jeudi 17 octobre 2013

Le milliardaire Xavier Niel : « Le système éducatif ne marche pas »

Le patron ultra médiatique de Free (entrepreneur internet milliardaire et actionnaire du journal Le Monde) ne mâche pas ses mots quand il parle des écoles en France. Face à l’inertie du pays, il a décidé de lancer lui-même son école, sur des bases complètement innovantes. Présélectionner 4 000 candidats (sans aucune qualification, mais simplement des aptitudes intuitives au langage) après un test en ligne, puis les intégrer un mois dans « la piscine » et les faire travailler sur des projets afin de n’en garder au bout du compte que les 1 000 meilleurs qui feront trois ans d’études intensives entièrement gratuites : tel est le concept de cette école bien particulière. L’objectif ? Pouvoir former et ensuite recruter les talents de demain.

« Je travaille dans l’Internet depuis 20 ans. Et depuis 20 ans le principal problème de mon métier est toujours le même : comment recruter des talents, comment trouver les développeurs dont nous avons besoin pour concevoir les logiciels qui vont nous permettre de créer des produits innovants ». C’est par ces mots que Xavier Niel a commencé sa vidéo expliquant qu’il avait lancé sa propre école d’ingénieurs, qui s’intitule « 42 ».

Ce n’est hélas pas le seul patron à avoir fait ce triste constat. La France forme de plus en plus mal ses élèves. Et même ses professeurs. Si les pouvoirs publics se désintéressent de ce problème, que faire ? Réponse : se retrousser les manches comme Xavier Niel et 37 autres personnes qui, cette année, qui ont créé une école. Si le patron de Free s’inquiète de l’état de l’enseignement professionnel et innove en ce domaine, d’autres créateurs se concentrent sur les acquis fondamentaux et créent des établissements scolaires libres allant de la maternelle au baccalauréat général. La création d’écoles concerne de plus en plus de personnes en France. La Fondation pour l’école observe ainsi un nombre croissant de créations d’écoles généralistes depuis quelques années : 19 en 2010, 31 en 2011, 35 en 2012 et 37 en 2013. « Modifier le système, c’est d’abord apporter une formation différente qui ne repose plus sur les choses classiques que l’on voit depuis toujours, c’est-à-dire un professeur et des élèves, qui s’ennuient, qui en ont marre », explique Xavier Niel.

Avec une école indépendante, il est possible de réaliser une formation de haut niveau et parfaitement adaptée à un besoin bien particulier. La France manque par exemple de plus en plus d’ingénieurs en informatique capables de faire un travail d’excellence pour que nos entreprises rivalisent enfin avec la célèbre Silicon Valley. Et pourtant, ce ne sont pas les cerveaux qui manquent. Xavier Niel a donc décidé de les former lui-même : « Le système français ne marche pas. Il est coincé entre d’une part l’université, qui propose une formation pas toujours adaptée aux besoins des entreprises, mais qui est gratuite et accessible au plus grand nombre, et d’autre part les écoles privées, chères, dont la formation est assez qualitative, mais laisse sur le côté de la route le plus grand nombre de talents, voire de génies, que nous pourrions trouver en France ». L’école de Xavier Niel est donc gratuite, mais en tant que patron, il sait que le recrutement d’hommes et de femmes talentueux n’a pas de prix.

Pour en savoir plus, voir la vidéo :


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Le lobby homosexuel « choqué » par des publicités d'une société faisant la promotion de la famille traditionnelle


La présence de publicités de la société Barilla dans les autobus de la Société de transport de Montréal (STM) provoque le mécontentement d’associations militantes lesbienne, gaie, bisexuel et transgenre (LGBT).

Le producteur de pâtes italien avait choqué »&nsbp;l’ensemble du monde des affaires » comme ose le prétendre le Journal de Montréal (aussi les dirigeants de Chick-fil-A ?) il y a quelques semaines, lorsque son président avait soutenu qu’il ne voulait pas d’homosexuels dans ses publicités. Celui-ci a présenté ses excuses le jour même devant la campagne de menaces orchestrée par la puissante coterie homosexuelle.

Or, quelques affiches de la compagnie ont fait leur apparition dans les autobus de la STM depuis l’incident. Ces annonces représentent des couples hétérosexuels accompagnés leurs enfants et des slogans tels que « Pour les hommes, c’est Barilla ou rien » et « Il aime toujours mes pâtes Barilla », écrit sur l'image d'une femme.

« Après leurs commentaires [prétendument] homophobes ("une famille devrait être composée uniquement d'un homme et d'une femme"), Barilla ne fait que renforcer sa position homophobe [!!] en utilisant des propos hétéronormatifs [dans le jargon du lobby], affirme Éric Pineault, président de Fierté Montréal. Nous condamnons leur manque d'ouverture envers la communauté LGBT et appelons la population à boycotter leur produit. »



Menaces, moqueries et rééducation en vue

Selon Steve Foster, directeur du Conseil québécois LGBT, le fait que ces publicités se retrouvent dans les autobus montréalais est « déplorable ».

« Si les gens de la STM étaient au courant de cette histoire concernant Barilla avant d’avoir accepté de diffuser leur publicité, c’est dommage. Il faudrait que les gens responsables de la publicité à la STM fassent preuve de plus de vigilance », dit M. Foster.

Celui-ci trouve que l’image de la femme véhiculée dans ces affiches est sexiste [appel du pied aux féministes fonctionnarisées au Québec]. « J’en ai presque envie d’en rire de voir cette femme qui a le rôle de cuisinière pour son homme », déclare M. Foster. On n'a donc plus le choix, les femmes ne doivent plus adopter ce mode de répartition des tâches dans la famille, c'est cela ?

« Tout cela prouve qu’il y a encore beaucoup de travail d’éducation à faire chez les gens », affirme Jean-Sébastien Boudreault, vice-président de Fierté Montréal.

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