
« Je ne suis pas non plus d’accord avec des cours de religion qui impliquent une discrimination envers les non-catholiques. Mais je crois que la religion doit faire partie de l'éducation à l'école, en tant qu'un des éléments du programme offert dans la salle de classe. Je trouve discriminatoire qu’on ne parle pas de religion, qu’on n’enseigne pas la conception religieuse de la vie et les événements historiques comme dans d'autres disciplines.
[…]
Dans la Bible, Dieu est présenté comme un éducateur : « C'est moi qui guidai les pas d'Éphraïm, le soutenant par ses bras » [Osée 11 :3]. [Note du traducteur : le pape François utilise l’expression populaire argentine « a babucha » dans sa version de ce verset.] L'obligation du croyant est d’élever sa descendance. Tout homme et toute femme a le droit d'éduquer ses enfants dans ses valeurs religieuses. Quand l’État prive les enfants de cette éducation, cela peut conduire à des cas comme le nazisme où les enfants étaient endoctrinés dans d'autres valeurs que celles de leurs parents. Les totalitarismes ont tendance à monopoliser l'éducation pour amener l'eau à leur propre moulin.
[...]
Il existe une différence entre être un enseignant et être un maître. L'enseignant donne sa matière froidement, tandis que le maître s’implique. Il est foncièrement un témoin. Il y a cohérence entre son comportement et sa vie. Il n’est pas un simple répétiteur d’une science, comme l’est l’enseignant. Il faut aider les hommes et les femmes à être des maîtres, à témoigner, c’est la clé de l'éducation. »
Extrait du chapitre 18, De l'éducation.
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