lundi 22 février 2021

Université anglophone Concordia : « Repérer et contrer le colonialisme en physique contemporaine »

« Decolonizing Light investigue [sic] la reproduction du colonialisme dans et à travers la physique et dans l’enseignement supérieur de la physique. »

 C’est une initiative de l’Université anglophone Concordia à Montréal.

Selon le site Web de cette initiative (financée par le fonds fédéral « Nouvelles frontières en recherche ») :

Pourquoi la physique ?

Plus encore que les autres sciences, la physique est un champ dominé par les hommes blancs, et donc un miroir des schémas coloniaux et des inégalités sociales. Malgré ce fait, la physique est considérée comme une science « dure », déconnectée de la vie sociale et de l’histoire géopolitique. Ce narratif constitue et reproduit les inégalités, ce qui se reflète dans la sous-représentation des femmes, des personnes racisées et des peuples autochtones en physique.

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Ce genre de projets orienté vers les « connaissances autochtones » ont deux fois plus de chances (34,4 %)  d’être acceptés et financés par le fédéral que la moyenne (15,4 %). La soumission des demandes de financement doit respecter « des exigences en matière d’équité, de diversité et d’inclusion et leurs considérations connexes ». Elles sont « évaluées en fonction de deux critères établis pour les concours du fonds Nouvelles frontières en recherche :

  1. Équité, diversité et inclusion : (équipe de recherche et environnement de recherche) à savoir :
    • Composition de l’équipe et processus de recrutement
    • Possibilités de formation et de perfectionnement
    • Inclusion
  2. Faisabilité : (plan de recherche) à savoir :


Cette initiative offre des postes à des étudiants, les rémunérations vont de 18 $/heure à des bourses de 20 000 $.

Discrimination  « racisée » assumée

L’université Concordia déclare sans ambages : « Nous encourageons explicitement les candidatures des étudiant·e·s autochtones et racisé·e·s. Pour tous les postes, une connaissance et une expérience de travail avec les communautés autochtones est [sic, sont] un atout.  »

 

Les Agniers, gardiens de Montréal

L’université Concordia tient à affirmer : « Nous aimerions reconnaître que l’Université Concordia est située en territoire autochtone [l’île était inoccupée à sa fondation], lequel n’a jamais été cédé. Nous reconnaissons la nation Kanien’kehá:ka [les Gens du Silex/Agniers/Mohawks] comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles nous nous réunissons aujourd’hui. [Ah, et pourquoi ? Ils ne sont venus du Nord de l’État de New York qu’après la fondation de la ville] Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations, et aujourd’hui, une population autochtone diversifiée, ainsi que d’autres peuples, y résident. C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre les Peuples Autochtones et autres personnes de la communauté montréalaise. »

Voir aussi 

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1 commentaire:

Pierre M. a dit…

On notera que la CAQ finance massivement ces universités (McGill tout aussi mauvais). Ici un truc « premières nations » qui diffusent la fable des Mohawk gardiens des terres de Montréal (voir qui fait partie des chercheurs, l'avertissement en bas, etc.) Nous subventionnons ceux qui veulent saper la nation québécoise.