lundi 25 mars 2019

La catastrophe démographique (et économique) de l'Europe

Vidéo du quotidien économique française La Tribune.

Belgique francophone — enseignement « un désastre », Destexhe préconise plus de libertés

Le sénateur belge Alain Destexhe a récemment quitté le Mouvement réformateur (MR, centre belge au pouvoir) et créé son propre parti, la « Liste Destexhe ». Il a quitté le MR, très agacé par diverses prises de position du MR dont la sortie du nucléaire (pourtant nullement producteur de CO2), le soutien du MR au pacte migratoire de Marrakech et une résolution qui ouvre la voie à la « restitution » d’œuvres congolaises du Musée de Tervuren ou sa décision de signer la « Loi Climat » concoctée par Écolo et approuvée par toutes les formations politiques francophones, y compris l’extrême gauche PTB. Pour Alain Destexhe, l’enseignement en Belgique francophone est un sujet d’inquiétude :




« L’enseignement en Belgique francophone est un désastre ! Il n’y a qu’à voir nos piteux résultats aux concours PISA de l’OCDE [Note du carnet : les résultats de la Belgique néerlandophone sont nettement meilleurs]. Or, notre enseignement est l’un des plus coûteux de la planète. Ce n’est donc pas le moins du monde une question de moyens. Je plaide pour une autonomie beaucoup plus grande des écoles. Elles doivent être libres d’engager qui elles veulent, de gérer leur budget et d’appliquer la pédagogie qui leur semble la plus adaptée à leurs élèves. Je dis “halte !” au pédagogisme qui a envahi les programmes. Il faut revenir à une transmission des savoirs, et donc les programmes scolaires ne devraient porter que sur les matières à acquérir. On est loin du compte ! Quelle est à présent l’utilité de l’Inspection scolaire ? Vérifier que les profs ont bien respecté la méthodologie en vigueur. Mais ce qui est réellement important, ce sont les résultats. L’Inspection devrait plutôt vérifier que les élèves ont progressé selon les facultés de chacun et photographier cette évolution. Ce serait plus productif que l’actuel nivellement par le bas. L’égalitarisme est à ce point devenu LA référence qu’il nuit à l’intérêt général et aux performances des élèves. »

Source : Causeur