Le déclin démographique chez les 15 à 64 ans commencera à s’accélérer en 2014 au Québec, au grand dam de la communauté d’affaires, déjà aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre.
Jusqu’en 2020, la diminution de personnes faisant partie de cette tranche d’âge exercera une pression à la baisse très importante sur le nombre de travailleurs disponibles au Québec, a prévenu Pierre Fortin, professeur d’économie à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.
Certes, l’emploi continuera d’augmenter, mais de manière beaucoup plus lente qu’avant. Au cours des 15 dernières années, l’emploi a progressé en moyenne de 50 000 emplois par année.
Au cours des prochaines années, il faudra plutôt s’attendre à une augmentation d’environ 20 000 emplois par année, a analysé M. Fortin.
« Pour moi, en tant qu’entrepreneur, c’est un grand stress. Pour ne pas freiner ma croissance, je devrai peut-être ouvrir un centre de production et de distribution ailleurs », a témoigné Dominique Brown, président de Chocolats Favoris et fondateur de Beenox.
Même si l’immigration vers le Québec est une des plus importantes par tête d'habitant au monde, elle n'a que peu d'impact sur la pyramide des âges. Rappelons qu'en 2001, les immigrants formaient 2,9 % de la population de Québec, alors qu’ils constituent maintenant autour de 5,1 % avec un fort chômage chez certaines communautés immigrantes.
Non seulement le déclin de la population active risque de compromettre la croissance des entreprises québécoises, mais en plus, il aura un impact considérable sur les finances publiques, rappelle M. Fortin.
De 1981 à 2013, le revenu intérieur au Québec a augmenté de 2 % en moyenne par année. À partir de maintenant, l’économiste estime que le revenu intérieur croîtra de tout au plus 1,5 %.
«Par conséquent, il y aura moins de revenus dans les coffres du gouvernement », a-t-il déclaré.
Avec une population vieillissante, les revenus disponibles seront moins importants, alors que les soins de santé coûteront plus cher.
« Le gouvernement est perdant des deux côtés. » selon le Journal de Québec.
Une personne de 65 ans et plus coûte environ six fois plus cher à soigner qu’une personne moins âgée.
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Certes, l’emploi continuera d’augmenter, mais de manière beaucoup plus lente qu’avant. Au cours des 15 dernières années, l’emploi a progressé en moyenne de 50 000 emplois par année.
Au cours des prochaines années, il faudra plutôt s’attendre à une augmentation d’environ 20 000 emplois par année, a analysé M. Fortin.
« Pour moi, en tant qu’entrepreneur, c’est un grand stress. Pour ne pas freiner ma croissance, je devrai peut-être ouvrir un centre de production et de distribution ailleurs », a témoigné Dominique Brown, président de Chocolats Favoris et fondateur de Beenox.
Même si l’immigration vers le Québec est une des plus importantes par tête d'habitant au monde, elle n'a que peu d'impact sur la pyramide des âges. Rappelons qu'en 2001, les immigrants formaient 2,9 % de la population de Québec, alors qu’ils constituent maintenant autour de 5,1 % avec un fort chômage chez certaines communautés immigrantes.
En jaune, la pyramide des âges réelle du Québec en 2006 (avec immigration réelle). La ligne noire représente la pyramide des âges du Québec sans immigration pendant les 40 dernières années. |
Non seulement le déclin de la population active risque de compromettre la croissance des entreprises québécoises, mais en plus, il aura un impact considérable sur les finances publiques, rappelle M. Fortin.
De 1981 à 2013, le revenu intérieur au Québec a augmenté de 2 % en moyenne par année. À partir de maintenant, l’économiste estime que le revenu intérieur croîtra de tout au plus 1,5 %.
«Par conséquent, il y aura moins de revenus dans les coffres du gouvernement », a-t-il déclaré.
Avec une population vieillissante, les revenus disponibles seront moins importants, alors que les soins de santé coûteront plus cher.
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