M. Jean-Pierre Proulx, un des pères du cours ECR et de son imposition, n'est pas à court d'idées pour augmenter le contrôle de l'État, limiter le choix des parents et des écoles.
Le Devoir, où il a été journaliste de 1968 à 1974 et de 1980 à 1991, lui a, une nouvelle fois, complaisamment ouvert ses colonnes. Il y parle de « démocratiser » l'enseignement privé. Il faut comprendre par là assurer une mainmise encore plus grande de l'État sur le secteur privé, surtout privé de liberté pédagogique au Québec (voir le cas du collège Loyola par exemple).
Que préconise donc cet ancien président du Conseil supérieur de l'éducation du Québec ?
Il y a fort à parier que les parents trouveraient assez vite des méthodes pour détourner ces contraintes liberticides comme le déménagement vers des banlieues cossues où le recrutement et la sélection se ferait par proximité géographique comme cela se passe aux États-Unis. Il ne reste plus à M. Proulx qu'à imaginer les prochaines étapes de ses politiques liberticides, pardon « audacieuses » comme on dit dans les milieux de ceux qui pensent pour nous : l'impossibilité de renvoyer les mauvais élèves admis par la force de la loi, le busing d'élèves de banlieues lointaines aux frais du contribuable, politique désormais tombée en désuétude aux États-Unis, l'imposition de plans d'urbanisation « démocratique » (comme les anciennes républiques de l'Est ?) qui forceraient à plus de mixité sociale et ethnique ?
Évidemment, nous recommandons des mesures plus justes et plus libérales (dans le sens noble du terme, pas dans le sens partisan qu'il a pris au Québec) : la fin du monopole pédagogique de l'État québécois, la privatisation massive des écoles publiques et les coupons scolaires.
Le Devoir, où il a été journaliste de 1968 à 1974 et de 1980 à 1991, lui a, une nouvelle fois, complaisamment ouvert ses colonnes. Il y parle de « démocratiser » l'enseignement privé. Il faut comprendre par là assurer une mainmise encore plus grande de l'État sur le secteur privé, surtout privé de liberté pédagogique au Québec (voir le cas du collège Loyola par exemple).
Que préconise donc cet ancien président du Conseil supérieur de l'éducation du Québec ?
- D'obliger les établissements privés subventionnés à recevoir tous les élèves qui demandent à y être admis, ne plus les sélectionner donc. M. Proulx ne dit pas si ces écoles pourront encore renvoyer ou faire redoubler les mauvais élèves qu'elles ont été forcées d'accepter.
- D'instaurer pour ce faire un mécanisme de tirage au sort pour permettre aux parents de « choisir » l'école de leur choix. M. Proulx n'y fait pas mention, mais il faudrait au moins que ce tirage soit familial et non par élève, pour ne pas voir des enfants d'une même fratrie tirés au sort dans des écoles différentes.
- De retirer les subventions aux établissements qui n'acceptent pas les termes de cette politique dirigiste et de faire ainsi payer deux fois les parents qui voudraient des écoles libres qui sélectionnent leurs élèves (pour des raisons culturelles, religieuses ou de résultats scolaires), ça doit être ça la justice sociale pour M. Proulx.
Il y a fort à parier que les parents trouveraient assez vite des méthodes pour détourner ces contraintes liberticides comme le déménagement vers des banlieues cossues où le recrutement et la sélection se ferait par proximité géographique comme cela se passe aux États-Unis. Il ne reste plus à M. Proulx qu'à imaginer les prochaines étapes de ses politiques liberticides, pardon « audacieuses » comme on dit dans les milieux de ceux qui pensent pour nous : l'impossibilité de renvoyer les mauvais élèves admis par la force de la loi, le busing d'élèves de banlieues lointaines aux frais du contribuable, politique désormais tombée en désuétude aux États-Unis, l'imposition de plans d'urbanisation « démocratique » (comme les anciennes républiques de l'Est ?) qui forceraient à plus de mixité sociale et ethnique ?
Évidemment, nous recommandons des mesures plus justes et plus libérales (dans le sens noble du terme, pas dans le sens partisan qu'il a pris au Québec) : la fin du monopole pédagogique de l'État québécois, la privatisation massive des écoles publiques et les coupons scolaires.
2 commentaires:
Quand Le Devoir accueille la prose de Jean-Pierre Proulx, il est complaisant.
Qu'en est-il quand il publie le texte de MM. O'Neil et Robichaud?
Tiens l'Anonyme ridiculisé est de retour.
Pour un Louis O'Neil, il tait plusieurs lettres allant dans le même sens et en publie plusieurs allant dans le sens de Jean-Pierre Proulx.
Comparez le nombre de lettres qui adoptent la ligne du Devoir (ECR excellent) et le nombre de lettres qui disent l'inverse (et encore ici O'Neill et Robichaud -- une seule lettre pour deux -- ne prennent pas position sur le fonds : la valeur du cours ECR, mais sur les insuffisances du jugement).
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