Le nouvel examen national de français donne du fil à retordre aux futurs enseignants. Dans certains programmes, à peine un quart des étudiants obtient la note de passage, ce qui cause bien des soucis aux facultés et aux départements d'éducation.
Depuis la rentrée 2010, tous les étudiants en faculté d'éducation doivent se plier au même examen, le Test de certification en français écrit pour l'enseignement (TECFEE, voir description), qui vise à rehausser la maîtrise de la langue française chez ces futurs maîtres. Les étudiants doivent réussir cet examen avant leur troisième stage qui a habituellement lieu pendant la troisième année de leur baccalauréat de quatre ans. Si l'étudiant échoue deux fois cet examen, il est suspendu du programme pour une durée d'un an. Après cette année, il peut tenter une dernière fois cet examen. Un nouvel et donc troisième échec entraîne son exclusion.
À l'Université de Montréal, le taux de réussite global était de 51 % en mai, lorsqu'un premier groupe d'étudiants s'est frotté à l'examen mais il a chuté à 44 % l'automne dernier. À l'Université Laval, le taux de réussite est de 60 % pour le baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire et de 70 % en enseignement secondaire.
À l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), les étudiants qui ont passé l'examen pour la première fois en septembre l'ont réussi à 50 % en adaptation scolaire, à 44 % en enseignement secondaire et à 25 % en enseignement préscolaire et primaire.
Être moins exigeant avec les enseignants qualifiés à l'étranger
Le doyen de l'Université de Montréal est préoccupé par le taux d'échec élevé parmi les étudiants qui ne sont pas francophone de naissance : « Il va certainement falloir envisager quelque chose pour eux. Sinon, à quoi bon faire des mises à niveau d'enseignants qualifiés à l'étranger si on les exclut lorsqu'ils ne maîtrisent pas assez bien le français ? On pourrait leur laisser plus de temps [pour réussir]. Sinon, ça devient un mécanisme d'exclusion sociale. Socialement, on a un problème », a-t-il affirmé.
Source : Le Soleil, Presse canadienne.
Depuis la rentrée 2010, tous les étudiants en faculté d'éducation doivent se plier au même examen, le Test de certification en français écrit pour l'enseignement (TECFEE, voir description), qui vise à rehausser la maîtrise de la langue française chez ces futurs maîtres. Les étudiants doivent réussir cet examen avant leur troisième stage qui a habituellement lieu pendant la troisième année de leur baccalauréat de quatre ans. Si l'étudiant échoue deux fois cet examen, il est suspendu du programme pour une durée d'un an. Après cette année, il peut tenter une dernière fois cet examen. Un nouvel et donc troisième échec entraîne son exclusion.
À l'Université de Montréal, le taux de réussite global était de 51 % en mai, lorsqu'un premier groupe d'étudiants s'est frotté à l'examen mais il a chuté à 44 % l'automne dernier. À l'Université Laval, le taux de réussite est de 60 % pour le baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire et de 70 % en enseignement secondaire.
À l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), les étudiants qui ont passé l'examen pour la première fois en septembre l'ont réussi à 50 % en adaptation scolaire, à 44 % en enseignement secondaire et à 25 % en enseignement préscolaire et primaire.
Être moins exigeant avec les enseignants qualifiés à l'étranger
Le doyen de l'Université de Montréal est préoccupé par le taux d'échec élevé parmi les étudiants qui ne sont pas francophone de naissance : « Il va certainement falloir envisager quelque chose pour eux. Sinon, à quoi bon faire des mises à niveau d'enseignants qualifiés à l'étranger si on les exclut lorsqu'ils ne maîtrisent pas assez bien le français ? On pourrait leur laisser plus de temps [pour réussir]. Sinon, ça devient un mécanisme d'exclusion sociale. Socialement, on a un problème », a-t-il affirmé.
Source : Le Soleil, Presse canadienne.
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3 commentaires:
Votre nouvelle est malheureusement incomplète. L'article du journal le Soleil (22 février 2010), dans lequel vous reprenez votre information, indique bien que les notes sont faibles, oui, mais qu'il y a une amélioration marquante lors du 2e examen. Honnêtement, vous auriez dû le signaler.
Mario B.
Mario B. le billet pointe directement vers l'article du Soleil, on peut y lire plus de détails si l'on veut.
Pour ma part, ce qui me frappe c'est
1) la mauvaise qualité malgré 13 ans d'étude (école primaire + secondaire + cégep).
2) l'exemple de test n'est pas si difficile que cela, quoi que dise le doyen chez Dumont.
3) qu'on pense à rabaisser le niveau pour les professeurs qualifiés à l'étranger.
Au passage, Michelle Courchesne a dit qu'elle n'abaisserait pas la note de passage. Honnêtement, ce billet aurait dû le dire ;-)
ça, c'est le test de français??? Je sais, il y a sûrement d'autres questions, mais si c'est représentatif du test, je ne suis pas impressionnée.
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