dimanche 19 avril 2009

Chevaliers de Colomb soutiennent le choix de l'éducation morale et religieuse

Voici la résolution approuvée à l'unanimité par les Chevaliers de Colomb lors de leur 110e congrès provincial qui se tenait à Laval cette fin de semaine du 17 au 19 avril 2009.

Les Chevaliers de Colomb du Québec comptent 569 conseils regroupant plus de 104 000 membres en règle.






Le décrochage scolaire augmente, Radio-Canada s'intéresse aux micro-écoles juives « illégales »

En 2000, 26 % des jeunes du secondaire du réseau public quittaient l'école sans diplôme. L'an dernier, c'était le cas pour près de 29 % d'entre eux.

Chez les garçons, le constat d'échec est encore plus inquiétant : un sur trois, précisément plus de 35 %, s'absente de l'école et décroche. Une des réponses de la CSQ : la fin du financement des écoles privées qui privent, selon le syndicat, les écoles publiques des meilleurs élèves.

L'obsession des médias devant ces écoles libres

Alors que le décrochage empire que fait Radio-Canada ? Elle ressort son marronnier scolaire favori : « ils restent encore des poches de résistance au Monopole, des écoles à régulariser, encore un effort prosélyte ! »

Ce dimanche, il s'agissait de deux écoles juives orthodoxes des Satmars (139 élèves dans deux bâtiments distincts !) qui ne suivraient pas le programme du monopole de l'Éducation du Québec ou, pour parler la langue de bois du 39e rapport de la Commission consultative de l'enseignement privé, ces écoles ne tendent pas « vers un arrimage avec le cadre scolaire québécois. »

Visiblement une priorité. Deux mille élèves qui boycottent le cours d'éthique et de culture religieuse dans le public ne valent pas ce type de reportage au grand journal dominical de la société d'État. Ne parlons pas du collège privée Loyola qui boycotte publiquement ce cours et qui n'a jamais été cité par la SRC, pourtant il a plus de 4 fois plus d'élèves qui boycottent ce cours que de jeunes juifs satmars.



La plupart des élèves de la communauté satmar ne poursuivent pas leur formation au secondaire au Québec; pour ce faire, ils iraient à New York ou en Israël.

« Il ne faut pas perdre ces enfants »

Mais qu'est-ce qui justifie le soudain intérêt des médias (et du gouvernement) de rendre toutes les écoles conformes aux exigences du Monopole de l'Éducation ?

N'est-ce pas contradictoire avec le véritable pluralisme que ces grands défenseurs du cours ECR nous disent être la valeur de tolérance démocratique par excellence ? Pourquoi subitement, alors que ces écoles existent depuis le milieu des années 50, vouloir les rendre plus semblables aux autres écoles québécoises ? Qu'est-ce qui a changé ? (À part une hausse du décrochage dans les écoles publiques.) La prétention du Monopole à contrôler tous les enfants et leur formation et de faire en sorte que les parents ne soient plus les premiers éducateurs ?

Ce n'est pas impossible. Rappelons-nous ce que déclarait l’ancien ministre de l'Éducation Fournier en novembre 2006 à l’Assemblée nationale de Québec, lors du même débat sur les écoles que Québec avait déclarées illégales. Il avait alors dit que la raison pour laquelle il ne fallait « pas perdre » les enfants de ces écoles — comme si ces enfants appartenaient à l’État — était qu’il fallait s’assurer que ces enfants partagent les valeurs de la société québécoise : « il est important pour [ces enfants] de faire partie de la société, de connaître l'ensemble des valeurs de cette société-là et de les partager avec tout le monde. » Pardon ? De partager les valeurs québécoises qu'ils ne connaîtraient pas sans aller aux écoles publiques et subir leur interprétation du programme officiel ?

Cette même volonté d’imposer à tous les enfants sans la moindre exception les « valeurs » décidées par le Ministère de l’Éducation, ses experts cooptés habituels dont on connaît les sensibilités « modernes » a d’ailleurs poussé Mme Malavoy du Parti québécois et M. Michel David du Devoir, deux phares du correctivisme politique, d’appeler à l’interdiction des écoles confessionnelles. Il faut, selon eux, interdire ces écoles confessionnelles qui ont le vent en poupe, car elles permettent, dans une certaine mesure grâce à des cours complémentaires et un personnel sélectionné par leurs soins, de transmettre des valeurs autres que celles décidées par le Monopole et prônées dans ses programmes obligatoires d’Éthique et de culture religieuse ou d’Histoire et d’éducation à la citoyenneté.