés et ne justifient pas une telle mesure.

En 2008, le ministère de l'Éducation lançait en grande pompe 22 mesures pour améliorer la maitrise du français chez les jeunes. Ces mesures touchent tous les ordres d'enseignement, sauf le collégial, et concernent entre autres le temps d'enseignement du français, les exigences relatives à l'orthographe au primaire ainsi que la formation initiale et continue des enseignants. Trois ans plus tard, aucune évaluation n'a été faite de l'impact de ces mesures visant à améliorer la maitrise de la langue et à soutenir les enseignants et les milieux scolaires. Pire encore : comme aucun échéancier n'accompagnait ces vingt-deux mesures, il est impossible même de savoir si elles sont appliquées dans les milieux.

Nous sommes d'avis que ces nouvelles mesures, annoncées par monsieur Charest il y a quelques semaines, ne répondent pas réellement aux besoins actuels des milieux. Nous craignons qu'il ne s'agisse que de la poudre aux yeux et de coups de trompette pour éviter de voir la réalité des classes et d'entendre les grincements de dents des enseignants. Les mesures proposées n'amélioreront en rien l'enseignement du français au Québec, cette langue que nous souhaitons tous mettre en valeur dans notre système scolaire.

Suzanne Richard, présidente de l'Association québécoise des professeurs de français




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vendredi 18 mars 2011

Italie — crucifix autorisés dans les écoles (CEDH)

La présence d’un crucifix dans les classes des écoles publiques italiennes ne viole pas le droit à l’instruction, a estimé vendredi la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), infirmant une décision de première instance condamnant l’Italie. Cet arrêt est définitif.

L’Italie s’est félicitée vendredi de la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme d’autoriser la présence de crucifix dans les classes des écoles publiques italiennes, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini. Le Saint-Siège a également accueilli avec satisfaction cet arrêt. Le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a déclaré : « Il est également reconnu que, selon le principe de subsidiarité, il est juste de garantir à chaque pays une marge d'appréciation quant à la valeur des symboles religieux dans sa propre histoire culturelle et dans son identité nationale, et quant au lieu de leur exposition (comme cela, du reste, a été rappelé ces derniers jours par la sentence de la Cour suprême de certains pays européens). »

Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), se réjouit que la Cour européenne ait ainsi renoncé à promouvoir une conception radicale de la laïcité. Selon lui, « Ce fort geste politique intervient face à la tentative des courants laïcistes radicaux d'utiliser les droits de l'homme contre le christianisme. Les courants laïcistes radicaux, par rejet du christianisme, instrumentalisent la culture des droits de l'homme pour déchristianiser l'Europe au nom du respect et la tolérance envers les non-chrétiens. Derrière un discours de tolérance, le pluralisme religieux croissant sert alors de prétexte pour marginaliser le christianisme et finalement imposer à la civilisation européenne un sécularisme exclusif. »

En novembre 2009, la CEDH avait jugé la présence de ce symbole religieux « contraire au droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions » et « au droit des enfants à la liberté de religion et de pensée  ». L'arrêt de première instance avait suscité un vent de fronde contre la juridiction du Conseil de l'Europe en Italie, bien au bien au-delà des milieux catholiques.

Selon un sondage réalisé à l'époque, 84 % des Italiens se disaient favorables au maintien des crucifix sur les murs des écoles.

Dans le cadre de la procédure devant la grande chambre, 33 membres du Parlement européen et dix pays, dont la Russie, sont intervenus pour soutenir l'Italie.

Principaux faits

Les requérants sont des ressortissants italiens, nés respectivement en 1957, 1988 et 1990. La requérante, Mme Soile Lautsi, et ses deux fils, Dataico et Sami Albertin, résident en Italie. Ces derniers étaient scolarisés en 2001-2002 dans l’école publique Istituto comprensivo statale Vittorino da Feltre, à Abano Terme. Un crucifix était accroché dans les salles de classe de l’établissement.

mercredi 16 mars 2011

Richard Décarie à l'antenne des Citoyens ont raison (MF 103,3 Longueuil) sur ECR en Cour suprême

Le porte-parole de la Coalition pour la liberté en éducation est interrogé par Louis-Philippe Guy de la station 103,3 MF émettant dans la région de Montréal, lors de l'émission Les citoyens ont raison le 15 mars 2011 vers 12h12.







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Autriche — Les croix autorisées dans les classes « à majorité chrétienne »

La Cour constitutionnelle autrichienne (VfGH) a jugé que la présence d’une croix au mur d’une classe quand la majorité des élèves sont chrétiens n’est pas contraire à la Constitution, dans une décision rendue mercredi. La Cour a également jugé conforme la célébration dans les écoles de la Saint-Nicolas, événement très suivis par les plus petits.

Elle a considéré qu’aucun enfant n’était obligé d’y participer à l'école maternelle. Les parents sont libres de choisir de participer ou non et les requérants « ne sont pas directement touchés » de conclure la Cour constitutionnelle.

Les juges devaient se prononcer sur la conformité d’une loi de la province de Basse-Autriche (est de l'Autriche) prévoyant une telle disposition dans les garderies et contestée par deux parents d’élèves dont un père athée.

La VfGH a également opiné que la présence du symbole chrétien ne « signifiait pas une préférence de l’État pour une religion ou une conviction religieuse particulière » dans le contexte de la séparation de l’Église et de l’État en vigueur dans la très catholique république alpine. Les juges soulignent que la loi incriminée fixe explicitement comme objectif pédagogique de favoriser chez les enfants la tolérance envers toutes les religions.

L’autorité constitutionnelle autrichienne a aussi affirmé que la décision finale de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) sur la présence de crucifix dans les classes italiennes, attendue vendredi, ne la ferait pas changer de position. « La situation constitutionnelle en Italie n’est pas comparable sur cette question avec celle de l’Autriche », a indiqué la VfGH dans un communiqué.

Le père à l'origine de ce recours veut attendre la décision de la CEDH avant de décider s'il veut entamer d'autres procédures. Le gouverneur de la Basse-Autriche Erwin Pröll (ÖVP) a indiqué que la décision de la Cour constitutionnelle constituait un « signal clair ». Il est désormais établi « qu'on peut afficher en Basse-Autriche la foi et les valeurs chrétiennes » ainsi que le symbole de la croix.


La décision de la Cour constitutionnelle (G 287/09), PDF 32 pages en allemand




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samedi 12 mars 2011

Bock-Côté : entrevue radio, les juges se substituent à l'autorité parentale et aux élus

Bock-Côté sur qui doit décider, l'élu, les parents ou les juges ? Les juges assumeraient de plus en plus la fonction de décider ce qui est le bien et le mal. Nos élites occidentales méprise le peuple : il suffit de se rappeler l'annonce de la Commission Bouchard-Taylor qui devait enfin permettre de sortir le débat des préjugés populaires.

Le cours d'éthique et de culture religieuse est une rééducation thérapeutique du peuple.









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vendredi 11 mars 2011

Regards sur le cours ECR : La Religion sans confession

Médiaspaul vient de publier un nouvel ouvrage collectif intitulé La Religion sans confession qui rassemble des opinions diverses sur le controversé programme d'éthique et de culture religieuse (ECR).

Selon Médiaspaul, « En septembre 2008, les écoles québécoises ont pris le virage d’un enseignement culturel et neutre des différentes religions. » Cette neutralité est contestée par les opposants au cours ECR, pas par Médiaspaul apparemment.

On retrouve dans ce livre six témoignages, six regards différents sur le programme ECR.

Sylvain Fournier, président de l’Association en éthique et culture religieuse (AQECR) enseigne le cours ECR et milite pour son imposition.

En juin 2010, un juge de la Cour supérieure du Québec créait la surprise chez les partisans de l'imposition du programme ECR en donnant raison à l’école secondaire jésuite Loyola, qui réclamait le droit de le donner dans un esprit catholique. Paul Donovan, directeur de cette école, explique les raisons qui l'ont poussé à s'opposer à ce nouveau programme qu'on lui demandait d'enseigner de « manière neutre et laïque ».

Alain Gignac offre le triple point de vue d’un père, d’un théologien et d’un conseiller à l’élaboration de manuels scolaires d’éthique et culture religieuse.

Convaincus que le choix de l’éducation religieuse revient d’abord aux parents et non à l'État et ses fonctionnaires, Suzanne Lavallée et son mari ont poursuivi en Cour supérieure une commission scolaire de la région de Drummondville pour obtenir le droit de faire exempter leurs enfants du cours ECR.

Élisabeth Garant explique pourquoi le Centre Justice et Foi, souvent catalogué comme de gauche et « progressiste », dont elle est directrice, appuie la mise en place du cours ECR.

Louis O’Neill, ancien ministre des Affaires culturelles du Québec, professeur émérite de théologie de l’Université Laval et auteur de plusieurs essais traitant de politique et de religion, pose un regard très critique sur le cours.


La Religion sans confession 
Regards sur le cours d'éthique et culture religieuse
Médiaspaul, Montréal, 2011
176 pages
ISBN : 9782894208427
Prix : 22,95 $



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« Investir » dans les garderies rapporterait des impôts

Selon Pierre Fortin, pour chaque dollar investi dans le programme de garderies du Québec, les gouvernements encaissent 1,50 $ en entrées fiscales. Les résultats seraient clairs : environ 1 $ revient à Québec ; le reste va à Ottawa. « C'est un succès financier monstre pour nos gouvernements », affirme-t-il. Si ces calculs sont exacts, il s'agirait surtout d'un succès financier pour le gouvernement fédéral qui récolterait des impôts supplémentaires sans bourse délier.

L'Antagoniste doute de ces calculs :
«[s]i l’on applique cette logique jusqu’au bout, il serait possible de renflouer les coffres du gouvernement en investissant quelques centaines de milliards dans le système de garderie…

Sans blague, tout ce que Pierre Fortin réussit à démontrer c’est qu’il prend les Québécois pour des imbéciles en tentant de leur faire gober de pareilles absurdités.

Depuis que les CPE ont été créés, le nombre de places disponibles est passé de 96 344 à 210 019 ce qui représente une augmentation de 118 %. Par contre, les budgets des CPE sont passés de 417 millions à 1 898 millions de dollars, soit une augmentation de… 355%. Vous avez bien lu, pour augmenter le nombre de places de 188 %, les budgets ont été augmentés de 355 %. Et on voudrait nous faire croire que les garderies sont un investissement intelligent.

Mais il y a pire. Selon Pierre Fortin, le programme de CPE a permis à 70 000 Québécoises de joindre le marché du travail. Faites le calcul, dépenser 1 898 millions de dollars pour créer 70 000 jobs revient à dépenser 27 122$ par emploi ainsi créé.

Et plus fondamentalement, si le programme de CPE rapportait de l’argent au gouvernement, il y a longtemps que ce système aurait été copié dans les autres provinces. Mais je soupçonne que dans les autres provinces, il n’y a pas d’économistes gauchistes pour transformer les dépenses du gouvernement en investissement.

Au Québec quand le gouvernement sort de l’argent de ses coffres, ce n’est jamais une dépense, c’est toujours un investissement. On ne dépense pas en santé, on investit. On ne dépense pas en éducation, on investit. On ne dépense pas en culture, on investit. On ne dépense pas pour refaire les routes, on investit. On ne dépense pas pour un nouveau Colisée, on investit. On ne dépense pas dans les garderies à 7$, on investit. On ne dépense pas dans les régions, on investit.

Et allez savoir pourquoi, malgré tous ses investissements, le Québec accumule les déficits… »

Voir aussi :


Pourquoi autant de garderies dites « illégales » ?

Québec — taux de natalité baisse, coûts de la politique dite familiale augmentent sans cesse




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jeudi 10 mars 2011

L'État tatillon « débusque » des centaines de garderies soudainement « illégales »

Mario Dumont reçoit Martyne Huot, directrice générale du Réseau Familles d'aujourd'hui, pour discuter des quatre-cent soixante-dix-sept garderies « illégales » qui auraient été débusquées par de vaillants fonctionnaires. Garderies qui ont donné satisfaction jusqu'à récemment, elles deviennent illégales parfois en passant de six à 7 enfants (un permis est obligatoire depuis quelques années pour plus de 6 enfants).

(Son est bon, mais image désynchronisée)

Lien sur V Télé (meilleure qualité, mais publicité  d'une vingtaine de secondes)



Un sondage similaire à celui où apparaissait la volonté des Québécois d'avoir plus de choix
dans les programmes de morales et de religion, plutôt que le cours unique d'ECR
 imposé au nom de la diversité


Réseau Familles d'aujourd'hui militent pour
« faire ouvrir de nouvelles places en garderie plus vite. Nous ne montons pas aux barricades ou ne faisons pas de manifestations. Nous tenons simplement à rendre cette loi universelle vraiment universelle et surtout proposer aux parents des choix avantageux pour eux, pour le gouvernement mais surtout et avant tout, avantageux pour les enfants.

« C’est quoi un choix avantageux pour les enfants et les parents? C’est de laisser les parents décider s'ils opteront pour des services de garde éducatifs (CPE) et si tel est le cas, leur assurer une place. Si les parents choisissent de rester avec leur enfant durant ses premières années de vie, qu’ils puissent le faire et toucher une somme raisonnable (bien moindre que le coût d’une place en garderie) ou encore pouvoir embaucher une aide familiale ou une gardienne à la maison et bénéficier d’un crédit d’impôt équivalent sans devoir financer l’État durant près de 16 mois dans certains cas.

« Pour nous, ces options font appel au gros bon sens. Elles sont raisonnables quant aux coûts engendrés (qui devraient déjà être prévus compte tenu de la nature universelle du programme de services de garde éducatifs) mais surtout favorisent un milieu adapté à chaque enfant, répond à plusieurs préoccupations sociales comme les impacts des CPE sur les jeunes poupons, la conciliation travail-famille, les soins des enfants administrés par le parent directement, etc. »

Liens connexes






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ECR — Garçon dysphasique doit assister à quatre cours sur les rites funéraires, il sort en pleurs

Le chroniqueur Richard Martineau s'insurge contre la « maudite machine » éducative :

Juste comme on pense avoir touché le fond, on découvre qu’il y a un autre plancher en dessous.


Rites funéraires plutôt que français et des maths à 11 ans

Lisez cette lettre que j’ai reçue d’un lecteur de la rive Nord de Montréal, il y a quelques jours. On ne sait pas s’il faut rire ou pleurer devant un tel manque de logique…

« Ma copine est mère d'un garçon dysphasique. La dysphasie est caractérisée par un trouble de langage et une difficulté de compréhension. Son fils fréquente donc une école spécialisée en la matière.

« Son enseignante a décidé de donner une série de quatre cours sur les rites funéraires des différentes religions (oui, oui, vous avez bien lu). Je vous fais remarquer qu’on ne s’adresse pas ici à des étudiants de philosophie du collégial, mais bien à des élèves du primaire de 10-11 ans qui ont des difficultés d'apprentissage !

« Le fils de ma copine a un retard à combler sur la moyenne d'environ un an en français et de deux ans en mathématiques. Pourrait-on se concentrer là-dessus au lieu de leur montrer comment les musulmans et les bouddhistes enterrent leurs morts ? »


Le problème n'est pas le cours imposé pour l'administration, c'est l'enfant ou le parent


« Si François Legault veut s'attaquer à l'éducation, continue l’auteur de la lettre, il a tout un travail à faire et je ne crois pas que ça passe par une augmentation de salaire des profs. Il y a d’autres priorités plus pressantes.

« Le garçon de ma copine a beaucoup de difficulté à apprivoiser la mort (je crois que nous ne sommes pas tous égaux devant ce sujet). Résultat : il est sorti des deux premiers cours en pleurant.

« Solution bien caractéristique : on fait intervenir la psycho-éducatrice, parce que le problème n'est pas le choix du cours, mais nooon, c'est la réaction de l’enfant !!! Et si ma copine est en désaccord avec ce cours, elle fait partie du problème (du moins, c'est ce que l'on tente de lui faire croire).

« Bref, pour faire une histoire courte, son garçon ne veut plus aller à l'école le lundi, parce que le lundi, "on parle des morts"… »

Le monde à l'envers

C’est pas aberrant, ça ?

On a complètement perdu le sens des priorités. Au lieu de répondre aux besoins réels de l’enfant, on demande à l’enfant de se conformer à un programme concocté par des « lologues » !

C’est le monde à l’envers.

Cette situation est parfaitement représentative du mal qui ronge le Québec.

Ici, la machine n’est pas au service de l’individu, c’est l’individu qui est au service de la machine.

Le système est tellement gros, tellement lourd et tellement bordélique qu’il a complètement perdu le contact avec les citoyens. C’est un monstre qui tourne à vide, et qui ne se souvient plus pour quelle raison il a été construit.

Honteux

Apprendre à un enfant dysphasique les rites funéraires des autres religions, c’est comme lancer un livre de philosophie à un gars qui se noie.

Et le pire, c’est que si vous n’êtes pas d’accord, c’est VOUS, le problème !

Et après ça, on se demande pourquoi autant de jeunes décrochent et ne veulent plus rien savoir de l’école…

Source : Carnet de Richard Martineau




Il n'y aura pas d'exemption au cours ECR avait promis l'ex-ministre de l'Éducation, Mme Courchesne, car « On ne négocie pas un virage aussi important sans écraser d'orteils » (Le Soleil, 19 avril 2008). Il semble que le machine bureaucratique applique à la lettre ce diktat.


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Jeune écolière revient à la maison : on m'a appris que Dieu, Boudhha et Mahomet c'est la même chose

ECR — Marie s'est fait violer, elle a inventé l'histoire du Saint-Esprit, Joseph a gobé son histoire

ECR — L'ainé des enfants du procès de Drummondville tombe dans les pommes alors qu'on s'apprête à le contre-interroger

mardi 8 mars 2011

Belgique — Une première école secondaire évangélique

Une école secondaire protestante ouvre ses portes, à Monceau. Les réformés (branche plus institutionnelle, plus établie du protestantisme) n’y sont guère favorables.

Un lycée libre évangélique ouvre ses portes, dès septembre, à Monceau-sur-Sambre. C’est une première, en Communauté française (Wallonie et Bruxelles), où on ne dénombrait jusqu’à présent que trois écoles primaires de confession protestante : les Tournesols à Anderlecht, les Cèdres à Colfontaine, et l’Alliance à Monceau.

C’est ce dernier établissement qui a introduit une demande de reconnaissance officielle à la Communauté française pour étendre ses activités au degré secondaire. A l’instar de l’école musulmane en projet à Molenbeek.

Dans le primaire, d’autres ouvertures d’établissements évangéliques sont annoncées pour la rentrée : à Mouscron et à Charleroi. Liège pourrait suivre, dans les prochains mois…

Ces initiatives sont généralement portées par des regroupements d’églises évangéliques. Les projets scolaires répondent aux obligations gouvernementales, mais affichent clairement leur parti pris confessionnel.




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