Selon le Conseil canadien sur l'apprentissage, les parents n'apportent non seulement affection et sécurité à leurs enfants, mais ils participent à leur apprentissage et leur servent de modèles comportementaux. Rien de neuf ici. Ils jouent donc un rôle essentiel auprès de l’enfant, particulièrement durant ses jeunes années.
Des études démontrent que les premières années de la vie de l’enfant sont déterminantes pour la suite de son existence. Au cours de cette période, chaque instant est en effet porteur d’une nouvelle expérience, d’une nouvelle occasion d’apprendre et d’évoluer. Ces premières années revêtent une importance clé sur le plan de l’acquisition par l’enfant des aptitudes dont il aura besoin tout au long de sa vie, qu’elles soient émotionnelles, sociales ou physiques ou encore liées au langage ou à la réflexion. Selon leurs propres attitudes et la façon dont ils se comportent, les parents peuvent soit favoriser, soit au contraire entraver le développement social et émotionnel du jeune enfant. Tout cela est frappé au coin du bon sens, chaque parent le ressent bien.
Ce qui est plus intéressant c'est qu'il existe depuis de longues années des programmes destinés à aider les parents à élever leurs enfants le mieux possible pour « renforcer les aptitudes parentales positives ». (On se demande bien comment le gouvernement vérifie ces renforcements et selon quels critères politiquement corrects). Mais voilà, peu de programmes du genre actuellement proposés au Canada ont fait l’objet d’évaluations adéquates. L’on ignore donc jusqu’à quel point ces programmes peuvent être efficaces... Encore un gâchis financier de l'État mêle-tout ?
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