Brigitte Bédard, mère de famille, Richard Décarie de CLÉ (Coalition pour la liberté en éducation) et Denis Watters, membre du comité de rédaction du programme d'éthique et culture religieuse, débattent à l'antenne d'Isabelle Maréchal, le dimanche 26 avril 2009.
Sur l'erreur du manuel d'ECR mentionnée au sujet de la prétendue « pomme » croquée par Ève, il s'agit d'une mauvaise traduction du latin, fait bien connu que le « spécialiste » Dennis Watters semble ignorer. En effet, en latin, la pomme est appelée malum (qui aurait donné mela en italien et măr en roumain), tandis que pomum désigne n'importe quel fruit. Pomona est, par exemple, la déesse des fruits.
Sur l'erreur du manuel d'ECR mentionnée au sujet de la prétendue « pomme » croquée par Ève, il s'agit d'une mauvaise traduction du latin, fait bien connu que le « spécialiste » Dennis Watters semble ignorer. En effet, en latin, la pomme est appelée malum (qui aurait donné mela en italien et măr en roumain), tandis que pomum désigne n'importe quel fruit. Pomona est, par exemple, la déesse des fruits.
14 commentaires:
C'est peut-être un excès d'optimisme de ma part, mais en écoutant cet audio je me dis que le vent est peut être en train de virer de bord. Bravo aux parents qui militent pour la liberté en éducation!
«D'abord, ils vous ignorent, puis ils vous ridiculisent avant de vous combattre et, enfin, vous remportez la victoire ».-Gandhi
Ce Watters est ridicule, la Mme Bédard bien que simple ménagère (une arriérée pour les "progressistes" qui décident pour nous) a l'air bien plus sensée.
Elle a raison d'insister sur ce qui se passe réellement en classe, contrairement à l'ex-technocrate Watters qui parle sans cesse du programme qui ne dit pas grand-chose (à mon avis à dessein) et qui permet toutes les dérives politiquement correcte pour autant que les enfants "dialoguent" (bref, deviennent conformes et de bons pluralistes qui ne croient plus que leur religion détient la vérité, c'est là le but du programme).
Un débat radiophonique très captivant, avec des personnes au «cœur» du problème. Il y aurait beaucoup d’éléments à commenter, particulièrement sur les causes de cette profonde insatisfaction d’une bonne partie de la population malgré les «belles» intentions qui fondent le programme ÉCR. Pas facile de mettre en pratique les attitudes favorisant le dialogue et l’esprit critique… Pas facile de garder les yeux sur l’aspect proprement éducatif des apprentissages vécus par les élèves.
Un point sur lequel je réagirai tout de suite. Si Denis Watters s’est employé à rectifier une série d’affirmations qu’il juge non fondées, on peut se questionner sur ses allégations concernant la consultation. Ce n’est pas vrai que les parents ont été consultés par la Fédération des comités de parents du Québec. Le conseil d’administration de cette dernière a pris position sur la question (un dernier renouvellement limité de la clause dérogatoire en 2005 et l’instauration d’un enseignement commun en matière de morale et de religion) et a demandé aux instances régionales de se prononcer. Parmi ceux qui réagi, une majorité ont effectivement accordé leur appui mais nulle trace d’une consultation des parents à la base. La FCPQ devait cependant exercer une certaine influence auprès du ministre Fournier qui, à plusieurs reprises, rappela que la position de l’organisme démontrait l’évolution des mentalités. Ce que l’on ne relève malheureusement pas, c’est que la FCPQ, à la commission parlementaire sur le projet de loi 95, a fortement insisté sur la nécessité d’être associée aux travaux d’élaboration du programme, ce que le Ministère a complètement ignoré par la suite… En effet, la seule consultation des parents via la FCPQ fut le questionnaire adressé aux divers organismes du monde de l’éducation, auquel la fédération répondit en soulignant bien qu’il n’était vraiment pas adapté à aux préoccupations des parents. La consultation des groupes religieux ne s’avère pas aussi forte ni aussi probante que ce que le laisse croire Denis Watters. Les documents relatifs à ces faits se retrouvent sur Internet, j’ai également apporté des commentaires et des références sur le site suivant : http://ethiqueetculturereligieuse.blogspot.com/2008_03_01_archive.html
Alors, si c’est vrai que le programme ÉCR constitue le programme sur lequel il y a eu le plus de consultation au Québec, ce n’est certes pas au plan qualitatif… Mais on semble oublié ce qui s’est passé au cours de l’histoire récente de l’éducation au Québec. Je veux rappeler que, précédemment à l’élaboration des programmes à objectifs spécifiques dans les années 1980, tous les conseillers pédagogiques (et ils étaient nombreux car il y avait plus de commissions scolaires qu’aujourd’hui ) avaient travaillé avec les enseignants de la matière ce qu’on appelait les «Tableaux de spécification des apprentissages et de l’évaluation» : cela fait des centaines de personnes pendant plus de cinq ans, et de manière très enracinée dans leurs pratiques pédagogiques. Nous pouvons raisonnablement penser que, même au plan quantitatif, le trophée de la consultation ne doit pas aller tout de go au programme ÉCR!
Quant à la présomption que ÉCR aurait profité de «toutes les avancées éducatives» dans le domaine, je cherche encore en quoi le programme utilise des sources claires et cohérentes inspirées d’auteurs reconnus au Québec et ailleurs. Quand je parcours la bibliographie, je ne vois guère de liens entre les données éducatives novatrices éventuellement consultées et le programme, que ce soit dans son architecture ou dans ses contenus et ses aménagements pédagogiques.
Merci Monsieur Girard, informations très intéressantes.
Mme Poisson, présidente du MLQ, qui a participé à la consultation par le CAR, m'a affirmé le 1er avril à Granby lors d'une table ronde sur le programme ECR que toutes les questions sur le programme préliminaire étaient posées dans le sens suivant :
« Est-ce que tel aspect du programme répond aux objectifs annoncés dans les Orientation approuvées pour le programme ? »
Il s'agissait donc d'un exercice qui ne permettait pas de dire sa véritable pensée sur le programme, mais plutôt de dire si oui ou non il y avait accord entre le programme et les orientations approuvées.
J'ai entendu la même chose de la part de l'APCQ. Je pense donc que la chose est fort probable.
Watters dit que le nom Apple sur certains ordinateurs provient du fait que la pomme représente la connaissance... c'est complètement faux. L'histoire du nom d'Apple est beaucoup plus simple:
http://hubpages.com/hub/Why-Apple-is-Apple-History-of-the-brand-name
Il a voulu bien paraitre... il s'est gouré. Il a très mal défendu le cours... j'ai trouvé les parents intelligents et surtout déterminés.
... aussi, Watters dit qu'il est toujours surpris d'entendre de fausses assertions sur le programme ou sur le contexte... comme exemple, il dit que contrairement a ce qui est dit, le Vatican n'avait pas de position officielle sur le cours mais que l'opinion exprimée le condamnant n'était que celle d'un cardinal... ça s'adonne que le cardinal en question est le cardinal Grocholewski... préfet de la Congrégation vaticane pour l’éducation catholique.
Si c'est pas le Vatican, c'est quoi?
'Le nouveau programme sur la diversité religieuse imposé aux écoles québécoises constitue une violation des droits parentaux et frôle l’« anticatholicisme » selon le préfet de la Congrégation vaticane pour l’éducation catholique.'
Allez voir! http://v.i.v.free.fr/spip/spip.php?article3257
Alors... qui colporte de fausses assertions M. Watters?
M. Andries, les questions de la consultation du CAR étaient vraiment biaisées ou du trop alambiquées pour donner des résultats valables, en cela madame Poisson a parfaitement raison. J’ai moi-même eu le privilège de participer à cette consultation à l’automne 2006 et, à la lecture du comte-rendu qui risquait de mal renseigner la Ministre, j’ai pris l’initiative de lui adresser une lettre pour faire état de mes inquiétudes. Cette lettre explicite l’ambiguïté et la faiblesse des questions et pointe de graves carences dans l’interprétation des réponses. Comme elle est trop longue pour la reproduire ici, je vous invite à la lire au site suivant, en cliquant sur «télécharger» : http://cid-b204c75f6f195b43.skydrive.live.com/self.aspx/%C3%89thique%20et%20culture%20religieuse/Lettre%20%C3%A0%20la%20Min.rtf
Par ailleurs, la rencontre du 1er avril a dû être très intéressante. J’aurais aimé prendre connaissance des exposés et des échanges mais je n’ai rien trouvé. Est-ce qu’il y aurait un enregistrement ou un résumé quelque part?
M. Girard,
Je ne pense pas que la rencontre du 1er avril ait été enregistrée.
J'ai bien commis un texte que je pourrais vous transmettre, mais il n'aura sans doute pas beaucoup de valeur d'originalité pour les lecteurs de carnet.
Étonnamment, plusieurs participants de la réunion que l'on pouvait croire aux antipodes se sont retrouvés pour condamner ce programme qu'ils ont trouvé mésadapté et allant même à l'encontre d'une véritable éducation dans une tradition donnée (Mme Poisson du MLQ, M. Émile Robichaud et moi-même partagions peu ou prou le même constat).
Je dois signaler le courage de Mme Bertiaume (présidente de l'association québécoise des professeurs d'ECR) qui est venu défendre le cours ECR devant un public qui ne lui était pas gagné d'avance. Mme Bertiaume se dit une catholique fervente et dit que le cours répond à un besoin de valeurs et à une demande de dialogue de la part des élèves.
Je dois dire que je n'ai pas été convaincu par ce plaidoyer, d'une part, parce que je ne vois pas très bien les valeurs transmises par ce cours au-delà du dialogue respectueux (c'est un peu court et puis faut-il respecter tous les discours ?) et, d'autre part, son insistance dans le besoin de dialogue des jeunes me faisait penser que ce cours devenait, pour Mme Bertiaume, comme un grand divan thérapeutique sur lequel l'élève pouvait s'allonger, « dialoguer » et « s'ouvrir ». Je ne conçois pas l'instruction de la sorte (au mieux c'est une perte de temps). Sans doute les stigmates d'une éducation trop stricte que j'aurais reçue.
"Mme Bertiaume se dit une catholique fervente"...
Le probleme, c'est que la religion catholique comporte une hierarchie dont le pape est le chef qui doit guider le peuple, (selon la bible et la tradition de l'Eglise) ainsi que le vatican qui comporte differentes personnes avec des responsabilites...
Le cardinal Grocholewski... préfet de la Congrégation vaticane pour l’éducation catholique indique clairement que le cours n'est pas dans une direction catholique, alors la ferveur c'est bien, mais ce n'est pas necessairement un indice que cela est conforme a notre foi. Ce n'est pas chaque catholique qui decide ce qui est conforme a l'Eglise selon sa ferveur...
Tu peux etre fervent mais dans l'erreur (ou aveugle)!
Suite a la reference de M Romanus a propos du Cardinal Grocholewski... préfet de la Congrégation vaticane pour l’éducation catholique, voici une 2e venant de Zenith (qui la confirme), la voix des nouvelles venant du vatican:
http://www.zenit.org/article-20270?l=french
Ou encore mieux, ecoutons donc le cardinal Grocholewski... préfet de la Congrégation vaticane s'expliquer lui-meme dans ce video a propos du cours ecr du Quebec:
resume
Grocholweski a été cité plusieurs fois dans des billets de ce carnet.
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/02/prefet-de-la-congregation-pour.html
(La dépêche avait été traduite par nos soins ne sachant pas que le lendemain elle serait traduite par Zenit.org)
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