De nombreuses études indiquent qu’aujourd’hui environ 1 à 3 % des enfants nés sont illégitimes. Mais notre époque en est une de contraception efficace et à la paternité coûteuse, de sorte que nombre de biologistes et de sociologues pensent que, s'ils pouvaient seulement remonter quelques siècles, les choses auraient été très différentes et que les taux d'illégitimité étaient plus importants par le passé.
Les résultats d’une étude récemment publiée dans les Proceedings of the Royal Society suggèrent toutefois que le taux d’enfants illégitimes en Europe n’était pas plus important il y a quelques siècles. Si Maarten Larmuseau et son équipe à l'Université catholique de Louvain (KUL) en Belgique ont raison, alors les naissances illégitimes n’ont jamais été communes en Flandre, car dans les siècles passés seul un homme marié sur 50 portait des cornes.
Le docteur Larmuseau (ci-contre) est arrivé à cette conclusion en étudiant les chromosomes Y d’hommes dont la généalogie officielle est bien connue. Les chromosomes Y portent le gène responsable du processus d’androgénisation du fœtus. Ils sont exclusivement transmis de père en fils. Ils sont également spéciaux parce que la plus grande partie de leur ADN demeure intact, car il n’est pas affecté par le processus d’enjambement (ou d’entrecroisement) qui contribue au brassage génétique lorsque le sperme (ou les ovules) se forme. On peut donc facilement les retracer au fil des générations à l’aide de marqueurs ADN appelés polymorphismes nucléotidique (SNP).
Après avoir étudié la généalogie officielle de plus de 1.000 hommes et comparer, quand c’était possible, les chromosomes Y d’hommes qui avaient officiellement un ancêtre paternel commun il y a au moins sept générations, le docteur Larmuseau et son équipe ont été en mesure de confronter cette généalogie de papier avec la réalité biologique grâce à ces SNP. Le résultat de ce dépouillement est que seul près de 1% des hommes (et donc, vraisemblablement, des femmes aussi) étaient des bâtards, même à une époque où la contraception moderne n'était pas disponible.
Dans une deuxième étude du docteur Larmuseau portant sur les descendants d'immigrés français du XVIe siècle dans les Flandres, ce taux d’illégitimité était à nouveau de 2 %, une valeur similaire au taux de « paternité hors couple » moderne. Ce qui suscite des questions pour certains sociologues. Car si l’adultère était aussi répandu à l'époque que les données actuelles suggèrent qu'il l'est aujourd’hui, comment se fait-il qu’ils aient conçu aussi peu d’enfants illégitimes ?
Il se pourrait que l’hypothèse que nos ancêtres aient été aussi adultères que nos contemporains soit fausse et que l'un des effets de la contraception moderne ait été de libérer des instincts réprimés par le passé par crainte des conséquences. Ou se pourrait-il que l’efficacité de la contraception moderne soit surfaite et que les anciennes méthodes de planification familiale, comme le respect du cycle menstruel de la femme, étaient plus efficaces qu’on ne le pense aujourd’hui.
Les résultats d’une étude récemment publiée dans les Proceedings of the Royal Society suggèrent toutefois que le taux d’enfants illégitimes en Europe n’était pas plus important il y a quelques siècles. Si Maarten Larmuseau et son équipe à l'Université catholique de Louvain (KUL) en Belgique ont raison, alors les naissances illégitimes n’ont jamais été communes en Flandre, car dans les siècles passés seul un homme marié sur 50 portait des cornes.
Le docteur Larmuseau (ci-contre) est arrivé à cette conclusion en étudiant les chromosomes Y d’hommes dont la généalogie officielle est bien connue. Les chromosomes Y portent le gène responsable du processus d’androgénisation du fœtus. Ils sont exclusivement transmis de père en fils. Ils sont également spéciaux parce que la plus grande partie de leur ADN demeure intact, car il n’est pas affecté par le processus d’enjambement (ou d’entrecroisement) qui contribue au brassage génétique lorsque le sperme (ou les ovules) se forme. On peut donc facilement les retracer au fil des générations à l’aide de marqueurs ADN appelés polymorphismes nucléotidique (SNP).
Après avoir étudié la généalogie officielle de plus de 1.000 hommes et comparer, quand c’était possible, les chromosomes Y d’hommes qui avaient officiellement un ancêtre paternel commun il y a au moins sept générations, le docteur Larmuseau et son équipe ont été en mesure de confronter cette généalogie de papier avec la réalité biologique grâce à ces SNP. Le résultat de ce dépouillement est que seul près de 1% des hommes (et donc, vraisemblablement, des femmes aussi) étaient des bâtards, même à une époque où la contraception moderne n'était pas disponible.
Dans une deuxième étude du docteur Larmuseau portant sur les descendants d'immigrés français du XVIe siècle dans les Flandres, ce taux d’illégitimité était à nouveau de 2 %, une valeur similaire au taux de « paternité hors couple » moderne. Ce qui suscite des questions pour certains sociologues. Car si l’adultère était aussi répandu à l'époque que les données actuelles suggèrent qu'il l'est aujourd’hui, comment se fait-il qu’ils aient conçu aussi peu d’enfants illégitimes ?
Il se pourrait que l’hypothèse que nos ancêtres aient été aussi adultères que nos contemporains soit fausse et que l'un des effets de la contraception moderne ait été de libérer des instincts réprimés par le passé par crainte des conséquences. Ou se pourrait-il que l’efficacité de la contraception moderne soit surfaite et que les anciennes méthodes de planification familiale, comme le respect du cycle menstruel de la femme, étaient plus efficaces qu’on ne le pense aujourd’hui.
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