Après 900 ans, l’université Oxford réorganise ses études classiques pour réduire les inégalités entre hommes et femmes. La faculté a décidé de passer à l’action alors que les jeunes hommes sont deux fois plus nombreux que les filles à obtenir une mention très bien.
Les professeurs de la faculté de lettres classiques ont déclaré que les résultats des examens de l’an passé révélaient un écart troublant entre les sexes : 46,8 % des hommes obtenaient une mention très bien (16/20 ou plus) alors que seules 12,5 % de leurs camarades féminines entraient dans cette catégorie.
Les universitaires ont noté que l’écart entre les sexes lors des examens finaux — qui était « déjà très perceptible » — avait « considérablement augmenté » avec la dernière cohorte d’étudiantes.
Par ailleurs, si 38 % des jeunes hommes obtenaient une mention très bien lors des examens de deuxième année seules 19,3 % des femmes l’obtenaient.
Luke Pitcher, président de la faculté des lettres classiques, a déclaré qu’une équipe était sur le point de « refondre » le programme afin de « remédier à la disparité entre les sexes ».
Cette décision a été reçue de façon mitigée par les étudiants d’Oxford. L’un d’entre eux a affirmé qu’il s’agissait d’une mesure « draconienne et inutile ». Cet étudiant en troisième année de lettres classiques a ajouté : « Au lieu de reformuler tout le programme, le département devrait se pencher sur le fait que le style d'enseignement conviendrait plus aux garçons qu’aux filles. »
Alex Nash, un autre étudiant de troisième année en classiques, a déclaré : « La réforme devrait viser à réduire l’écart entre les candidats qui ont étudié le latin et le grec au secondaire et les autres. » « La vraie différence réside dans la maîtrise de la langue, certains étudiants débutants étant nettement désavantagés », a-t-il ajouté.
Cette matière, également connue sous le nom de Literae Humaniores ou les Grands, est enseignée à Oxford depuis plus de 900 ans. Parmi les anciens diplômés, on retrouve Oscar Wilde, CS Lewis et Boris Johnson.
Le projet de réforme du programme d’études classiques constitue la dernière parmi de nombreuses « ouvertures » des facultés d’Oxford envers les femmes.
L’an dernier, la faculté de philosophie d’Oxford a introduit plusieurs modifications destinées à accroître l’attrait de ce domaine pour les étudiantes. La faculté a présenté un nouveau cours de premier cycle sur la philosophie féministe et a suggéré que 40 % des auteurs recommandés sur les listes de lecture de philosophie soient des femmes. La liste des grandes philosophes dans l'histoire est pourtant bien courte. On a également invité les professeurs à utiliser les prénoms des auteurs plutôt que leurs initiales lors de la compilation de ces listes de lecture, afin de faire ressortir les auteurs de sexe féminin. On ne sait pas ce qui est prévu pour les auteurs transgenres.
En 2017, Oxford a introduit un examen final d’histoire « à emporter à la maison », destiné à améliorer les résultats des étudiantes car elles ont moins de chances d’obtenir un diplôme avec distinction en histoire que leurs camarades masculins.
Les étudiantes qui passaient des examens de mathématiques et d’informatique à l’été 2017 disposaient de 15 minutes supplémentaires pour terminer leurs copies, après que les professeurs aient déclaré que « les candidates pourraient être plus susceptibles d’être affectées par la pression du temps ».
Un porte-parole d’une université a déclaré : « La Faculté des lettres classiques est en train de créer un nouveau groupe de travail chargé d’étudier certains aspects du cours de lettres classiques. »
« Le groupe examinera un certain nombre de questions, notamment le déséquilibre hommes-femmes dans les résultats des examens. Aucune proposition n’a encore été faite, discutée par la faculté ou adoptée. »
On ne connaît pas d'initiatives pour améliorer la réussite des hommes dans les domaines où ils obtiennent de moins bons résultats que les femmes.
Les professeurs de la faculté de lettres classiques ont déclaré que les résultats des examens de l’an passé révélaient un écart troublant entre les sexes : 46,8 % des hommes obtenaient une mention très bien (16/20 ou plus) alors que seules 12,5 % de leurs camarades féminines entraient dans cette catégorie.
Les universitaires ont noté que l’écart entre les sexes lors des examens finaux — qui était « déjà très perceptible » — avait « considérablement augmenté » avec la dernière cohorte d’étudiantes.
Par ailleurs, si 38 % des jeunes hommes obtenaient une mention très bien lors des examens de deuxième année seules 19,3 % des femmes l’obtenaient.
Luke Pitcher, président de la faculté des lettres classiques, a déclaré qu’une équipe était sur le point de « refondre » le programme afin de « remédier à la disparité entre les sexes ».
Cette décision a été reçue de façon mitigée par les étudiants d’Oxford. L’un d’entre eux a affirmé qu’il s’agissait d’une mesure « draconienne et inutile ». Cet étudiant en troisième année de lettres classiques a ajouté : « Au lieu de reformuler tout le programme, le département devrait se pencher sur le fait que le style d'enseignement conviendrait plus aux garçons qu’aux filles. »
Alex Nash, un autre étudiant de troisième année en classiques, a déclaré : « La réforme devrait viser à réduire l’écart entre les candidats qui ont étudié le latin et le grec au secondaire et les autres. » « La vraie différence réside dans la maîtrise de la langue, certains étudiants débutants étant nettement désavantagés », a-t-il ajouté.
Cette matière, également connue sous le nom de Literae Humaniores ou les Grands, est enseignée à Oxford depuis plus de 900 ans. Parmi les anciens diplômés, on retrouve Oscar Wilde, CS Lewis et Boris Johnson.
Le projet de réforme du programme d’études classiques constitue la dernière parmi de nombreuses « ouvertures » des facultés d’Oxford envers les femmes.
L’an dernier, la faculté de philosophie d’Oxford a introduit plusieurs modifications destinées à accroître l’attrait de ce domaine pour les étudiantes. La faculté a présenté un nouveau cours de premier cycle sur la philosophie féministe et a suggéré que 40 % des auteurs recommandés sur les listes de lecture de philosophie soient des femmes. La liste des grandes philosophes dans l'histoire est pourtant bien courte. On a également invité les professeurs à utiliser les prénoms des auteurs plutôt que leurs initiales lors de la compilation de ces listes de lecture, afin de faire ressortir les auteurs de sexe féminin. On ne sait pas ce qui est prévu pour les auteurs transgenres.
En 2017, Oxford a introduit un examen final d’histoire « à emporter à la maison », destiné à améliorer les résultats des étudiantes car elles ont moins de chances d’obtenir un diplôme avec distinction en histoire que leurs camarades masculins.
Les étudiantes qui passaient des examens de mathématiques et d’informatique à l’été 2017 disposaient de 15 minutes supplémentaires pour terminer leurs copies, après que les professeurs aient déclaré que « les candidates pourraient être plus susceptibles d’être affectées par la pression du temps ».
Un porte-parole d’une université a déclaré : « La Faculté des lettres classiques est en train de créer un nouveau groupe de travail chargé d’étudier certains aspects du cours de lettres classiques. »
« Le groupe examinera un certain nombre de questions, notamment le déséquilibre hommes-femmes dans les résultats des examens. Aucune proposition n’a encore été faite, discutée par la faculté ou adoptée. »
On ne connaît pas d'initiatives pour améliorer la réussite des hommes dans les domaines où ils obtiennent de moins bons résultats que les femmes.
Source : Sunday Telegraph
Voir aussi
Université d'Oxford : plus de temps donné aux femmes pour compléter l'examen
Étude de 2018 (n=2064) : pas d'effet de menace du stéréotype sur résultats en maths des filles
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