Au Québec, un adolescent sur 20 âgé de 14 à 17 ans qui dit avoir été abusé sexuellement au cours de sa vie l’aurait été par un entraîneur sportif. C’est l’une des conclusions d’une recherche menée par Sylvie Parent, professeure au Département d’éducation physique, auprès de 6 450 jeunes garçons et filles âgés de 14 à 17 ans fréquentant des écoles secondaires du Québec. « Sur les 10,2 % d’adolescents victimes d’abus sexuel, sans égard à la provenance des abus, 5,3 % l’ont été par leur entraîneur », explique Sylvie Parent.
Cette étude s’inscrit dans une enquête plus large menée par Martine Hébert, professeure au Département de sexologie de l’UQAM, et portant sur la question plus globale du parcours amoureux des jeunes. Le questionnaire incluait des questions reliées à la pratique d’un sport organisé, que ce soit à l’école ou à l’extérieur du milieu scolaire.
Par ailleurs, 0,4 % des répondants ont dit avoir subi du harcèlement sexuel de la part de leur entraîneur dans les 12 mois précédant l’étude. Le risque de subir ce genre d’abus est deux fois plus élevé chez les garçons que chez les filles. L’ensemble des participants a aussi été interrogé sur les expériences de contacts sexuels consentants. Ainsi, 1,2 % des jeunes rapporte avoir eu des contacts sexuels de ce genre avec un entraîneur au cours de la dernière année. Ce genre de contacts est plus fréquent chez les garçons que chez les filles.
Comme le rappelle Sylvie Parent, « dans ce genre de relation, où il y a un adulte en situation d’autorité et un mineur, donc de moins de 18 ans, le consentement ne peut être invoqué et est condamnable en vertu du Code criminel canadien ».
SourceCette étude s’inscrit dans une enquête plus large menée par Martine Hébert, professeure au Département de sexologie de l’UQAM, et portant sur la question plus globale du parcours amoureux des jeunes. Le questionnaire incluait des questions reliées à la pratique d’un sport organisé, que ce soit à l’école ou à l’extérieur du milieu scolaire.
Par ailleurs, 0,4 % des répondants ont dit avoir subi du harcèlement sexuel de la part de leur entraîneur dans les 12 mois précédant l’étude. Le risque de subir ce genre d’abus est deux fois plus élevé chez les garçons que chez les filles. L’ensemble des participants a aussi été interrogé sur les expériences de contacts sexuels consentants. Ainsi, 1,2 % des jeunes rapporte avoir eu des contacts sexuels de ce genre avec un entraîneur au cours de la dernière année. Ce genre de contacts est plus fréquent chez les garçons que chez les filles.
Comme le rappelle Sylvie Parent, « dans ce genre de relation, où il y a un adulte en situation d’autorité et un mineur, donc de moins de 18 ans, le consentement ne peut être invoqué et est condamnable en vertu du Code criminel canadien ».
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