Alors que c'est tolérance zéro pour les écoles illégales au Québec, les communautés religieuses en Ontario peuvent enseigner n'importe quoi à leurs enfants sans avoir à rendre de comptes.
Une communauté mennonite établie à Roxton Falls, en Montérégie, a d'ailleurs temporairement déménagé en Ontario, après s'être fait fermer son école par le ministère québécois de l'Éducation.
Les 11 élèves y recevaient un enseignement particulier basé sur les croyances du groupe religieux
et dispensé par les membres de la communauté.
Pour autant que leur école n'est pas financée par l'État et qu'ils n'offrent pas le diplôme ontarien, les membres du groupe religieux ne risquent plus d'être importunés en Ontario.
«Ils peuvent enseigner ce qu'ils veulent. Ce sont des entreprises privées. Les professeurs n'ont pas à être autorisés par le ministère, comme c'est le cas dans le réseau public», indique Michelle Despault, attachée de presse de la ministre ontarienne de l'Éducation, Kathleen Wynne.
En attendant de convaincre le ministère de l'Éducation de revoir sa décision, les mennonites établis près de Granby ont été accueillis par des communautés soeurs dans les Cantons-de-l'Ouest, en Ontario, à environ 150 km de Montréal. »
Endoctrinement des jeunes
Contrairement au Québec, aucune législation [sic : n’] oblige en Ontario les jeunes à suivre le programme du ministère.
« C'est malheureux, on ne sait pas ce qui est enseigné dans ces écoles. C’est parfois de l'endoctrinement », explique Gilles Arpin, vice-président du Conseil scolaire de district du centre-sud-ouest.
Membre d'une organisation de promotion de la laïcité dans les écoles de l'Ontario,
ce dernier affirme qu'environ 53 000 jeunes fréquentent en Ontario des écoles religieuses qui échappent au contrôle du ministère.
En réalité, ces enfants mennonites conservateurs ne connaissent quasiment pas de décrochage, ni d’usage de drogue ou de violence. Comparez aux grands succès des écoles du Monopole : 40 % de garçons décrocheurs à Montréal et 40 % des adolescents qui utilisent du cannabis parfois même en classe. Les parents mennonites sont impliqués dans l’administration de leur école – souvent un gage de succès – et comme les autres parents d’écoles privées payantes en Ontario ils apprécient que l’école forme aussi correctement le caractère (voir l’étude de l’institut Fraser) de leurs enfants qui sont connus pour leur serviabilité, leur politesse et leur non-violence. Ah, mais les institutrices mennonites ont-elles fait leur long quota de psychopédagogie prescrit par Québec, je vous le demande !? Voilà ce qui est important ! Comme si un diplôme garantissait l'enthousiasme, la patience et le sens de la pédagogie !
L'auteur de ce médiocre article ne comprend pas que la qualité naît de la concurrence et que l’école n'a pas besoin d'encore plus de surveillance, plus de syndicats, plus de restrictions, plus d'interventions, mais qu'il faut au contraire une désétatisation : la séparation de l’école et de l’État. Qu’on lui laisse faire enfin l’expérience de la liberté !
Tiens, au fait, comment se fait-il que cet entrefilet ne mentionne personne pour défendre ces écoles de plus en plus populaires en Ontario ? Équitable et impartial : deux concepts absents chez cet articlier apôtre du monopole laïque.
3 commentaires:
Et vlan dans la gueule du minable journaliste (j-P. P***) !
Ce qui me révolte c'est que ces nuls laïcistes noyautent tous les médias.
Ce Jean-Philippe Pineault est vraiment un beau salaud, je l'image imbu de laui-même, athée et fier d'être un gauchiste québcéoise alors que le Québec meurt de son gauchiste stérile (littéralement: les valeurs de ces gens sont contre la natalité).
En résume : Dans le Journal de Montréal on laisse n'importe quel petit athée nul écrire n'importe quoi pour défendre l'intolérance religieuse du Québec.
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