mercredi 27 octobre 2010

France — Plus de notes en classe, mais l'évaluation des compétences ?

Alors que le Québec, après Genève, en revient de ses bulletins par compétences et rétablit après dix ans d'expérimentation des bulletins chiffrés plus compréhensibles pour les parents sans être dénués de défauts, voilà qu'en France certains voudraient se lancer dans cette aventure qui a si souvent échoué.







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Merci aux parents d'aller en Cour suprême

Nous reproduisons ci-dessous la lettre d'une mère d'écoliers de la région de Granby parue dans la Voix de l'Est de ce jour.

Merci à ces parents de Drummondville qui continuent à se battre en Cour suprême contre le cours d'Éthique et de culture religieuse afin que nous puissions retrouver nos droits pour la liberté de choix en éducation, et par le fait même pour la protection de la foi de nos enfants, quelle qu'elle soit.

Merci pour tous ces parents qui ont rempli une demande d'exemption qui a été refusée et qui continuent à se battre pour leurs convictions. Merci aussi aux parents qui ne l'ont pas fait, mais qui retirent quand même leurs enfants du cours. Oui, il y en a, mais peu de monde le sait parce qu'ils restent discrets.

Merci aussi à tous les professeurs qui prennent leurs droits de réduction de tâche pour éviter d'enseigner le cours ÉCR parce que ce cours va à l'encontre de leur conviction profonde. Ils sont nombreux à le faire pour ne pas avoir à subir des pressions de la part de leur direction, mais il y a peu de monde qui sait ça aussi. J'en ai quelques-uns dans mon entourage qui me l'ont confirmé.

Chers parents je ne veux pas oublier vos enfants vous êtes tous et pour tous un exemple de courage, de volonté et de ténacité. J'admire votre détermination à rester debout et à poursuivre vos démarches en Cour suprême pour la liberté de choix en éducation et nos droits parentaux. Je ne pense pas choquer personne en vous disant «soyez grandement bénis pour tout ce que vous faites!» puisque le mot «bénir» signifie «dire du bien». Alors, je vous souhaite tout le bien possible et le succès de vos démarches. Nous sommes avec vous.

Jeannelle Cantin, Farnham




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Les droits parentaux avant tout

Nous reproduisons ci-dessous la lettre d'un jeune cégépien parue dans le Tribune de ce jour au sujet du fait que la Cour suprême a décidé de se saisir de l'affaire des parents de Drummondville qui demandaient pour leurs enfants l'exemption au cours ECR.

C'est avec soulagement que j'ai appris que la Cour suprême a accepté d'entendre l'appel des parents de Drummondville, lesquels demandent que leurs enfants soient exemptés du très controversé cours d'Éthique et culture religieuse (ECR), considéré incompatible avec leurs valeurs familiales.

Pour saisir toute l'ampleur du débat portant sur le cours d'ECR, il faut comprendre qu'il n'y a pas que des catholiques qui sont mal à l'aise avec celui-ci, mais aussi des citoyens évangéliques, des coptes (chrétiens égyptiens), des juifs et même des musulmans.

L'imposition du cours d'ECR a aussi été décriée par plusieurs individus athées et par divers groupes de pression laïcistes, le Mouvement laïc québécois notamment. Par ailleurs, des professeurs de philosophie ont critiqué le cours d'ECR comme étant une mauvaise approche pédagogique.

Le milieu nationaliste se sent également concerné par la question et identifie à juste titre ce cours comme une menace à notre identité. L'ADQ s'est prononcée pour un moratoire dès 2008, et en décembre 2009 une étude de l'Institut de recherche sur le Québec a clairement démontré que ce programme est un véritable endoctrinement multiculturel. La modification du cours d'ECR était à l'ordre du jour du Congrès des jeunes péquistes il y a trois semaines.

Même Québec solidaire, pourtant épris de diversité culturelle, a qualifié ce cours comme «problématique» dans un communiqué publié le 19 octobre dernier où il affirme qu'il faut en rediscuter. Bref, ce cours a été dénoncé par tous les segments de la société québécoise. Il n'est donc pas surprenant que le plus récent sondage indique que 76 % des Québécois sont en désaccord avec son caractère obligatoire (Léger marketing, mai 2009).

Soulignons que pour obliger les enfants à suivre des cours qui vont à l'encontre des convictions morales de leur famille, le gouvernement a supprimé le libre choix en matière d'éducation religieuse en altérant l'article 41 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne (et cela sans jamais consulter la population).

L'attitude du ministère de l'Éducation a été condamnée l'été dernier par le juge Dugré qui a tranché en faveur du Collège Loyola de Montréal (lequel avait demandé d'être exempté de cette partie du régime pédagogique en expliquant que le refus acharné d'accorder l'exemption «revêt un caractère totalitaire».

Espérons que le jugement de la Cour suprême sera favorable aux droits parentaux, ce qui permettrait à tous les Québécois de recouvrer le droit fondamental de déterminer la nature de l'éducation religieuse que reçoivent leurs enfants à l'école.

Clément

Étudiant en histoire et civilisation

Cégep de Sherbrooke




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Jean Morse-Chevrier on the Ethics and Religious Culture course going to the Supreme Court

DR. JEAN MORSE-CHEVRIER, psychologist and president of the Catholic Parents Association of Quebec, was talking on October 26th on Roadkill Radio, a B.-C. radio, about the Supreme Court of Canada’s recent leave to hear one of the most important cases concerning parental rights in Canada. The show is hosted by Terry O'Neill and Ron Gray.

Listen :

(50 minutes)





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