Pour le ministre de l'Éducation, François Blais, il n'y a pas de « droit à l'éducation »; il n'y a qu'un don fait par les contribuables pour l'éducation. Par conséquent, il y a ceux et celles qui refusent ce don, et ceux qui veulent en bénéficier. Ceux qui le refusent ne peuvent empêcher les autres d'en bénéficier.
Les journalistes semblent pourtant interroger le ministre à répétition sur un prétendu droit « de grève » des étudiants. Le site de Radio-Canada opposait aussi au recteur de l'UQAM des votes de "grève étudiante" ce matin : « Robert Proulx réitère que l'UQAM est tenue de donner ses cours, malgré les votes de grève pris par certaines associations étudiantes. »
Les journalistes semblent pourtant interroger le ministre à répétition sur un prétendu droit « de grève » des étudiants. Le site de Radio-Canada opposait aussi au recteur de l'UQAM des votes de "grève étudiante" ce matin : « Robert Proulx réitère que l'UQAM est tenue de donner ses cours, malgré les votes de grève pris par certaines associations étudiantes. »
1 commentaire:
Fort éloquente et judicieuse cette définition de l'éducation comme « don ». Des contribuables se sacrifient pour que d'autres puissent étudier. Dans mon essai, le Devoir à l'éducation, je n'avais pas envisagé cette avenue. Elle mérite d'être explicitée. Ce dont je m'apprête à faire.
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