mardi 5 janvier 2010

France — Discrimination positive dans les grandes écoles

Les grandes écoles françaises sont des établissements publics d’enseignement supérieur qui recrutent leurs élèves par concours (le bac ne suffit pas) et assurent des formations de haut niveau. On les décrit parfois comme des universités d'élite. Les candidats passent généralement deux ans dans des classes préparatoires pour la plupart publiques qui sélectionnent sur dossier et recommandations après le baccalauréat, avant de présenter aux concours écrits et oraux des grandes écoles.

Le gouvernement Sarkozy veut imposer que 30 % des places dans ces grandes écoles soient réservées à des boursiers sans qu'ils ne doivent réussir les concours obligatoires. La Conférence des grandes écoles désapprouve ce quota de 30 %, car il pourrait entraîner une baisse de niveau. Yazid Sabeg (à gauche), Commissaire à la Diversité et à l’Égalité des chances, s’est élevé contre ce refus et rappelle que « l’ouverture sociale » est une des priorités de la politique éducative.




Le chroniqueur Éric Zemmour commente le dossier, Zemmour est fils d'un ambulancier et d'une femme au foyer sépharades






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2 commentaires:

Josick a dit…

Mes voeux et accessoirement cette réflexion sur l'école, cela tiré de mon dernier post Bonne taille pour la nouvelle décennie ! :

L'école initialement est un enfermement, une mise à l'écart de la vraie vie, écart salvateur car en limitant les paramètres d'un domaine, on peut apprendre à manipuler ce qui reste, à bien s'en servir sans être submergé par une masse de donnée trop importante. Mais comme on n'a rien compris à la valeur féconde de la taille, on a décidé d'ouvrir l'école sur le monde. C'est pour cela que désormais on n'y apprend plus rien qui vaille, que l'école ne vaux plus grand chose.

Josick a dit…

Rébellion ?
Soutien total à la Conférence des Grandes Écoles

Début :
J'ai déjà eu l'occasion d'aborder la question des examens et des concours dans Le puzzle de l'intégration ainsi que sur ce blog. Je ne reviendrai donc pas ici sur les tenants et les aboutissants des passe-droits : la suspicion qui s'abat sur les bénéficiaires de mesures dérogatoires ; l'indispensable légitimité qui aide à la construction d'un sentiment de confiance en soi ; les ressentiments que peuvent éprouver ceux qui ont été écartés, bien que disposant d'un meilleur niveau, au profit d'une personne moins douée ; l'illégalité de la discrimination positive ; l'abandon des classes moyennes ; la rigueur nécessaire dans la formation des ingénieurs appelés à construire des avions, des trains...

Le système des grandes écoles est l'un des rares pans de notre système éducatif qui fonctionne encore, et il faudrait que nos élites le torpillent aussi ? Je rappelle que les copies des concours sont anonymes. Pourquoi imposer un critère qui n'a strictement aucun rapport avec les savoirs ? Au lieu de vouloir abaisser les exigences, nous devons, bien au contraire, les maintenir et sensibiliser les étudiants sur le fait qu'ils doivent être encore plus investis dans leurs apprentissages que ne l'étaient leurs aînés, car pèse à présent fortement sur…