Plus de 13 ans après leur création, les Centres de la petite enfance (CPE) n'ont toujours pas atteint un de leurs objectifs déclarés : l'améliorer des performances scolaires des enfants. C'est en effet ce que déplore un chercheur qui dresse un dur portrait des garderies dites à 7 $. (Le coût quotidien d'une place de CPE est en réalité proche de 50 $ quand on ajoute les subventions gouvernementales.)
« Si ce n'est pas un échec, c'est, à tout le moins, un demi-échec. Quand les CPE ont été créés, on promettait qu'ils favoriseraient le développement des enfants pour qu'ils performent mieux à l'école, par la suite. Ce n'est jamais arrivé », déplore Pierre Lefebvre dans les colonnes du Journal de Montréal, professeur au Département de sciences économiques de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Ce dernier a brossé un portrait très négatif des « garderies à 7 $ », lors de la présentation de son étude sur les « enfants des CPE », hier, au congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS, anciennement l'Association canadienne française pour l'avancement des sciences).
En comparant les résultats de jeunes Québécois et Canadiens âgés de moins de cinq ans à différents tests réalisés entre 1994 et 2006, le chercheur est arrivé à la conclusion que la politique familiale de Québec n'avait nullement amélioré leurs scores de développement cognitif.
Politique ruineuse qui élimine les autres choix
« Avec sa politique universelle d'éducation et de soins à la petite enfance, le gouvernement souhaitait réduire les disparités entre les enfants, explique Pierre Lefebvre. Ça n'a pas été du tout le cas. Pourtant, énormément d'argent a été mis dans les services de garde. La preuve, c'est qu'on y investira plus de 2,4 milliards de dollars en 2010-2012. » Notons que la politique est universelle pour autant qu'il y ait de la place de garderies (ce qui n'est pas le cas) et que les parents préfèrent que des fonctionnaires gardent leurs enfants plutôt qu'eux-mêmes ou des membres de leur famille.
Selon M. Lefebvre, les CPE ne parviennent pas à des résultats probants, en dépit de l'importance des sommes investies, pour des raisons inhérentes aux centres de la petite enfance.
« Il y a un sérieux problème de qualité. J'irais même jusqu'à dire que la qualité est très basse, dans les garderies, que ce soit au niveau de la formation du personnel ou, encore, des interactions entre les éducatrices et les enfants », affirme-t-il. Pour ce carnet cela n'a rien d'étonnant : les garderies sont un moyen bon marché de garder beaucoup d'enfants, pas d'offrir la même attention qu'une mère donnerait à un ou deux de ses enfants en bas âge.
Ce n'est pas la première étude qui met en doute les bénéfices pédagogiques supposés des garderies. C'est ainsi qu'une étude de l’Université de Cambridge portant sur l’éducation à l’école primaire recommande que la scolarisation formelle des enfants ne commence qu’à l’âge de six ans, c’est-à-dire un an plus tard que la norme actuelle au Royaume-Uni.
Cette étude de 608 pages, la « Cambridge Primary Review », basée sur 28 enquêtes et 1052 observations écrites par 14 auteurs, 66 consultants en recherche et un conseil consultatif, affirme qu’il n’y a aucune preuve que l’enseignement formel ait bénéficié aux jeunes enfants, et que d’introduire des enfants à l’âge de cinq dans la structure et la discipline d’une salle de classe pourrait même être nocif. Le rapport de l’Université Cambridge corrobore une étude précédente, rendue publique en 2007 par le Curriculum, Evaluation and Management Center (CEM) de l’Université Durham, et présentée à la conférence de l’Association européenne pour l’apprentissage et l’Instruction (EARLI).
L’étude Durham avait trouvé qu’en dépit des grands changements advenus ces quinze dernières années dans l'éducation préscolaire au Royaume-Uni, le développement et les compétences des enfants au début de leur scolarisation ne diffèrent pas aujourd'hui de ce qu'ils étaient avant l'introduction du programme de la petite enfance.
Ces résultats confirment l’évaluation du programme SureStart effectuée en 2005; celle-ci n’avait également trouvé aucune amélioration globale chez les enfants des milieux défavorisés qui constituaient les cibles de ce programme à son origine.
Cet échec pédagogique ne serait pas le seul fait du Québec ou du Royaume-Uni. En effet, pour Jonas Himmelstrand, auteur et fondateur de l'Institut Mireja, le système de garderie universel en Suède forme des enfants moins instruits. La Suède a mis en place un système de garderies universel en 1975. Or, depuis le début des années 90, on observe une baisse de la Suède dans les classements scolaires internationaux, une augmentation des conséquences négatives pour les enfants et les adolescents tant dans le domaine de la santé et que du comportement.
Échec social : troubles comportementaux et problèmes de santé
Selon une étude de l'Université de Montréal publiée en 2009, près de 15 % des Québécois de moins de 6 ans souffrent de degrés atypiques de dépression (pas nécessairement majeure) et d'anxiété.
Les bambins sont particulièrement vulnérables lorsqu'ils se voient séparés de la personne qui prenait soin d'eux, notait une pédopsychiatre interrogée par La Presse de Montréal sur ce sujet.
Les enfants issus de familles nanties ou de la classe moyenne sont trois fois plus susceptibles d'être touchés par la dépression que ceux de milieux défavorisés.
La psychologue et chercheuse Lise Bergeron est arrivée à cette conclusion surprenante au terme de l'Enquête sur la santé mentale des jeunes Québécois. Des chercheurs new-yorkais ont observé le même phénomène.
Rappelons que des études antérieures ont démontré des désavantages notables liés à une garde trop précoce des enfants d'âge préscolaire. C'est ainsi que le Bureau national de recherche économique, un organisme renommé de recherche des États-Unis, avait publié en 2005 parmi une des études les plus complètes sur le système de garderie du Québec. Dans leur résumé, les professeurs d'économie Michael Baker, Jonathan Gruber et Kevin Milligan écrivent que l'introduction de ce programme a eu des conséquences négatives autant sur les parents que sur les enfants :
Certains prétendent que les garderies d'État ont participé du très léger rebond démographique du Québec baptisé « mini-baby-boom ». Or plusieurs faits militent contre cette interprétation : d'une part, le reste du Canada a également connu une certaine augmentation de la natalité sans ce programme ruineux (il était de 1,68 enfant par femme au Canada en 2008, contre 1,70 au Québec en 2010) qui ne récompense que les femmes qui retournent au travail, d'autre part, malgré des coûts toujours croissants le taux de fécondité des femmes québécoises a diminué ces deux dernières années.
Encourager les mères à travailler, les décourager d'adopter un modèle « rétrograde »
La politique familiale instaurée par les péquistes aurait toutefois l'effet d'encourager (ou de forcer puisque les allocations universelles permettant un autre choix ont été supprimées) le travail des femmes. On peut d'ailleurs se demander si ce n'est pas là le véritable but de cette politique qui devait remplacer la politique de l'allocation à la naissance qui elle était universelle et coûtait nettement moins cher (près de 10 fois moins cher) pour une hausse semblable de la natalité observée récemment au Québec.
La ministre de la Famille et de l'Enfance de l'époque, Nicole Léger (PQ), avait alors qualifié ce programme « d'échec lamentable ». Le diagnostic peu nuancé de la ministre Léger s'expliquait sans doute par des réticences fréquentes exprimées par le Conseil de la femme à toute politique nataliste efficace. En 1982, Claire Bonenfant, la très féministe présidente du Conseil de la Femme, s'était interrogée, au sujet d'une politique avec de timides conséquences natalistes : « Cette politique sera-t-elle une politique nataliste déguisée cherchant à nous retourner aux berceaux et aux fourneaux ou bien se présente-t-elle comme une politique de justice sociale ? »
Les CPE devaient donc d'abord s'assurer que les femmes ne retournent pas aux berceaux et aux fourneaux, mais qu'elles travaillent. Il est d'ailleurs étonnant qu'un parti nationaliste et socialiste ait trouvé là une priorité pour un peuple très minoritaire. On comprend mieux que certains employeurs s'en soient réjouis : ils avaient accès à une main d'oeuvre supplémentaire exerçant probablement une pression à la baisse sur les salaires subventionnée pour ce faire par l'État.
« Les chiffres le démontrent clairement, signale le professeur Lefebvre. Le taux de participation de la main-d'œuvre a grimpé de 55 %, en 1994, à 74 %, en 2006. On ne remarque pas une prog ression aussi rapide en Ontario. »
Toutefois, ces avancées viennent avec leur lot d'inconvénients, rappelle M. Lefebvre. «Les enfants arrivent très tôt à la garderie et y passent énormément de temps. C'est intensif et pas nécessairement recommandé, dans le cas des jeunes enfants», précise le chercheur.
Le système des CPE nécessite une «rénovation» en profondeur, croit Pierre Lefebvre. «Dans l'opinion publique, on trouve généralement formidable la politique familiale du gouvernement, car elle permet à plusieurs femmes de travailler à temps complet. Dans les faits, les résultats ne sont pas là, au niveau du développement des enfants. Au mieux, la politique n'a pas d'effet sur eux et, au pire, de légers effets négatifs. »
Voir aussi
Une juge force des parents à socialiser leurs enfants dans une garderie d'État« Si ce n'est pas un échec, c'est, à tout le moins, un demi-échec. Quand les CPE ont été créés, on promettait qu'ils favoriseraient le développement des enfants pour qu'ils performent mieux à l'école, par la suite. Ce n'est jamais arrivé », déplore Pierre Lefebvre dans les colonnes du Journal de Montréal, professeur au Département de sciences économiques de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Ce dernier a brossé un portrait très négatif des « garderies à 7 $ », lors de la présentation de son étude sur les « enfants des CPE », hier, au congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS, anciennement l'Association canadienne française pour l'avancement des sciences).
En comparant les résultats de jeunes Québécois et Canadiens âgés de moins de cinq ans à différents tests réalisés entre 1994 et 2006, le chercheur est arrivé à la conclusion que la politique familiale de Québec n'avait nullement amélioré leurs scores de développement cognitif.
Politique ruineuse qui élimine les autres choix
« Avec sa politique universelle d'éducation et de soins à la petite enfance, le gouvernement souhaitait réduire les disparités entre les enfants, explique Pierre Lefebvre. Ça n'a pas été du tout le cas. Pourtant, énormément d'argent a été mis dans les services de garde. La preuve, c'est qu'on y investira plus de 2,4 milliards de dollars en 2010-2012. » Notons que la politique est universelle pour autant qu'il y ait de la place de garderies (ce qui n'est pas le cas) et que les parents préfèrent que des fonctionnaires gardent leurs enfants plutôt qu'eux-mêmes ou des membres de leur famille.
Selon M. Lefebvre, les CPE ne parviennent pas à des résultats probants, en dépit de l'importance des sommes investies, pour des raisons inhérentes aux centres de la petite enfance.
« Il y a un sérieux problème de qualité. J'irais même jusqu'à dire que la qualité est très basse, dans les garderies, que ce soit au niveau de la formation du personnel ou, encore, des interactions entre les éducatrices et les enfants », affirme-t-il. Pour ce carnet cela n'a rien d'étonnant : les garderies sont un moyen bon marché de garder beaucoup d'enfants, pas d'offrir la même attention qu'une mère donnerait à un ou deux de ses enfants en bas âge.
Ce n'est pas la première étude qui met en doute les bénéfices pédagogiques supposés des garderies. C'est ainsi qu'une étude de l’Université de Cambridge portant sur l’éducation à l’école primaire recommande que la scolarisation formelle des enfants ne commence qu’à l’âge de six ans, c’est-à-dire un an plus tard que la norme actuelle au Royaume-Uni.
Cette étude de 608 pages, la « Cambridge Primary Review », basée sur 28 enquêtes et 1052 observations écrites par 14 auteurs, 66 consultants en recherche et un conseil consultatif, affirme qu’il n’y a aucune preuve que l’enseignement formel ait bénéficié aux jeunes enfants, et que d’introduire des enfants à l’âge de cinq dans la structure et la discipline d’une salle de classe pourrait même être nocif. Le rapport de l’Université Cambridge corrobore une étude précédente, rendue publique en 2007 par le Curriculum, Evaluation and Management Center (CEM) de l’Université Durham, et présentée à la conférence de l’Association européenne pour l’apprentissage et l’Instruction (EARLI).
L’étude Durham avait trouvé qu’en dépit des grands changements advenus ces quinze dernières années dans l'éducation préscolaire au Royaume-Uni, le développement et les compétences des enfants au début de leur scolarisation ne diffèrent pas aujourd'hui de ce qu'ils étaient avant l'introduction du programme de la petite enfance.
Ces résultats confirment l’évaluation du programme SureStart effectuée en 2005; celle-ci n’avait également trouvé aucune amélioration globale chez les enfants des milieux défavorisés qui constituaient les cibles de ce programme à son origine.
Cet échec pédagogique ne serait pas le seul fait du Québec ou du Royaume-Uni. En effet, pour Jonas Himmelstrand, auteur et fondateur de l'Institut Mireja, le système de garderie universel en Suède forme des enfants moins instruits. La Suède a mis en place un système de garderies universel en 1975. Or, depuis le début des années 90, on observe une baisse de la Suède dans les classements scolaires internationaux, une augmentation des conséquences négatives pour les enfants et les adolescents tant dans le domaine de la santé et que du comportement.
Échec social : troubles comportementaux et problèmes de santé
Selon une étude de l'Université de Montréal publiée en 2009, près de 15 % des Québécois de moins de 6 ans souffrent de degrés atypiques de dépression (pas nécessairement majeure) et d'anxiété.
Les bambins sont particulièrement vulnérables lorsqu'ils se voient séparés de la personne qui prenait soin d'eux, notait une pédopsychiatre interrogée par La Presse de Montréal sur ce sujet.
Les enfants issus de familles nanties ou de la classe moyenne sont trois fois plus susceptibles d'être touchés par la dépression que ceux de milieux défavorisés.
La psychologue et chercheuse Lise Bergeron est arrivée à cette conclusion surprenante au terme de l'Enquête sur la santé mentale des jeunes Québécois. Des chercheurs new-yorkais ont observé le même phénomène.
Rappelons que des études antérieures ont démontré des désavantages notables liés à une garde trop précoce des enfants d'âge préscolaire. C'est ainsi que le Bureau national de recherche économique, un organisme renommé de recherche des États-Unis, avait publié en 2005 parmi une des études les plus complètes sur le système de garderie du Québec. Dans leur résumé, les professeurs d'économie Michael Baker, Jonathan Gruber et Kevin Milligan écrivent que l'introduction de ce programme a eu des conséquences négatives autant sur les parents que sur les enfants :
« [N]ous avons découvert des preuves frappantes que les enfants ont subi des détériorations dans un éventail d'aspects comportementaux et liés à la santé, allant de l'agression aux aptitudes motrices et sociales en passant par la maladie. Notre analyse suggère aussi que le nouveau programme de garderie a mené à des pratiques parentales plus hostiles et moins cohérentes ainsi qu'à une détérioration de la santé parentale et des relations parentales. »Impact très incertain sur la natalité
Certains prétendent que les garderies d'État ont participé du très léger rebond démographique du Québec baptisé « mini-baby-boom ». Or plusieurs faits militent contre cette interprétation : d'une part, le reste du Canada a également connu une certaine augmentation de la natalité sans ce programme ruineux (il était de 1,68 enfant par femme au Canada en 2008, contre 1,70 au Québec en 2010) qui ne récompense que les femmes qui retournent au travail, d'autre part, malgré des coûts toujours croissants le taux de fécondité des femmes québécoises a diminué ces deux dernières années.
Encourager les mères à travailler, les décourager d'adopter un modèle « rétrograde »
La politique familiale instaurée par les péquistes aurait toutefois l'effet d'encourager (ou de forcer puisque les allocations universelles permettant un autre choix ont été supprimées) le travail des femmes. On peut d'ailleurs se demander si ce n'est pas là le véritable but de cette politique qui devait remplacer la politique de l'allocation à la naissance qui elle était universelle et coûtait nettement moins cher (près de 10 fois moins cher) pour une hausse semblable de la natalité observée récemment au Québec.
La ministre de la Famille et de l'Enfance de l'époque, Nicole Léger (PQ), avait alors qualifié ce programme « d'échec lamentable ». Le diagnostic peu nuancé de la ministre Léger s'expliquait sans doute par des réticences fréquentes exprimées par le Conseil de la femme à toute politique nataliste efficace. En 1982, Claire Bonenfant, la très féministe présidente du Conseil de la Femme, s'était interrogée, au sujet d'une politique avec de timides conséquences natalistes : « Cette politique sera-t-elle une politique nataliste déguisée cherchant à nous retourner aux berceaux et aux fourneaux ou bien se présente-t-elle comme une politique de justice sociale ? »
Les CPE devaient donc d'abord s'assurer que les femmes ne retournent pas aux berceaux et aux fourneaux, mais qu'elles travaillent. Il est d'ailleurs étonnant qu'un parti nationaliste et socialiste ait trouvé là une priorité pour un peuple très minoritaire. On comprend mieux que certains employeurs s'en soient réjouis : ils avaient accès à une main d'oeuvre supplémentaire exerçant probablement une pression à la baisse sur les salaires subventionnée pour ce faire par l'État.
« Les chiffres le démontrent clairement, signale le professeur Lefebvre. Le taux de participation de la main-d'œuvre a grimpé de 55 %, en 1994, à 74 %, en 2006. On ne remarque pas une prog ression aussi rapide en Ontario. »
Toutefois, ces avancées viennent avec leur lot d'inconvénients, rappelle M. Lefebvre. «Les enfants arrivent très tôt à la garderie et y passent énormément de temps. C'est intensif et pas nécessairement recommandé, dans le cas des jeunes enfants», précise le chercheur.
Le système des CPE nécessite une «rénovation» en profondeur, croit Pierre Lefebvre. «Dans l'opinion publique, on trouve généralement formidable la politique familiale du gouvernement, car elle permet à plusieurs femmes de travailler à temps complet. Dans les faits, les résultats ne sont pas là, au niveau du développement des enfants. Au mieux, la politique n'a pas d'effet sur eux et, au pire, de légers effets négatifs. »
Voir aussi
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8 commentaires:
Bizarrement silence radio sur Radio-Canada sur ce sujet. Et celui des enfants obligés d'être «socialisés» dans les garderies de l'État.
On voit bien la sélectivité.
Pourrait on définir GARDERIE ?
Anonyme curieux ou ergoteur :
Ouvrez un dictionnaire.
Garderie est un nom générique employé pour désigner des modes de garde d'enfants d'âge préscolaire.
ou encore
Établissement spécialisé où l’on garde des enfants en bas âge.
Les garderies existent aussi chez les oies, quelques adultes gardant un troupeau d'oisons de plusieurs nichées,sauf que... les oisons n'ont pas les mêmes besoins d'attention et d'affection pour leur développement que les petits d'hommes.
Anastasie a dit…
Bizarrement silence radio sur Radio-Canada sur ce sujet. Et celui des enfants obligés d'être «socialisés» dans les garderies de l'État.
On voit bien la sélectivité.
Merci Anastasie ! Parfois je me crois seul à déceler cette sélectivité de Radio-Canada dans tous les sujets.
Jespère que le gouvernement fédéral va les forcer à retrouve un semblant d'objectivité en coupant leur budget.
Oui à l'information en français, mais NON à la propagande gauchiste-syndicaliste-féministe de Radio-Canada!
Il serait bon par contre de rappeler que le programme de subvention actuel peut également être employé pour rembourser une part des frais encourus par une gardienne à la maison (le montant est ramené le plus près possible de 7$ par jour, en fonction d'un barème salarial). Ce choix alternatif est souvent oublié alors qu'il permet une relation suivie, stable et significative entre l'enfant et sa gardienne, le tout dans le confort de son foyer (fini le réveil forcé et le voiturage de bébé le matin). Les horaires sont flexibles et permettent le retour progressif au travail et l'équilibre travail-famille (si le travail le permet aussi bien sûr). Pensons-y...
"Il serait bon par contre de rappeler que le programme de subvention actuel peut également être employé pour rembourser une part des frais encourus par une gardienne à la maison "
Il serait bon de rappeler qu'il s'agit toujours de PAYER DES TIERS et pas les parents, pourquoi ???
Il est important de souligner que le mandat des centres de la petite enfance est, avant -tout, de voir au bien-être, à la santé et la sécurité des enfants qui leur sont confiés;
d'offrir un milieu de vie stimulant qui nourrit le développement sur tous les plans, et enfin celle de prévenir l'apparition ultérieure de difficultés d'apprentissage, de comportement ou d'insertion sociale. L'amélioration des performances scolaires des enfants est en fait une mauvaise interprétation du mandat des CPE.
Petite notion d'histoire: les garderies ont d'abord été mises sur pieds pour donner une chance égale à tous les enfants. Les enfants qui en bénéficiaient le plus étaient les enfants issu de milieu socio-économique plus à risque.
Vivant dans une société égalitaire, les services de garde sont offerts à tous les enfants. Il est également important de mentionner qu'une vaste étude longitudinale (JEMVIE) sur les effets de la fréquentation d'un service de garde sur le développement de l'enfant est en cours. Elle fait suite à l'enquête grandir en qualité de 2004.
Certes l'option de payer une gardienne à domicile pourrait être une option intéressante pour plusieurs parents. En contrepartie, les éducatrices à l'enfance ont suivi une formation rigoureuse. Elles sont des professionnelles en ce qui concerne le développement des enfants. Leur compétence et connaissance sont non négligeable pour que le réseau des garderies soit à son plein potentiel.
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