En Alsace et en Moselle, des cours particuliers sont dispensés dans les écoles. À Bischwiller (Bas-Rhin), les écoliers reçoivent un enseignement religieux. Il peut être axé catholique, protestant ou israélite. Les élèves dispensés à la demande des parents suivent de leur côté un cours de morale.
Une heure par semaine, les enfants plongent dans les références bibliques avec l'intervenante du cours protestant. « J'ai appris qu'on doit vivre ensemble, qu'on doit se serrer les coudes et que Jésus nous soutient », récite une élève. L'intervenante du cours catholique se défend de tout prosélytisme : « le but est de leur apprendre différentes choses et d'avoir une ouverture d'esprit sur les différentes religions ».
« Un enseignement complémentaire, un autre point de vue »
Pour Myriam Eber, directrice de l'école élémentaire Erlenberg, ces cours font partie de l'identité alsacienne. « Ce n'est pas en opposition avec la laïcité. C'est un enseignement complémentaire, un autre point de vue », confie-t-elle à France 3. De nombreux parents apprécient, d'autres s'y opposent et estiment que cet enseignement n'a pas sa place à l'école. Il y a 15 ans, 70 % des élèves suivaient ces cours. Ils ne sont plus que 53 % aujourd'hui.
Le reportage ne dit pas combien de ces enfants sont désormais musulmans ni quels cours ils suivent, s'ils en suivent un.
Une heure par semaine, les enfants plongent dans les références bibliques avec l'intervenante du cours protestant. « J'ai appris qu'on doit vivre ensemble, qu'on doit se serrer les coudes et que Jésus nous soutient », récite une élève. L'intervenante du cours catholique se défend de tout prosélytisme : « le but est de leur apprendre différentes choses et d'avoir une ouverture d'esprit sur les différentes religions ».
« Un enseignement complémentaire, un autre point de vue »
Pour Myriam Eber, directrice de l'école élémentaire Erlenberg, ces cours font partie de l'identité alsacienne. « Ce n'est pas en opposition avec la laïcité. C'est un enseignement complémentaire, un autre point de vue », confie-t-elle à France 3. De nombreux parents apprécient, d'autres s'y opposent et estiment que cet enseignement n'a pas sa place à l'école. Il y a 15 ans, 70 % des élèves suivaient ces cours. Ils ne sont plus que 53 % aujourd'hui.
Le reportage ne dit pas combien de ces enfants sont désormais musulmans ni quels cours ils suivent, s'ils en suivent un.
1 commentaire:
Bonjour,
Les cours de religion obligatoires remontent à l'occupation de l'Alsace-Moselle par les allemands entre 1870 et 1918 où des lois votées dans la France de l'intérieur ( expression alsacienne) à ce moment là ne sont pas valables.
Il y a un concordat qui a été signé par l'état et qui permet d'avoir des particularismes propres à l'Alsace-Moselle: régime de sécurité social proche de celui mis en place par Bismarck, loi des associations et surtout la loi de séparation de l'église et de l'état n'est pas applicable.
Seules les trois religions qui avaient cours au début du 20° siècle sont reconnues.
L'Alsace est l'est des berceaux du protestantisme et y est encore très vivant.
Il y a en effet un grand lobbying de la part des musulmans qui veulent les mêmes droits, surtout lorsque leurs enfants sont majoritaires dans une école.
La religion catholique, en France comme dans beaucoup d'endroits a totalement baissé les bras ou plutôt les ouvre en grands à l'Islam.
Le mot d'ordre dans les écoles de l'enseignement catholique c'est de ne surtout pas faire de prosélytisme, le catéchisme ne les concerne plus.
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