La ministre de la Santé du Québec Danielle McCain (ci-contre) souhaite que plus de médecins québécois pratiquent des avortements tardifs, alors qu’un rapport commandé par le Collège des médecins évoque en ce domaine des services insuffisants et désorganisés.
Le rapport du groupe de travail en éthique clinique du Collège des médecins, dont le quotidien La Presse fait état, dresse le portrait de services peu accessibles pour les avortements durant le troisième trimestre de grossesse. On y décrit des femmes enceintes qui sont refusées par plusieurs hôpitaux et des médecins qui sont stigmatisés s’ils pratiquent de tels avortements.
Interrogée à ce sujet à l’Assemblée nationale mercredi, la ministre de la Santé et des Services sociaux s’est dite consciente du problème. « Quelques médecins le font ; on voudrait qu’il y en ait un peu plus », a-t-elle déclaré.
Elle a dit envisager « une équipe additionnelle » pour accroître le nombre d’avortements subventionnés au Québec. Il ne s’agirait pas d’une équipe volante qui se déplacerait d’un établissement à l’autre.
La ministre a rappelé qu’il s’agissait de cas exceptionnels. Elle a précisé que de 10 à 25 femmes vont aux États-Unis chaque année pour subir un avortement tardif. « On veut que le service soit donné au Québec. »
Plusieurs problèmes se posent : des gynécologues sont réticents à pratiquer un avortement aussi tardif ; ils sont donc peu nombreux à le faire. Et ceux qui le font sont parfois stigmatisés, indique-t-on dans le rapport commandé par le Collège des médecins.
Le Canada est l’un des seuls pays au monde où l’avortement n’est pas balisé ni encadré. C’est le seul pays membre de l’OCDE qui n’a aucune loi sur l’avortement.
Selon un sondage Angus Reid datant de mai 2018, une majorité de Canadiens (61 %) étaient d’accord avec la formulation suivante : « Il devrait y avoir des lois encadrant l’avortement, en particulier en ce qui a trait aux avortements tardifs ». En fait, ce sondage a révélé que les femmes étaient plus favorables que les hommes à la restriction des avortements. Près des deux tiers (64 %) des femmes étaient favorables à certaines restrictions légales à l’avortement contre 56 % des hommes.
Dans les pays européens, la loi précise que les femmes peuvent avorter jusqu’à X semaines. Ce n’est pas le cas au Canada où l’avortement peut légalement avoir lieu jusqu’à quelques instants avant la naissance. Ajoutons que le Québec considère ces avortements comme des soins de santé pleinement remboursés par le Trésor public.
Le rapport du groupe de travail en éthique clinique du Collège des médecins, dont le quotidien La Presse fait état, dresse le portrait de services peu accessibles pour les avortements durant le troisième trimestre de grossesse. On y décrit des femmes enceintes qui sont refusées par plusieurs hôpitaux et des médecins qui sont stigmatisés s’ils pratiquent de tels avortements.
Interrogée à ce sujet à l’Assemblée nationale mercredi, la ministre de la Santé et des Services sociaux s’est dite consciente du problème. « Quelques médecins le font ; on voudrait qu’il y en ait un peu plus », a-t-elle déclaré.
Elle a dit envisager « une équipe additionnelle » pour accroître le nombre d’avortements subventionnés au Québec. Il ne s’agirait pas d’une équipe volante qui se déplacerait d’un établissement à l’autre.
La ministre a rappelé qu’il s’agissait de cas exceptionnels. Elle a précisé que de 10 à 25 femmes vont aux États-Unis chaque année pour subir un avortement tardif. « On veut que le service soit donné au Québec. »
Plusieurs problèmes se posent : des gynécologues sont réticents à pratiquer un avortement aussi tardif ; ils sont donc peu nombreux à le faire. Et ceux qui le font sont parfois stigmatisés, indique-t-on dans le rapport commandé par le Collège des médecins.
Le Canada est l’un des seuls pays au monde où l’avortement n’est pas balisé ni encadré. C’est le seul pays membre de l’OCDE qui n’a aucune loi sur l’avortement.
Selon un sondage Angus Reid datant de mai 2018, une majorité de Canadiens (61 %) étaient d’accord avec la formulation suivante : « Il devrait y avoir des lois encadrant l’avortement, en particulier en ce qui a trait aux avortements tardifs ». En fait, ce sondage a révélé que les femmes étaient plus favorables que les hommes à la restriction des avortements. Près des deux tiers (64 %) des femmes étaient favorables à certaines restrictions légales à l’avortement contre 56 % des hommes.
Dans les pays européens, la loi précise que les femmes peuvent avorter jusqu’à X semaines. Ce n’est pas le cas au Canada où l’avortement peut légalement avoir lieu jusqu’à quelques instants avant la naissance. Ajoutons que le Québec considère ces avortements comme des soins de santé pleinement remboursés par le Trésor public.
Source : Presse Canadienne
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