lundi 28 mars 2022

Plus aucun professeur d'histoire du Québec à l'université de Montréal ? (m à j)

Une polémique est née autour de cette question soulevée par Mario Dumont.


Depuis quelques années, des gens du monde des sciences sociales se questionnent sur le fait que l’Université de Montréal n’aurait plus de professeur spécialiste de l’histoire du Québec. Rien sur le parcours d’un peuple parlant français contre vents et marées, des plaines d’Abraham jusqu’au rapport Durham, de la Confédération jusqu’à aujourd’hui.

La plus grande université francophone en Amérique embauche des experts de l’histoire qui étudient tous les thèmes populaires dans le mouvement woke, des spécialistes de l’histoire de tous les coins de la planète, mais aucun historien de l’histoire du Québec...

Pourtant, l’Université de Montréal a accueilli en ses rangs plusieurs grands historiens du Québec. Des piliers comme Maurice Séguin et Michel Brunet, qui ont documenté les effets de la Conquête sur les Canadiens français. Ou Guy Frégault qui a scruté notre histoire nationale en plus de mettre la loupe sur le rôle de grands personnages du passé québécois.

Il faut sans doute se pencher sur le financement fédéral (pardon canado-anglais) de la recherche et des chaires de professeur dans les universités québécoises...

Source : Journal de Montréal, Mario Dumont


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mario Dumont a raison. Le débat n'est pas de savoir s'il existe des historiens qui s'intéressent à l'histoire du Québec à l'Université de Montréal, mais si l'Université tolère encore des historiens nationalistes. La réponse est un non tonitruant. Les historiens mentionnés dans ce tweet sont des oikophobes assumés. Ils n'étudient plus les francophones, sauf pour les culpabiliser. On peut lire ce compte-rendu d'un récent atelier offert à l'Université pour s'en convaincre : https://histoireengagee.ca/retour-sur-latelier-le-colonialisme-dimplantation-au-quebec-un-impense-de-la-recherche-25-26-novembre-20211/ . Sur les sept historiens mentionnés, aucun n'étudie les luttes politiques ou sociales des francophones. Deux seuls s'intéressent à l'histoire du XXe siècle. L'une (Michèle Dagenais) travaille surtout sur l'histoire de l'environnement, l'autre (Catherine Larochelle) veut nous convaincre de notre passé raciste et colonialiste. Ce n'est pas pour rien que ses travaux retiennent l'attention des chroniqueurs de La Presse : https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2022-01-09/un-racisme-partage.php .