Depuis toujours, les cours de catéchisme font partie intégrante du système scolaire allemand. Mais il y a deux ans, les collèges et lycées berlinois, ville fortement à gauche, ont décidé de les remplacer par des cours d'éthique, un mélange de philosophie, de valeurs morales et d'histoire des religions.
Pour Karim Hassan, professeur d'éthique dans un lycée berlinois, cette décision répond au mélange des cultures dans la capitale : « Nos élèves sont d'origines diverses, chaque groupe religieux devait donc participer à un cours de religion différent. Or il est essentiel d'apprendre à vivre ensemble et de découvrir les différences des autres. »
Il n'y a donc plus de catéchisme à l'école : pour étudier leur religion, les élèves peuvent profiter d'un enseignement religieux, mais en dehors des heures de cours.
Pour les associations chrétiennes, il y a là une volonté de marginaliser la religion. Selon elles, les élèves devraient avoir le choix entre éthique et religion dans leur emploi du temps, comme dans d'autres régions allemandes. Les églises berlinoises ont donc lancé fin septembre une initiative dont l'objectif est d'organiser un référendum dans la capitale. Le pape Benoït XVI a annoncé la semaine dernière qu'il leur apportait son soutien.
Selon le docteur Christoph Lehmann, fondateur de la campagne Pro-Reli : « Les églises ont la possibilité d'offrir des cours de religion dans les écoles mais ces cours n'ont pas le même statut qu'un cours normal. Beaucoup d'élèves choisissent de ne pas y participer parce qu'ils sont souvent tard l'après-midi ou très tôt le matin. »
Les lycéens sont en effet très pragmatiques sur les désagréments et les avantages du cours d'éthique unique et obligatoire. Un élève explique : « Je suis pour le retour des cours de religion, comme ça, j'aurai moins d'heures par jour, et puis les autres auront cours aussi et ne pourront pas rentrer chez eux. » Pour un autre : « Dans le cours d'éthique, on apprend plein de choses et puis on n'a pas beaucoup d'examens. C'est vraiment sympa et on discute beaucoup. »
La religion retrouvera-t-elle sa place à l'école ? Tout dépendra de l'issue de cette initiative. Les partisans de l'enseignement religieux à l'école publique doivent récolter 170 000 signatures avant le 21 janvier 2009 pour obtenir l'organisation d'une consultation populaire.
Pour Karim Hassan, professeur d'éthique dans un lycée berlinois, cette décision répond au mélange des cultures dans la capitale : « Nos élèves sont d'origines diverses, chaque groupe religieux devait donc participer à un cours de religion différent. Or il est essentiel d'apprendre à vivre ensemble et de découvrir les différences des autres. »
Il n'y a donc plus de catéchisme à l'école : pour étudier leur religion, les élèves peuvent profiter d'un enseignement religieux, mais en dehors des heures de cours.
Pour les associations chrétiennes, il y a là une volonté de marginaliser la religion. Selon elles, les élèves devraient avoir le choix entre éthique et religion dans leur emploi du temps, comme dans d'autres régions allemandes. Les églises berlinoises ont donc lancé fin septembre une initiative dont l'objectif est d'organiser un référendum dans la capitale. Le pape Benoït XVI a annoncé la semaine dernière qu'il leur apportait son soutien.
Selon le docteur Christoph Lehmann, fondateur de la campagne Pro-Reli : « Les églises ont la possibilité d'offrir des cours de religion dans les écoles mais ces cours n'ont pas le même statut qu'un cours normal. Beaucoup d'élèves choisissent de ne pas y participer parce qu'ils sont souvent tard l'après-midi ou très tôt le matin. »
Les lycéens sont en effet très pragmatiques sur les désagréments et les avantages du cours d'éthique unique et obligatoire. Un élève explique : « Je suis pour le retour des cours de religion, comme ça, j'aurai moins d'heures par jour, et puis les autres auront cours aussi et ne pourront pas rentrer chez eux. » Pour un autre : « Dans le cours d'éthique, on apprend plein de choses et puis on n'a pas beaucoup d'examens. C'est vraiment sympa et on discute beaucoup. »
La religion retrouvera-t-elle sa place à l'école ? Tout dépendra de l'issue de cette initiative. Les partisans de l'enseignement religieux à l'école publique doivent récolter 170 000 signatures avant le 21 janvier 2009 pour obtenir l'organisation d'une consultation populaire.
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