Radio-Canada organise une discussion de 25 minutes sur le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse.
Qui la société d'État invite-t-elle avec nos sous ? Un membre de la CLÉ ? Un des philosophes, sociologues, théologiens opposés à ce cours qui s'y sont opposés d'une perspective conservatrice ou religieuse ? Que nenni ! Vos impôts sont à l'ouvrage ! Radio-Canada invite plutôt :
Il est possible d'écrire poliment à l'Ombudsman de Radio-Canada (c'est une dame) pour se plaindre de cette partialité sur les ondes de la radio publique.
Qui la société d'État invite-t-elle avec nos sous ? Un membre de la CLÉ ? Un des philosophes, sociologues, théologiens opposés à ce cours qui s'y sont opposés d'une perspective conservatrice ou religieuse ? Que nenni ! Vos impôts sont à l'ouvrage ! Radio-Canada invite plutôt :
- Marie-Michèle Poisson, vice-présidente du Mouvement laïque québécois et professeure de philosophie au cégep Ahuntsic, Mme Poisson s'est opposée par le passé au volet religieux du cours d'ECR;
- Alain Pronkin, directeur des communications du Centre d’information sur les nouvelles religions; M. Pronkin est pour l'intervention de la DPJ dans le cas d'enfants éduqués à la maison par ce qu'il nomme un mouvement sectaire ;
- L’abbé Raymond Gravel, prêtre catholique et ex-député bloquiste. Raymond Gravel s'est prostitué dans sa jeunesse et a travaillé dans un bar homosexuel. À l'âge de seize ans, il quitte la maison pour devenir une escorte masculine. Il est très controversé en raison de son appui au mariage homosexuel et à l'avortement, deux positions contraires à celles de l'Église catholique.
Il est possible d'écrire poliment à l'Ombudsman de Radio-Canada (c'est une dame) pour se plaindre de cette partialité sur les ondes de la radio publique.
5 commentaires:
Une chance que le ridicule ne tue pas...
Merci de m’avoir amené à écouter cette émission fort instructive sur ce que pensent certaines personnes du nouveau programme. Il en ressort, entre autres, qu’aborder la question des religions n’est pas si facile que le programme le laisse croire. C’est possible qu’il y ait eu une certaine partialité dans la sélection des invités, bien qu’ils aient tout de même exprimé des opinions divergentes sur le thème : «Un pas vers la laïcité des écoles?» (Un thème qui ne prétendait pas couvrir l’ensemble de la question). Mais je trouve que votre billet verse dans une attaque injustifiée à l’endroit de Raymond Gravel: les éléments de sa vie sont cités hors contexte et sans lien avec ses opinions sur le sujet en discussion. On est loin ici de la qualité de contenu que l’on retrouve habituellement sur votre blogue.
Pour la partialité des invités, c'est bien simple : je n'ai jamais entendu à Radio-Canada (sauf dans des tribunes téléphoniques) un débat où des opposants conservateurs au cours d'ECR ont eu l'occasion de s'exprimer aussi longtemps (pour ne rien dire en aussi grand nombre). N'hésitez pas à vous plaindre à Radio-Canada.
Pour ce qui est de la laïcité des écoles publiques, en quoi cela explique-t-il l'imposition de ce cours aux écoles confessionnelles privées ? Elles ne sont pas laïques. Je pense que cette laïcisation est un prétexte pour imposer l'ECR.
Pour Roger Gravel, il s'agit d'exprimer le fait que cet invité est très controversé et ne représente en rien la voix du catholicisme. Je dois vous avouer que je ne comprends pas très bien pourquoi il est encore un prêtre catholique alors qu'il s'oppose à des enseignements de base de l'Église. Pour se servir de son titre de prêtre et servir de catholique de service dans ce genre de débats ? Les détails de sa biographie sont tirés directement de Wikipedia.
Sur la question de Raymond Gravel, il est absolument absurde que ce prêtre, qui est si peu représentatif du "prêtre moyen", soit CONSTAMMENT celui qui est choisi par les médias québécois chaque fois qu'ils se disent, "il faudrait bien demander à un prêtre ce qu'il en pense". Ils pourraient inviter des dizaines d'autres prêtres tout aussi "intéressants" que lui, mais on dirait qu'ils en ont fait leur prêtre "officiel", ce qui n'est pas surprenant : il pense comme eux en toutes choses.
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