jeudi 18 mars 2010

150 000 visiteurs uniques

Pour une école libre au Québec a atteint aujourd'hui 150 000 visites uniques pour près de 270 000 pages lues.

Chaque semaine, nous recevons désormais plus de 2 100 visites uniques, certaines semaines actives plus près de 5 000, sur un sujet pourtant très pointu : la libéralisation de l'offre scolaire au Québec et la lutte des parents contre les contraintes imposées par le gouvernement pour qu'il ait les mains libres et qu'il puisse transmettre sa doctrine multiculturaliste et pluraliste normative comme aime à le dire le professeur Georges Leroux.

Merci de votre confiance, merci de vos « tuyaux » sans lesquels ce site aurait nettement moins d'intérêt.






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James Lovelock sur les climatosceptiques

Citation de James Lovelock, un des pères du mouvement écologiste, à propos des méchants climatosceptiques :
« Je pense qu'il faut admettre que les sceptiques nous ont permis de rester sains d'esprit — certains d'entre eux en tout cas. Ils ont été une bouffée d'air frais. Ils nous ont empêchés de traiter la science du climat comme une religion. Cela avait été trop loin. Les sceptiques ont un rôle en science. Il ne faut pas les balayer du revers de la main. Il est évident que le côté angélique n'était pas dénué de péchés. »






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Supplément histoire — Que faut-il penser de Pétain et de l'antisémitisme de la gauche ?


Éric Zemmour sur Pétain et l'antisémitisme du milieu du XXe siècle


Éric Zemmour dans la vidéo ci-dessus : « L’antisémitisme le plus puissant n’est pas en 40, contrairement à ce qu’on croit aujourd’hui, celui de l’extrême-droite et de l’Action Française : le plus virulent dans les années 40 sous l’occupation c’est l’antisémitisme de la gauche pacifiste, de Laval et de tous les autres. […] L’historien israélien Simon Epstein montre que la plupart des collabos viennent de la gauche pacifiste, socialiste, radicale, antiraciste : il note tous les discours qu’ils faisaient à la LICRA dans les années 20 contre l’antisémitisme et le racisme, et tous ceux-là sont passés à la collaboration ! »

Spécialiste de l’antisémitisme, l'historien et économiste israélien Simon Epstein a constitué au fil des ans un socle informatif considérable sur les itinéraires contrastés de deux catégories de Français : ceux qui protestèrent contre le racisme et l’antisémitisme dans les années 1920 et 1930, avant de s’engager dans la Collaboration ; et ceux qui exprimèrent une hostilité ou un préjugé à l’égard des Juifs, puis qui se retrouvèrent, l’heure venue, dans la Résistance.

Les principaux chefs de la Collaboration ont traversé, chacun à sa manière, une phase de dénonciation de la haine antijuive ; beaucoup furent même militants de la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA, l’ancêtre de la LICRA). Réciproquement, de nombreux résistants, et non des moindres, sont originaires d’une extrême droite nationaliste qui, dans les années 1930, fut fertile en prises de positions hostiles aux Juifs. C’est ce phénomène paradoxal que Simon Epstein décrit puis analyse, en s’appliquant aussi à démonter l’occultation dont ces chassés-croisés, déroutants certes mais significatifs, ont fait l’objet dans les mémoires françaises.







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Démographie — « Au Canada, il faudra qu'il y ait un premier ministre pakistanais ! »

Extrait d'un article du Figaro qui se penche sur un village « musulman » au nord de Toronto. On se demande bien ce que des chartes de laïcité empêcheront face aux faits têtus de la démographie. La grande fiction n'est-elle pas de croire qu'on peut avoir le beurre (ne pas faire d'enfants, on est moderne, on s'éclate, on importe plutôt des immigrés) et l'argent du beurre (être une minorité, pouvoir assimiler et garder son identité) ? Notons que ces mêmes concentrations mono-religieuses existent en France, notamment à Roubaix, dans la Seine-Saint-Denis sans qu'on puisse invoquer une culture officielle du multiculturalisme. Lire le dernier livre d'Éric Zemmour à ce sujet.

Début mars, une enquête de l'Institut national statistique du Canada a révélé que, dans vingt ans, les minorités visibles représenteraient 63 % de la population de Toronto. À cette idée, Naseer Ahmad jubile : « Ce pays a été fondé par les Français et les Anglais. Maintenant, il y a une troisième force, c'est nous. Au Canada, il faudra qu'il y ait un premier ministre pakistanais ! » Dans le discours du promoteur immobilier, Allah n'est jamais loin. Son regard se durcit lorsqu'il évoque « cette France qui ne comprend rien à l'islam ». Ahmad balaie la question de l'intégration : « Nous sommes très bien intégrés au Canada. Nous ne cherchons même pas à avoir notre propre école. Nos enfants vont à l'école publique. »

Cette école primaire se trouve à quelques centaines de mètres de Peace Village. La secrétaire de la Teston Village Public School explique que 80 % des élèves sont originaires de l'enclave musulmane. Les enfants s'expriment entre eux en ourdou. Beaucoup ont des difficultés en anglais. Le midi, ils mangent des pizzas halal que prépare le personnel.

Toujours pétris de politiquement correct, mais aussi d'une grande tolérance, les Canadiens anglais refusent d'émettre une opinion défavorable. « Ce sont des gens charmants, très polis et très calmes. Ils ont parfois peur de parler, car ils s'expriment très mal en anglais », explique une chauffeuse de bus. La critique vient des autres immigrants. Barry Holmes, un agent immobilier d'origine sri-lankaise, s'indigne : « Le multiculturalisme c'est bien beau, mais les gens ne se parlent pas. Ce sont toujours des rapports de forces entre communautés. Ma communauté est petite. Nous n'obtenons pas grand-chose. »



Naseer Ahmad a l'esprit ailleurs. Il montre le Peace Plazza, son centre commercial. « Il y a plusieurs restaurants halal. Je contrôle tout ici. J'ai même créé un cimetière musulman. Peace Village est une expérience unique, qui jette les bases d'autres villages. » Il balaie l'horizon, désignant une large étendue près de la mosquée : « Nous y ferons un vaste centre islamique »






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« Il faut être tenace ! » dit Sylvain Lamontagne

Extrait d'un article de la Voix de l'Est qui revient sur la progression importante du nombre de commissaires scolaires prêts à accorder une exemption au programme ECR dans la région de Sherbrooke.

« À ma première demande d’exemption, aucun commissaire ne m’avait appuyé, a rappelé [M.  Sylvain Lamontagne] le président de la CLÉ au cours d’un bref entretien téléphonique, hier. Mardi, six commissaires sur 16 m’ont soutenu. Le gros bon sens a parlé. Deux votes de plus auraient tout changé. »

Sylvain Lamontagne a déposé, il y a deux mois, une demande d’exemption au cours d’ÉCR pour ses deux filles, l’une en deuxième secondaire et l’autre en quatrième secondaire. Cette requête a été rejetée. M. Lamontagne a demandé une révision de cette décision. « Je suis passé devant le conseil de révision, jeudi dernier, raconte M. Lamontagne. Ce conseil suggérait aux commissaires de rejeter ma demande. » Suggestion qui a été votée par une majorité de commissaires lors d’une séance publique, mardi soir.

Une réponse positive des commissaires aurait obligé l’école que fréquentent les filles de M. Lamontagne à mettre à leur disposition un local où elles pourraient tuer le temps pendant les quatre cours d’ÉCR qu’elles ont par cycle de neuf jours. Depuis l’an dernier, les filles de M. Lamontagne se rendent à la salle des Chevaliers de Colomb, où des bénévoles s’occupent d’elles. « Si les commissions scolaires fournissaient un local, je suis sûr que la moitié du Québec s’en prévaudrait, avance le président de la CLE. Souvent, les deux parents travaillent et n’ont pas le temps d’aller chercher leur enfant et de s’en occuper pendant les cours d’ÉCR. »

Sylvain Lamontagne a l’intention de demander aux parents d’autres commissions scolaires de multiplier les demandes d’exemption. « Maintenant, le rapport de force est différent. Six commissaires m’ont appuyé. Les gens ne se fient plus juste au discours du Ministère, mentionne-t-il. Il faut être tenace. »






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France — Pouvoirs publics, médias et experts relativisent l'immigration et présentent ses effets sous un jour favorable

Extraits d'un entretien avec la démographe Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’INED, publié dans L'Express à l'occasion de la sortie de son livre Les Yeux grands fermés.

On chercherait donc à rassurer les Français en leur cachant les vrais chiffres de l'immigration ?

Pouvoirs publics, médias, experts n'inventent pas des chiffres, mais ils privilégient les instruments qui relativisent l'immigration et présentent ses effets sous un jour favorable ou, lorsque ce n'est pas possible, qui mettent les immigrés ou leurs descendants en position de victimes. Dans notre pays, on semble plus préoccupé par l'effet de l'information que l'on diffuse que par la réalité qu'elle recouvre. Un climat antiraciste joue, qui incite à la prudence: on cherche à éviter d'alimenter les craintes des Français et à améliorer leur opinion sur l'immigration. Dans notre époque mondialisée, l'immigration apparaît comme une fatalité. Autant la présenter sous un jour favorable.

Pourtant l'immigration est, selon de nombreux observateurs, utile à notre économie ?

C'est ce que l'on nous martèle de tous côtés, mais je n'ai pas lu beaucoup d'études traitant de la question en France. Cette insistance contraste avec le silence assourdissant qui a accueilli le rapport du CAE, silence qui montre le peu d'intérêt pour la réalité, ou tout au moins pour un diagnostic éclairé. Et les études qui sont disponibles, souvent réalisées aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, ne mettent pas en avant une augmentation décisive du produit intérieur brut [PIB] par habitant due à l'immigration. Que le PIB s'accroisse avec le nombre de travailleurs (au moins en période de croissance) n'est pas une grande nouvelle. Mais très peu semble revenir aux natifs et aux immigrés déjà présents.

Qu'en est-il des salaires ?

Les nombreuses études étrangères s'accordent généralement pour constater un effet négatif sur les plus bas salaires lorsque l'immigration est faiblement qualifiée. Les nouveaux immigrés entrent en concurrence avec les salariés peu qualifiés déjà présents, dont les immigrés, et font baisser les salaires. Une enquête britannique a testé l'effet de l'immigration récente de travailleurs des pays de l'Est, en particulier de travailleurs polonais. Ces immigrés étaient plutôt bien qualifiés mais se sont déclassés sur le marché du travail britannique et ont concurrencé les salariés les moins bien payés. En France, l'immigration n'est pas très qualifiée, un peu plus de 40 % de sans-diplôme dans le flux de 2006. Elle est, par ailleurs, très dépendante des liens familiaux tissés avec des étrangers. L'immigration familiale a changé : elle n'accompagne plus à distance, comme autrefois, le flux d'entrées de travailleurs. Elle comprend désormais des unions dites mixtes entre Français et étrangers, dans lesquelles le conjoint français est bien souvent d'origine étrangère. Ces unions ouvrent ainsi un droit à immigrer à un étranger qui vient du même pays que celui des parents de son conjoint français.

[Notons que, même au Canada où une partie de l'immigration est qualifiée, les bienfaits économiques d'une forte immigration sont remis en question par des instituts de recherche comme l'Institut Fraser pour qui l’immigration massive nuit au bien-être des Canadiens en général et les politiques d’immigration doivent être revues.]

Si l'immigration n'a que peu ou pas d'effets économiques, est-elle nécessaire pour l'équilibre démographique de la France, comme l'affirment certains de vos collègues ?

On entend effectivement souvent cet argument. Il provient d'un raisonnement purement quantitatif qui, poussé à l'extrême, nécessiterait des flux insoutenables. Tout dépend de la facilité de ces immigrés à occuper un emploi, emploi qui dépend lui-même de leur qualification. Cependant, toutes les études -souvent étrangères- concernant l'impact de l'immigration sur les finances publiques mettent l'accent sur un point : l'immigration, même qualifiée, ne pourra jamais rétablir à elle seule l'équilibre des finances publiques.

[Notons que, au Canada et selon le C.D. Howe Institute, l'immigration ne serait pas une solution miracle pour éviter une crise dans la vieillissement de la population active au pays. Voir Immigration et population vieillissante.]

[...]

Si, comme vous le dites, on reste dans le faux-semblant et le demi-mensonge, ne doit-on pas craindre une réaction violente de la population ?

Tout dépend de son degré d'irritation. Aux Pays-Bas, par exemple, nous avons assisté à l'émergence du phénomène Pim Fortuyn. On y a souvent vu une montée en puissance de l'extrême droite, alors que Paul M. Sniderman et Louk Hagendoorn [dans When Ways of Life Collide, Princeton University Press, 2007] ont montré que cela traduisait, en fait, un mécontentement surgi du cœur de la société. La réaction a touché des gens plutôt tolérants sur la question de l'immigration, qui n'avaient pas une vision négative de l'islam mais qui rejetaient certaines pratiques sociales des musulmans.





Michèle Tribalat était invitée le jeudi 18 mars 2010 sur France Culture pour débattre du coût de l’immigration.


Addendum vendredi 19 mars

Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, spécialiste de l’Afrique et des migrations, publie une mise à jour de sa monographie Le coût de la politique migratoire de la France. Selon lui, cette politique coûte 38,3 milliards d’euros par an soit près de 2 points de PIB.

Lire la monographie en ligne, dans un format adapté à la lecture à l’écran (format flash).

Télécharger la monographie au format Pdf.









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