vendredi 24 janvier 2020

Immigration — Augmentation historique en 3 mois de la population (208 234) du Canada

La population du Canada a augmenté de 208 234 personnes du 1er juillet au 1er octobre 2019, principalement en raison d'un afflux d'immigrants et de résidents non permanents. 

Une augmentation équivalant à celle de Sherbrooke tous les 3 mois.


La croissance naturelle (naissances - décès) n'ajoute plus qu'environ 16 % de nouveaux habitants ces jours-ci avec une fécondité autour de 1,5 enfant/femme (il s'agit en fait à terme d'une contraction de 25 % par génération de la population).

 C'est la première fois que la population du Canada augmente de plus de 200 000 personnes en un seul trimestre. Cette augmentation représente une croissance démographique trimestrielle de 0,6 %, soit la croissance la plus marquée observée depuis le début de la période couverte par le système actuel de comptabilité démographique (juillet 1971). Au 1er octobre 2019, la population du Canada était estimée à 37 797 496 personnes.



La migration internationale, tant permanente que temporaire, a expliqué 83,4 % de l'ensemble de la croissance démographique canadienne au troisième trimestre, une part qui ne cesse d'augmenter. Le reste de la croissance (16,6 %) a été attribuable à l'accroissement naturel, soit la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès. Il est attendu que la contribution de l'accroissement naturel poursuive une tendance à la baisse sous l'effet du vieillissement démographique et du maintien de la fécondité à des niveaux plus faibles.

Le fort accroissement migratoire international observé au cours du troisième trimestre était à la fois principalement attribuable à l'accueil d'un nombre élevé de nouveaux immigrants (103 751 personnes) et à la hausse du nombre de résidents non permanents (+82 438 personnes). Des croissances d'une telle ampleur n'avaient jamais été observées auparavant au cours d'un seul trimestre.

La croissance de la population a été la plus élevée en Colombie-Britannique (+0,7 %) et la plus faible à Terre-Neuve-et-Labrador (+0,1 %).
Alors que la migration internationale était le principal facteur à l'origine de la croissance dans la majorité des provinces et territoires du pays, l'effet de la migration interprovinciale est plus inégal. L'Alberta a enregistré son plus fort accroissement migratoire interprovincial (+2 285) en quatre ans, après plusieurs trimestres de baisse et une reprise au troisième trimestre de 2018.

Au Québec, où sont généralement observées des pertes migratoires interprovinciales, un portrait différent de la situation se dessine récemment. En effet, au cours de chacun des trois derniers trimestres, la province a enregistré un solde migratoire interprovincial près de zéro (-200 du 1er juillet au 1er octobre 2019).

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