Mise à jour (20 février)
Raymond Gravel s'explique sur le 98,5 FM, écoutez (15 minutes) :
Lien au fichier mp3.
L'abbé Gravel agit sur les émotions en évoquant le spectre d'une hécatombe quand ils parlent des femmes qui « se charcutaient elles-mêmes ». Or, en 1973, avant la décision de la Cour suprême des États-Unis légalisant l'avortement, trente-neuf (39) femmes par an mourraient d'un avortement illégal dans ce pays ([1]). Ce chiffre est d'un peu moins de dix (10) par an aujourd'hui, car si l'avortement légal est plus sûr et la médecine a fait des progrès depuis les années 70, le nombre d'avortements a beaucoup augmenté depuis sa légalisation.
Sur la base des données fournies par Hogan et ses collègues[2], des pays comme le Salvador, le Chili, la Pologne, et le Nicaragua, qui interdisent désormais l'avortement après l'avoir préalablement autorisé, n'ont pas vu leur taux de mortalité maternelle s'aggraver. Il a même baissé. En revanche, l'Afrique du Sud a vu son taux de mortalité maternelle s'aggraver après la légalisation de l'avortement.
Sur la base des données de Statistiques Canada [3] (causes de décès, 1964-2005) dans les 5 ans avant la légalisation de l'avortement en 1969, 44 femmes sont décédées à la suite de complications d'avortements illégaux. Au cours de la même période, toutefois, 23 sont décédées de fausses couches. De la légalisation de l'avortement en 1988 à 2005, 19 femmes sont mortes de complications d'avortements légaux et 10 de fausses couches. On a observé des réductions similaires pour toutes les complications obstétricales. On est donc en droit de conclure que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation de l'avortement. (Source [4])
Le très controversé Raymond Gravel poursuit deux organisations canadiennes en justice pour diffamation. Il demande 500 000 $ en compensation pour « atteinte illégale à sa dignité » et à titre de dommages punitifs. Nous n'avons pas compris ce qui, dans l'esprit évangélique de pardon et de paix, le poussait à engager ces poursuites. Nous sommes, par contre, heureux que Raymond Gravel ait une petite fortune personnelle et puisse ainsi s'offrir les services d'un avocat.
Selon la Gazette de Montréal, lors de sa jeunesse, Raymond Gravel se serait prostitué et aurait travaillé dans un bar homosexuel. À l'âge de seize ans, il aurait quitté la maison pour devenir une escorte masculine. Après avoir travaillé dans les bars gais, il décida d'entrer dans un séminaire en 1982. Il a été prêtre dans la paroisse de La Plaine dans le diocèse de Joliette. Raymond Gravel était signataire d'une lettre de dix-neuf prêtres contestataires de la doctrine sociale de l'Église. Gravel a déjà affirmé dans la revue homosexuelle Fugues que la moitié des prêtres québécois sont homosexuels.
En 2004, il aurait déclaré à la radio (traduction de l'anglais): « Je suis pro-choix et il n'existe aucun évêque sur Terre qui m'empêchera de recevoir la communion, pas même le Pape. »
En 2008, il a défendu l'attribution de la plus haute décoration civile canadienne à Henry Morgentaler dans le Devoir, considéré par les partisans du mouvement pro-vie comme un avorteur en chef.
Dans sa poursuite en justice, Raymond Gravel dit pourtant être contre l'avortement et s'en prend aux responsables de LifeSiteNews et la Campagne Québec-vie pour diffamation en le faisant passer pour un partisan du mouvement « pro-avortement »...
Source : Canadian Catholic News
Plus de détails
Raymond Gravel c. Life Site News – chronologie et sommaire de la défense (15 mars 2012)
Requête en « déclaration de poursuite abusive » à l’encontre de M. Raymond Gravel (11 octobre 2012)
Raymond Gravel s'explique sur le 98,5 FM, écoutez (15 minutes) :
Lien au fichier mp3.
« Morgentaler était certainement contre l'avortement, sauf qu'il voyait les femmes qui se charcutaient elles-mêmes »
« Stephen Harper est avec tous les intégristes »
Raymond Gravel, 18 février 2011
L'abbé Gravel agit sur les émotions en évoquant le spectre d'une hécatombe quand ils parlent des femmes qui « se charcutaient elles-mêmes ». Or, en 1973, avant la décision de la Cour suprême des États-Unis légalisant l'avortement, trente-neuf (39) femmes par an mourraient d'un avortement illégal dans ce pays ([1]). Ce chiffre est d'un peu moins de dix (10) par an aujourd'hui, car si l'avortement légal est plus sûr et la médecine a fait des progrès depuis les années 70, le nombre d'avortements a beaucoup augmenté depuis sa légalisation.
Sur la base des données fournies par Hogan et ses collègues[2], des pays comme le Salvador, le Chili, la Pologne, et le Nicaragua, qui interdisent désormais l'avortement après l'avoir préalablement autorisé, n'ont pas vu leur taux de mortalité maternelle s'aggraver. Il a même baissé. En revanche, l'Afrique du Sud a vu son taux de mortalité maternelle s'aggraver après la légalisation de l'avortement.
Sur la base des données de Statistiques Canada [3] (causes de décès, 1964-2005) dans les 5 ans avant la légalisation de l'avortement en 1969, 44 femmes sont décédées à la suite de complications d'avortements illégaux. Au cours de la même période, toutefois, 23 sont décédées de fausses couches. De la légalisation de l'avortement en 1988 à 2005, 19 femmes sont mortes de complications d'avortements légaux et 10 de fausses couches. On a observé des réductions similaires pour toutes les complications obstétricales. On est donc en droit de conclure que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation de l'avortement. (Source [4])
De gauche à droite, Svend Robinson (ex-NPD), Amir Khadir (QS) et Raymond Gravel lors du gala 2009 du Conseil québécois des gais et lesbiennes |
Selon la Gazette de Montréal, lors de sa jeunesse, Raymond Gravel se serait prostitué et aurait travaillé dans un bar homosexuel. À l'âge de seize ans, il aurait quitté la maison pour devenir une escorte masculine. Après avoir travaillé dans les bars gais, il décida d'entrer dans un séminaire en 1982. Il a été prêtre dans la paroisse de La Plaine dans le diocèse de Joliette. Raymond Gravel était signataire d'une lettre de dix-neuf prêtres contestataires de la doctrine sociale de l'Église. Gravel a déjà affirmé dans la revue homosexuelle Fugues que la moitié des prêtres québécois sont homosexuels.
En 2004, il aurait déclaré à la radio (traduction de l'anglais): « Je suis pro-choix et il n'existe aucun évêque sur Terre qui m'empêchera de recevoir la communion, pas même le Pape. »
En 2008, il a défendu l'attribution de la plus haute décoration civile canadienne à Henry Morgentaler dans le Devoir, considéré par les partisans du mouvement pro-vie comme un avorteur en chef.
Dans sa poursuite en justice, Raymond Gravel dit pourtant être contre l'avortement et s'en prend aux responsables de LifeSiteNews et la Campagne Québec-vie pour diffamation en le faisant passer pour un partisan du mouvement « pro-avortement »...
Source : Canadian Catholic News
Plus de détails
Raymond Gravel c. Life Site News – chronologie et sommaire de la défense (15 mars 2012)
Requête en « déclaration de poursuite abusive » à l’encontre de M. Raymond Gravel (11 octobre 2012)
Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)
13 commentaires:
Merci de nous relayer cette information qu'en effet Radio-Canada ne nous relaiera jamais.
Mais quelle honte pour le Québec!
Lu sur un Forum qui pointe ici :
"fredfrad a écrit:
{...} si radio-canada n'en a pas parlé c'est tout simplement parce que ce n'était pas du tout d'intérêt publique. Voilà tout. Ne cherchez pas de complot où la logique est appliquée."
Le plus hilarant c'est que pour défendre Gravel, un des membres de ce forum pointe vers qui ?????
Radio-Canada... Et pour la même histoire, mais uniquement quand Gravel faisait le mouton et la victime.
Rien sur Radio-Canada parce qu'ici il attaque -- un prêtre ! -- et demande des dommages et intérêt exorbitants !
Mais ce Fred Fard ne veut pas le savoir. Radio-Canada est le Nouvel Évangile.
Propos cités sur un site pro-vie
L'abbé Gravel dénonce la « calomnie »
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/07/12/007-raymond-gravel-propos.shtml
Radio-Canada À la défense (il y a quelques mois) de Raymond Gravel et à l'offensive contre une des deux organisations.
Parlez de la jeunesse de M. Tremblay n,est que du salissage.
Pierre F :
«Parlez [sic] de la jeunesse de M. Tremblay [re-sic Gravel !!!!] n,est que du salissage.»
1) l'abbé Gravel ne cache pas ce passé.
2) Êtes-vous contre la prostitution? Vous êtes un catholique arriéré et coincé ?
3) Êtes-vous contre l'homosexualité? Seriez-vous un homophobe?
4) Que trouvez-vous donc de salissant ?
5) Le passé influence bien sûr les préjugés de l'"abbé" Gravel en matière de sexualité, ce qui lui est aussi reprocher par LifesiteNews.
6) Perso, l'abbé Gravel est un gay qui veut détruire l'Église catholique de l'intérieur en utilisant un discours évangélique extrémiste quand cela lui sied (il faut être ouvert à tout, sauf aux conservateurs).
Tout citoyen qui s'estime victime d'une injustice (dans ce cas-ci de diffamation) a le droit de porter sa cause devant les tribunaux. C'est une règle de notre démocratie.
Le reste n'est que verbiage.
Incroyable de la part d'un prêtre !
Attaquer en justice et demander un demi-million de $ !
Qui ose banaliser cela alors qu'il s'agit d'un débat très légitime (Gravel a cherché la controverse) et en rien ordurier ????
'Tout citoyen qui s'estime victime d'une injustice (dans ce cas-ci de diffamation) a le droit de porter sa cause devant les tribunaux. C'est une règle de notre démocratie.'
Vrai!
'Le reste n'est que verbiage.'
NON! (trop facile)
Pour tout bon chrétien la question est la suivante: 'Que ferait Jésus face à la même situation?'
L'abbé Gravel connait la réponse a cette question.
Lu sur http://gayglobe.us/blog/?p=3160
L’abbé Raymond Gravel semble vouloir poursuivre pour 500,000$ en diffamation quelques groupes qui s’opposent à ses convictions. Il aura du mal à convaincre les tribunaux de la valeur de sa réputation après avoir publié un faux communiqué sur Le Point qui contredisait son entrevue vidéo que voici http://www.gayglobe.us/gravel060310.html
Je lis avec intérêt dans le journal de ce matin que l'abbé Gravel dit qu'il est supporté par des évêques. Si c'est le cas, j'aimerais que ces évêques s'expriment publiquement sur l'action de l'abbé Gravel.
Il faut dire que les évêques du Canada ont eu des déboires avec LifeSiteNews et Québec-vie dans l'affaire Développement et Paix.
http://www.cqv.qc.ca/fr/category/etiquettes/developpement-et-paix
Messieurs les évêques, la parole est a vous. (Je ne retiens pas mon souffle).
Gravel dit qu'il est supporté par des évêques? Je ne suis pas surpris. Autrement, comment expliquer que cet homme puisse être encore prêtre?
Je ne suis pas protestant mais j'avoue qu'il est parfois très difficile de croire que le prêtre agit In persona Christi et que les évêques sont les successeurs des apôtres.
Gravel va probablement gagner sa cause, et faire un gros tabac en donnant son demi-million de dollars à Planned Parenthood!
'Tout citoyen qui s'estime victime d'une injustice (dans ce cas-ci de diffamation) a le droit de porter sa cause devant les tribunaux. C'est une règle de notre démocratie.'
J'y pense! C'est vrai! Ce s'est justement vu dans la Bible... qu'un religieux fasse appel à l'autorité en place pour obtenir justice...
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