lundi 8 août 2011

Israël — privatisation croissante de l'éducation

Confronté aux mêmes difficultés financières qu'ailleurs, l'État-providence est remis en question en Israël. Trois priorités caractérise cette plus grande responsabilisation fiscales des citoyens : la réduction du secteur public, la baisse de la pression fiscale et l’encouragement au secteur privé.

Résultat : les écoles font appel aux parents d’élèves pour financer une partie de leurs activités, les caisses de maladie font payer les malades pour l’achat de médicaments tandis que les crédits bancaires pour accéder à la propriété ont remplacé les prêts hypothécaires subventionnés.

La privatisation des services publics entamée en 2001 a d’abord concerné le système éducatif : alors que le nombre d’élèves a augmenté de 7 % entre 2001 et 2005, le budget affecté aux heures d’enseignement a diminué de 15 %. Pour faire face aux défaillances de l’État, la part des ménages dans le financement de l’éducation va en s’accroissant, alors que la gratuité de l’enseignement jusqu’à 16 ans deviendrait de plus en plus relative.

Les directeurs d’école se trouvent dans l’obligation de rechercher d'autres sources de financement pour assurer des activités réalisées dans le cadre scolaire, et les parents sont mis à contribution pour ne pas subir une baisse de la qualité ou de la quantité des services fournis à leurs enfants. Dorénavant, plus du quart des dépenses nationales d’éducation est financé par des sources privées, c’est-à-dire principalement par les parents d’élèves et les étudiants. La réduction continue des heures d’enseignement a obligé aussi les parents à accroître leur budget pour des activités extrascolaires, cours particuliers et clubs divers.

Source : CCFI




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