samedi 23 novembre 2019

Peter Taalas, responsable du climat à l’ONU : « Arrêtez de vous inquiéter, faites des bébés ! »

Texte de Ben Johnson traduit par Benoît Perrin.

Le changement climatique est peut-être un problème, mais il ne détruira pas le monde. C’est ce qu’affirme le chef de l’agence des Nations unies consacrée au climat. Il ajoute que les jeunes gens ne doivent pas arrêter d’avoir des enfants.. Selon lui, la rhétorique alarmiste des « catastrophistes et extrémistes » selon laquelle les bébés vont détruire la planète « ressemble à l’extrémisme religieux » et « fera peser un poids supplémentaire » sur les jeunes femmes en « provoquant de l’anxiété ».

Petteri Taalas n’est pas un « négationniste climatique ». Il est secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’agence spéciale de l’ONU sur la météo et le climat, qui compte 193 états membres. Le dernier rapport de l’OMM sur le climat mondial affirme qu’il existe des preuves de l’existence de facteurs anthropiques à l’origine des émissions de carbone. Cependant, il ne met pas en lumière de « lien causal » avec les catastrophes naturelles. L’avant-propos de Taalas a été suivi de déclarations du secrétaire général de l’ONU et du président de l’Assemblée générale de l’ONU. Et Taalas a récemment appelé à une « action urgente pour le climat ».

Cela rend ses paroles apaisantes d’autant plus significatives.

Le changement climatique causé par l’homme, dit Taalas, « ne sera pas la fin du monde. Le monde devient de plus en plus difficile. Dans certaines parties du globe, les conditions de vie se détériorent, mais les gens ont survécu dans des conditions difficiles. »

La véritable menace aujourd’hui, dit-il, vient de l’extrémisme environnemental malavisé, qui exige que les hommes apportent des changements radicaux à leur vie économique — et personnelle —, sous peine de devenir complices d’un génocide.

« Alors que le scepticisme climatique est devenu moins problématique, nous sommes maintenant contestés de l’autre côté », dit Taalas. « Ce sont des rabat-joie et des extrémistes. Ils profèrent des menaces. »

À titre d’exemple de propositions extrêmes, Taalas dit que ces militants « exigent zéro émission [de carbone] d’ici 2025 ».

Et leur foi rivalise avec celle du fanatique religieux le plus convaincu, affirme Taalas au journal financier finlandais Talouselämä (qui se traduit par « vie économique ») le 6 septembre (traduction anglaise ici).

« Les rapports du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] ont été lus de la même manière que la Bible. Vous essayez de trouver certains éléments ou sections à partir desquels vous essayez de justifier vos opinions extrêmes. Cela ressemble à l’extrémisme religieux », dit Taalas.

Cet environnement polarisé a un impact négatif sur la santé mentale des jeunes, en particulier les femmes qui veulent avoir des enfants.

« L’atmosphère créée par les médias a provoqué de l’anxiété. L’idée la plus récente est que les enfants sont une chose négative. Je m’inquiète pour les jeunes mères, qui sont déjà sous pression. Cela ajoute un poids supplémentaire sur leurs épaules. »

La personne la plus importante à poser cette question cette année a été le député Alexandria Ocasio-Cortez, qui a demandé dans une vidéo sur les médias sociaux : « Est-il acceptable d’avoir encore des enfants ? » Les écologistes avertissent que la plus grande empreinte carbone qu’une personne laissera jamais est le fait d’avoir des enfants. Le sénateur Bernie Sanders a récemment suggéré que les contribuables américains devraient financer l’avortement dans le monde entier afin de « réduire la surpopulation ». Manger de la viande réchaufferait aussi la terre à cause de ce que le Green New Deal qualifiait carrément de « vaches qui pètent ».

Taalas rejette ces préoccupations : « Si vous vous mettez à vivre comme un moine orthodoxe », célibataire et avec un régime végétalien pendant les saisons de jeûne, « le monde ne sera pas sauvé pour autant ».

Taalas mérite d’être entendu, à une époque où l’expression de « changement climatique » ne peut être prononcée sans le mot « catastrophique » : « S’adapter au changement climatique sera peut-être moins douloureux que d’adopter des solutions pour le prévenir. »

Comme je l’ai noté lorsque le prince Harry et Meghan Markle ont annoncé qu’ils prévoyaient d’avoir « maximum » deux enfants, le rapport largement cité (et probablement peu lu) du GIEC estime le coût de la réparation de la planète si les politiques ne font absolument rien :

Le GIEC a constaté que si les gouvernements du monde entier ne font rien pour réduire les émissions de CO2, ce qu’elle appelle « le scénario de référence sans politique », cela entraînera « une perte du produit intérieur brut (PIB) mondial de 2,6 % » d’ici 2100.

Comparez cela, momentanément, au coût d’un effondrement de la population. Le FMI a constaté que dans les pays les plus développés comme le Royaume-Uni, la seule hausse des dépenses de santé publique « entre 2015 et 2050 équivaudrait à 57 % du PIB actuel, et la valeur actuelle nette de l’augmentation entre 2050 et 2100 atteindrait 163 % du PIB. »

Si la population diminue, le seul coût pour les systèmes de protection sociale dépasse largement le coût de l’adaptation. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Les propositions qui élimineraient des emplois et des possibilités en interdisant des industries utiles ou en redistribuant la richesse ne feront qu’aggraver la situation. Les 93 000 milliards de dollars du Green New Deal ne méritent peut-être pas d’être dépensés.

Le regret de toute une vie de ces femmes qui n’auront jamais les enfants qu’elles auraient voulu, n’est pas anodin.

Nous devons être bien conscients que ni les géants de l’entreprise que la gauche écologiste condamne, ni l’élite politique qu’elle valorise, ne supporteront le pire des changements économiques à venir. Souvent, ils n’adoptent pas non plus les changements de mode de vie qu’ils ont proposés. Ted Turner, ardent promoteur de la réduction de la population, a lui-même cinq enfants et élève des bisons. Les riches et les puissants auront toujours suffisamment de ressources pour faire face aux conséquences. Les pauvres et les classes moyennes du monde entier n’ont pas les moyens de se procurer de la viande ou de voyager, sont privés de possibilités d’emploi et leurs impôts augmentent de façon astronomique. Ce sont eux qui seront les plus durement touchés.

Nous devons décider sagement quand, comment et si nous voulons nous adapter. Nous devons analyser la contribution de l’homme au changement climatique, identifier les pays qui en sont les principaux responsables et peser le coût de l’imposition de solutions souvent draconiennes par rapport au coût réel de l’adaptation à un environnement légèrement plus chaud. Et nous devons le faire en sachant que nous sauvons la planète dans un seul but : la transmettre à la génération suivante.

En ce qui concerne le changement climatique, il ne suffit pas d’agir. En tant que chrétiens, nous devons au monde notre prudence.

Québec — Pénurie de main d'œuvre ou pléthore de petits boulots mal payés à pourvoir ?

Entretien de Mathieu Bock-Côté avec Jacques Houle (lire son Disparaître) sur l’idée selon laquelle il faut encore augmenter les seuils d’immigration légale pour palier la « pénurie de main d’œuvre ».

MBC. Jacques Houle, vous êtes l’auteur de Disparaître, un ouvrage consacré à la question de l’immigration au Québec. Le principal argument avancé par ceux qui veulent conserver des seuils d’immigration très élevés, et même, les augmenter, est que le Québec connaîtrait une pénurie de main-d’œuvre. Est-ce vraiment le cas ? Que penser de ce discours ?

JH. Brandir la menace imaginaire de pénurie de main-d’œuvre pour justifier le maintien de seuils d’immigration élevés dépassant notre capacité maximale d’intégration (30 000) relève de la manipulation. En fait, la littérature économique indique clairement que le monde fait face non pas à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, mais bien à une pénurie d’emplois de qualité. En effet, selon une étude de la Banque mondiale, l’économie mondiale aura besoin de 600 millions d’emplois de qualité d’ici 2030 ! Le Québec n’échappe pas à cette tendance lourde comme le démontre l’expérience souvent amère des 80 000 à 85 000 jeunes québécois et québécoises qui arrivent sur le marché du travail chaque année et qui sont souvent obligés d’accepter des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés. Selon l’Institut de la Statistique du Québec, près du tiers des travailleurs québécois sont surdiplômés pour les emplois qu’ils occupent. Chez les diplômés de niveaux collégial et universitaire, le taux de surdiplômation en emploi atteint 40 %.

Ce que ne disent pas ceux qui rabâchent avec la régularité d’un métronome la fable de la pénurie de main-d’œuvre, c’est que l’expression pénurie de main-d’œuvre sert à masquer les difficultés de recrutement systématique causées par des salaires trop bas, du temps partiel fréquent ou des horaires atypiques. D’ailleurs, plus de 60 % des pénuries de main-d’œuvre ont comme point commun de payer des salaires inférieurs à 15 $ de l’heure. Les trois professions en pénurie au Québec sont : serveurs et serveuses, vendeurs et vendeuses, caissiers et caissières auxquelles il faut ajouter pour faire bonne mesure, les manœuvres de tout genre. Ce que ne disent pas les associations patronales comme la Chambre de commerce de Montréal, c’est que le résultat réel de leur insistance à réclamer plus d’immigrants contribue à alimenter le réservoir d’immigrants forcés à accepter les emplois précaires à bas salaires que ne veulent plus les natifs ainsi que les immigrants plus anciens.


Les milieux d’affaires seraient plus convaincants s’ils s’efforçaient de convaincre les employeurs rétrogrades à imiter Costco qui évite la pénurie d’employés en offrant de très bons salaires. Dans un article récent du Journal de Montréal (15 novembre 2019), on apprend que ce géant du commerce au détail, avec ses 8500 employés québécois, offre à un caissier avec 6 ans d’expérience, un salaire de 28,25 $ de l’heure ; son salaire annuel est donc de 55 087 $.

Ce qui confirme le bien-fondé de ma thèse : il n’y a pas au Québec de pénuries de main-d’œuvre, mais uniquement des postes vacants de façon persistante en raison de salaires trop bas et d’autres conditions de travail non compétitives. La solution n’est donc pas plus d’immigrants, mais de meilleures conditions de travail, dont un salaire décent pour les quelque 825 000 salariés québécois qui gagnent moins de 15 $ de l’heure. [Note du carnet : Et une plus grande automatisation des emplois rébarbatifs ou répétitifs, mais cela nécessite des investissements qui ne seront consentis que lorsque les employeurs sauront que la solution de facilité — l’immigration massive d’employés corvéables mal payés — ne leur sera plus possible.]

MBC. Quels sont les principaux corporatismes présents dans le débat sur l’immigration ? Que répondre par exemple au lobby des cégeps et des universités qui s’oppose lui aussi à toute baisse des seuils ? Comment expliquer le positionnement des syndicats en faveur de seuils d’immigration aussi élevés ?

JH. Il est évident que les partisans les plus acharnés de l’impératif du « toujours plus d’immigrants », sont ceux-là mêmes qui en tirent les plus grands avantages. En tête de peloton, on retrouve, sans surprise, les patrons d’entreprises à la recherche de main-d’œuvre immigrée contrainte d’accepter des salaires de misère et les politiciens qui pratiquent un clientélisme électoral tous azimuts.

Mais les gagnants de l’immigration de masse se retrouvent aussi au sein de la classe moyenne supérieure qui profite d’une présence immigrante forte sans en subir la concurrence directe. Michèle Tribalat, qui fut directrice de recherche à l’Institut national d’études démographiques de France, nous éclaire sur le débat qui oppose les gagnants et perdants de l’immigration lorsqu’elle écrit : « Or, des intérêts de classe existent bel et bien sur la question de l’immigration puisque ce sont les salaires des moins dotés en qualifications qui sont pénalisés par l’immigration (...) alors que les employeurs et les salariés qui ont les moyens de profiter des divers services rendus par les immigrants garde d’enfants, repas, ménage notamment — sont les bénéficiaires. » (Les Yeux grands fermés)


Quant aux institutions d’enseignement supérieur, on constate qu’ils se présentent souvent dans le débat sur l’immigration comme étant au-dessus de la mêlée. Or, les cégeps et les universités ne sont pas des partis neutres dans le débat sur l’immigration comme on a pu le constater lors de la controverse autour des étudiants étrangers. Comme le rappelle avec pertinence le Premier ministre Legault, le secteur de l’enseignement supérieur veut plus d’étudiants étrangers parce qu’ils rapportent plus d’argent ! Et comme le précise Joseph Facal dans le Journal de Montréal du 19 novembre, en niant l’évidence, cela revient à « nous prendre pour des cons ». Notons par exemple qu’un étudiant en médecine de McGill paie 7 780 $ pour la première année s’il est québécois, et 45 884 $ s’il est un étudiant étranger. On repassera pour prétendre que le milieu de l’enseignement supérieur est neutre !...

Enfin, face aux syndicats, on reste perplexe face à leur prise de position en faveur d’une immigration de masse qui, de toute évidence, freine la hausse naturelle des salaires et qui pénalise par le fait même les travailleurs et les travailleuses les plus vulnérables sur le marché du travail du Québec et ce, natifs et immigrants confondus.

MBC. Est-ce que nous assistons en ce moment à un vrai débat démocratique sur l’immigration ou est-il comme hier contrôlé, limité et même étouffé ?

JH. Le débat sur l’immigration de masse est généralement faussé parce que les partisans de celle-ci monopolisent toutes les tribunes médiatiques ou autres tandis que ceux qui soulèvent des questionnements sur ses effets réels sont souvent ignorés.

J’ai personnellement subi cette censure blanche : lors de la sortie de mon essai précédent intitulé Il était une fois des usines, Hurtubise 2014, j’ai eu droit à de généreuses recensions notamment dans Le Devoir et La Presse en plus de trois entrevues à la radio de Radio-Canada à Montréal, Québec et Ottawa, mais, depuis la sortie de mon essai Disparaître ? qui traite de l’immigration, les mêmes médias ont observé un mutisme complet même si le livre a connu un succès de librairie certain !... On peut alors déduire qu’il y a des sujets tabous...


Pire encore, certains observateurs bien intentionnés qui posaient de bonnes questions au sujet des conséquences d’une immigration trop élevée, ont été qualifiés abusivement de xénophobes voire de racistes. Pour mieux comprendre ce climat chargé de peurs qui interdit un véritable débat démocratique, il est bon de recourir encore une fois à Michèle Tribalat qui nous éclaire sur le sujet quand elle fait remarquer : « Mais faire peur et empêcher tout débat sur les effets réels de l’immigration a l’énorme avantage d’éviter de dévoiler ses intérêts propres. » C’est vrai aussi pour le Québec ; en effet, l’immigration de masse profite à de puissants lobbys qui se gardent bien de divulguer les énormes avantages qu’ils en retirent et qui sont aussi particulièrement discrets sur les coûts sociaux engendrés par des immigrants travaillant au salaire minimum qui bénéficient des services publics beaucoup plus coûteux que les sommes qu’ils verseront en impôts et taxes au cours de leur vie active.

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Famille moderne anglaise : premier père homo quitte son « mari » et tombe amoureux du petit ami de sa fille

Barrie et Tony Drewitt-Barlow, le premier couple homosexuel à être devenu parents en Grande-Bretagne en 1999, a annoncé son divorce dans les colonnes du Sun, tandis que Barrie est tombé amoureux du petit ami de sa fille, Saffron [le « safran » en français].

Clap de fin pour Tony et Barrie Drewitt-Barlow. Dimanche 17 novembre, le premier couple homosexuel de Grande-Bretagne à être devenu parents a annoncé son divorce dans les colonnes du Sun. La raison : Barrie est tombé amoureux d’un autre homme. Et pas de n’importe qui, puisqu’il s’agit de Scott Hutchison, le petit ami de leur fille Saffron, âgée de 19 ans. Après avoir vécu une idylle secrète durant huit mois, le millionnaire de 50 ans et son compagnon de 25 ans ont annoncé qu’ils comptaient se marier, recevant notamment la bénédiction de Tony.

De gauche à droite, Saffran, Barrie, Aspen et Tony.
Tony est « Dad », Barrie « Daddy » et Hutchison est l’ex-copain et le nouveau « beau-père » de Saffron.


« Je suis tombé amoureux de Scott et il en a fait de même. Je me sens stupide à mon âge d’avoir ces sentiments pour quelqu’un d’autre que Tony et qui a la moitié de mon âge. Mais quand vous savez que quelque chose va bien, c’est bien. Nous n’avons pas fait de projets précis, mais j’aimerais épouser Scott », a annoncé Barrie Drewitt-Barlow au Sun, qui assure par ailleurs qu’il ne fait pas du tout une « crise ». « Si j’en faisais une, je m’achèterais une Porsche 911", précise-t-il. Néanmoins, si l’homme d’affaires de 50 ans a déjà des projets avec Scott Hutchison, pas question pour lui de quitter Tony pour autant...

En effet, toute la petite tribu du couple vit désormais sous le même toit, dans ce que Barrie Drewitt-Barlow nomme « une structure familiale très XXIe siècle ». Ainsi, les deux ex-époux vivent dans leur hôtel particulier en Floride avec leurs cinq enfants, ainsi que Scott. « Nos enfants sont toujours dans une structure stable, plus que dans beaucoup d’autres familles. Mais maintenant, papa a un nouveau compagnon et nous sommes une famille plus heureuse que jamais », a assuré le milliardaire. Impossible donc pour Barrie et Tony Drewitt-Barlow d’effacer leur amour de longue date, tandis qu’en 1999, ils ont été le premier couple gay à avoir deux enfants nés d’une mère porteuse, les jumeaux Saffron et Aspen [le tremble, l’arbre en français, un type de peuplier].  On écrase une larme de joie devant ce tableau si moderne et si idyllique dans la presse ragotière.

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Ohio — Loi pour protéger l'expression des convictions religieuses à l'école publique

La chambre des représentants de l’Ohio (Nord-Est des États-Unis) à majorité républicaine a adopté Ohio Student Religious Liberties Act of 2019. Son contenu sera maintenant débattu au Sénat, lui aussi majoritairement républicain.

Le projet de loi :
  • oblige les écoles publiques à donner aux élèves qui souhaitent se rencontrer à des fins d’expression religieuse, le même accès à l’école que celui qui est donné aux groupes d’étudiants laïques, sans égard au contenu de l’expression religieuse ;
  • supprime une disposition actuelle de la loi qui permet à un district scolaire de limiter l’exercice ou l’expression de la religion aux périodes de déjeuner ou à d’autres périodes non pédagogiques ;
  • autorise les élèves inscrits dans les écoles publiques à s’exprimer religieusement avant, pendant et après les heures d’école de la même manière et de la même manière qu’un élève peut s’engager dans des activités ou des expressions laïques avant, pendant et après les heures d’école ;
  • interdit aux écoles publiques d’interdire à un élève de s’exprimer religieusement dans l’accomplissement de devoirs, d’œuvres d’art ou d’autres devoirs ;
  • interdit aux écoles publiques de récompenser ou de pénaliser un élève en fonction du contenu religieux des devoirs, des œuvres d’art ou d’autres devoirs de l’élève.

Aux fins de ses dispositions, le projet de loi définit l’expression religieuse comme incluant l’un des éléments suivants :
  1. Prière ;
  2. Rassemblements religieux, y compris, mais sans s’y limiter, les groupes de prière, les clubs religieux, les rassemblements « vous voir au pôle » ou d’autres rassemblements religieux ;
  3. Distribution de documents écrits ou de littérature de nature religieuse ;
  4. Toute autre activité de nature religieuse, y compris le port de vêtements symboliques (notamment un maillot avec un message religieux) ou l’expression d’un point de vue religieux, à condition que l’activité ne soit pas obscène, vulgaire, offensante ou indécente.

Il s’agit de traiter de manière l’expression religieuse à l’expression d’autres opinions, notamment politiques.