«
Madame la ministre, les Québécois méritent d'être félicités pour leur vivre-ensemble
Mardi dernier, à l'Assemblée nationale du Québec, et à la question : « Pourquoi la ministre s'entête-t-elle à implanter un cours (le nouveau cours controversé d'éthique et de culture religieuse) dont la majorité des gens ne veulent rien savoir du contenu qui est présenté présentement ? » posée par l'opposition officielle, madame Courchesne répond :« ...nous devons offrir la possibilité de mieux se comprendre, au Québec, et de comprendre ces nouveaux arrivants... »
Madame la ministre, nous trouvons honteux [nous soulignons] que vous teniez ces propos qui peuvent laisser sous-entendre que les Québécois ne sont pas vraiment capables de bien vivre-ensemble. Nous trouvons honteux [idem] que l'ensemble de voter argumentation puisse culpabiliser les Québécois. Non, madame la ministre, les Québécois méritent d'être félicités pour leur civisme, leur accueil chaleureux et leur savoir vivre ensemble.
Madame la ministre, le Québec est déjà, et depuis fort longtemps, un modèle à suivre, parmi les nations. Plusieurs pays occidentaux étudient ce modèle québécois dans le but de l'appliquer, chez eux. Des milliers d'immigrants venant de pays sous régime totalitaire trouvent en cette terre un havre de paix, de respect et de sécurité qu'ils n'ont jamais imaginé.
[...]
Madame la ministre, je suis un immigrant, fier d'être Canadien et Québécois, fier de le dire et surtout fier de défendre la réputation de cette merveilleuse terre d'accueil. Il me ferait plaisir de vous l'entendre dire, à votre tour. Certes, comme dans toute société, des efforts sont déployés pour s'améliorer, mais l'argument invoqué pour justifier ce cours nous paraît injuste et blessant.
Madame la ministre, quels sont les vrais motifs pour lesquels l'État fait la promotion d'une nouvelle idéologie, celle qui impose aux élèves un cours sans le consentement de leurs parents ? N'utilisez pas le prétexte que les Québécois manquent de compréhension ou de vivre ensemble. S'il vous plaît, n'utilisez pas non plus le fait que les écoles publiques sont non confessionnelles, comme cheval de bataille. Le gouvernement du Québec doit comprendre que si on a enlevé le statut confessionnel aux écoles, on ne devrait pas abolir pour autant le droit d'éduquer dans le respect de sa confessionalité.
Respectueusement,
Antoine Malek
Président de l'Association de la communauté copte orthodoxe du Grand Montréal
»
Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
mardi 8 juillet 2008
Réponse à une culpabilisation éhontée
Extraits d'une lettre adressée par M. Antoine Malek, président de l'Association de la communauté copte orthodoxe du Grand Montréal, à la ministre de l'Éducation et reproduite dans l'édition du printemps 2008 de Famille-Québec :
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire