samedi 2 mars 2013

Cour suprême — « toutes les déclarations véridiques » ne doivent pas « être à l’abri de toute restriction »

Nuage sémantique de l'arrêt Whatcott
Mise à jour le 2 et 3 mars

Ajouté les réactions de Karen Selick : « Indigne de la plus haute cour du pays, décision liberticide basée sur des critères subjectifs » et de Rory Leishman : « Les chrétiens modérés doivent-ils être rassurés par ce jugement ? »

Table des matières

Article du 28 février

Fort financement des universités anglophones, faible rendement pour le Québec

Les citoyens québécois ayant l’anglais comme langue maternelle représentent environ 8,3 % de la population.

Les établissements anglophones du Québec reçoivent 29 % de l’ensemble des revenus qui sont alloués aux universités.

Une étude réalisée par l’Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA), parue en 2010, a fait la lumière sur les taux de rétention des finissants de différents programmes et universités du Québec. Il en ressort que les diplômés issus des universités anglophones quittent le Québec dans une proportion cinq fois plus grande que les étudiants formés dans les universités francophones. Les universités anglophones forment donc une main-d’œuvre plus encline à travailler à l’extérieur du Québec. Cela s’explique en partie par le fait qu’au sortir de leur formation, plusieurs étudiants ne maîtrisent pas la langue de Molière et savent encore moins l’écrire, par conséquent, ils sont tentés, ou même forcés, de quitter le Québec.

C'est ainsi que dans le cas des facultés de médecine, environ 50 % des médecins de l’université  McGill travaillent au Québec tandis que c’est plus de 90 % pour les finissants de l’Université de Montréal. Or les diplômés en médecine sont parmi les plus chers à former... et bénéficient donc d'énormes subventions de la part de Québec. Dans le cas de la santé, les investissements peu rentables ne s’arrêtent pas là. Même avec un aussi faible pouvoir de rétention et alors que la population anglophone ne représente que 8 % de la population du Québec, l’université McGill s’est vue financer un « mégahôpital» tout comme la communauté francophone très majoritaire (80 % de la population) aura aussi son unique « mégahôpital ».  Pour des professeurs qui s'insurgent de ce faux équilibre qui n'existe qu'au Québec, cela « a eu non seulement pour effet de priver les autres régions québécoises d’investissements considérables et essentiels en santé, mais aussi d’institutionnaliser l’anglicisation du réseau de santé au Québec ».





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Québec — Échec du programme de réinsertion des condamnés par l'éducation

Le programme fédéral d'éducation en milieu carcéral au Québec est un fiasco. La province détient le record canadien de l'échec scolaire en milieu pénitentiaire, selon un document obtenu par Radio-Canada.

« Je trouve ça vraiment scandaleux que c'est nous, au Québec, qui payons le plus au niveau de la formation de nos détenus et qui, malheureusement, avons le plus bas taux de diplomation au pays », affirme Magalie Picard, de l'Alliance de la fonction publique.»

Taux de succès selon les provinces
Ontario :43 %
Prairies :33 %
Colombie-Britannique :25 %
Provinces de l'Atlantique :23 %
Québec :7 %.

L'étude.




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