jeudi 23 juillet 2020

Québec — Plus de femmes font des études, dans des domaines différents des hommes

Une étude confirme qu’au Québec en 2016, les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à atteindre le niveau de scolarité universitaire.

Le Bulletin sociodémographique de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) rédigé à partir du Recensement canadien de 2016 précise que 33 % des femmes et 26 % des hommes atteignaient le niveau universitaire. Au niveau collégial, les proportions étaient de 21 % et de 17 %, respectivement.

L’ISQ a observé que les hommes étaient proportionnellement plus nombreux à avoir suivi une formation de niveau professionnel, 23,7 % pour les hommes, 19,8 % pour les femmes. Quant au pourcentage de détenteurs d’un diplôme d’études secondaires (DES), il était à peu près le même chez les deux sexes.

Parmi la population québécoise âgée de 25 à 64 ans, 14,9 % des hommes ne détenaient en 2016 aucun certificat, diplôme ou grade, comparativement à 11,6 % des femmes.


L’Institut de la statistique du Québec a aussi noté que, par rapport à la population âgée de 55 à 64 ans, celle de 25 à 34 ans présentait une proportion plus élevée de personnes qui détiennent un certificat, un diplôme ou un grade de niveau professionnel, collégial ou universitaire.

En effet, comparativement à celle de leurs aînés, la part des hommes de 25 à 34 ans ayant atteint le niveau universitaire est supérieure de près de 7 points de pourcentage, tandis que celle des jeunes femmes a fait un bond de plus de 20 points de pourcentage.

D’autre part, la répartition des hommes et des femmes par domaines d’études reste contrastée.

 À noter que, si l’on enlève les sciences de la vie à la catégorie « sciences physiques, mathématiques et informatiques », on obtient une plus grande disparité entre les sexes que celle déjà grande indiquée ci-dessus (les garçons étant très nombreux en informatique et les filles nettement plus présentes en biologie par exemple).

Les écarts les plus marqués s’observent dans les domaines de l’architecture, du génie et des services connexes, qui attirent beaucoup plus les hommes, alors que les femmes sont plus nombreuses à choisir les domaines de la santé, du commerce, de la gestion et de l’administration publique.