mercredi 9 septembre 2020

Tollé autour d'un livre pour jeunes enfants qui les encourage à confesser leur racisme

À tous les jeunes dont l’imagination est libérée des imaginations de la violence d’État et de la suprématie blanche...


« Antiracist Baby » — un livre pour enfants censément conçu pour aider les parents et leurs jeunes bébés à lutter contre le racisme — suscite toutes sortes de réactions sur Internet, ainsi que sur les réseaux sociaux 

La semaine dernière, la radio publique NPR a placé le livre destiné aux enfants de 3 ans et moins parmi ses 100 livres préférés pour les jeunes lecteurs. 

 Le livre, écrit par Ibram X. Kendi, auteur à succès dans le palmarès du New York Times, est sorti en juin. Kendi aurait écrit le livre pour aider « les parents et les enfants à extirper le racisme de notre société et de nous-mêmes ». Cet exploit, selon Kendi — qui est également directeur du Centre de recherche et de politique antiraciste de l’Université américaine de Washington, DC — n’est apparemment possible qu’en élevant des bébés « antiracistes ».

Le livre décrit neuf étapes grâce auxquelles les parents peuvent éduquer un enfant moral et en quête d’inclusivité. Le livre garantit que si les parents suivent les règles étape par étape, cela contribuera à « améliorer l’équité, comme ouvrir les yeux sur toutes les couleurs de peau et célébrer toutes nos différences ». Il faut bien comprendre que, pour les diversitaires, l’équité n’est pas l’égalité devant la loi ou l’égalité des chances, mais l’égalité des résultats, voire mieux, pour toutes les minorités à la mode (Lire Jordan Peterson sur le sujet).

Il est hors de question pour Kendi de créer un monde insensible aux couleurs de peau, un monde où les enfants n’y prêtent pas attention. Il faut, au contraire, insister sur les différences de peau.

Ces étapes comprennent la dénonciation du racisme quand on y est confronté et la confession du racisme inhérent aux très jeunes enfants. Le graphisme du livre s’apparente à celui de dessins animés sympathiques, représentant des manifestants avec des panneaux sur lesquels sont écrits « Black Lives Matter » [La vie des noirs compte] et « Equity now! » [égalité des résultats, de suite].

Le livre s’ouvre sur le passage suivant : « Un bébé ne naît pas antiraciste. On élève un bébé antiraciste pour transformer la société. » Ailleurs, on lit : « Rien ne dérange plus le racisme que lorsque nous confessons les idées racistes que nous exprimons parfois. »

Le livre touche également au privilège. « Certaines personnes obtiennent plus, tandis que d’autres en reçoivent moins... parce que les politiques ne garantissent pas toujours l’égalité d’accès », poursuit le livre.

Un critique sur Amazon écrit : « Ce livre est un tissu d’inepties et ne fait que ressasser une dichotomie simpliste selon laquelle tout le monde est soit un “raciste ou non-raciste”, s’adressant à nouveau au marché des blancs progressistes radicaux, ces wokes [“éveillés”] adeptes de la flagellation qui gobent ces absurdités dans l’espoir d’une rédemption. Un simple tas d’idioties qui cherche à endoctriner les nourrissons dans la même inepte idéologie “woke”. »