lundi 6 mars 2017

Conférence à Montréal sur l'impératrice Zita qui vécut 8 ans au Québec (10 mars à 19 h 30)


L'essayiste, historien et journaliste au Figaro de Paris donnera une conférence le vendredi 10 mars à 19 h 30 à Montréal sur le couple impérial Charles et Zita d'Autriche-Hongrie.

La dernière impératrice d'Autriche, Zita, de son nom de naissance Zite princesse de Bourbon-Parme, une francophone de naissance, a vécu en exil au Canada une dizaine d'années, dont huit à Sillery, Québec. Son fils, Otto de Habsbourg, est mort il y a quelques années.


Monsieur Sévillia pourra autographier ses livres qui seront disponibles


L'impératrice Zita et ses enfants


Vendredi, le 10 mars à 19h30

Grand Séminaire de Montréal

2065, rue Sherbrooke ouest, Montréal

Entrée gratuite et stationnement gratuit

Pour toutes questions, veuillez contacter :
Sébastien Froidevaux
Directeur général
Fondation du Grand Séminaire de Montréal
Tél.: 514 925-0005

Voir aussi

Zita dernière impératrice d'Autriche au Québec, conférence de son petit-fils S.A.I.R. l'archiduc Rudolf



Colloque pour une guérison de la mémoire au Québec



L’Observatoire Justice et Paix est fier de vous convier à la deuxième édition de ses journées Guérison de la mémoire, qui aura lieu :

Samedi 11 mars 2017 à 9 h
Grande Bibliothèque de Montréal
475, boulevard De Maisonneuve Est
Montréal QC H2L 5C4
Métro station Berri-UQAM

Après le succès du colloque de 2016 à Québec où huit conférenciers ont pris la parole pour réfléchir et échanger sur l’état de notre mémoire collective, nous nous rassemblerons cette fois à Montréal autour d’une formule renouvelée.

Deux conférences principales, données par M. Jean Sévillia, écrivain et chroniqueur au Figaro, et M. Mathieu Bock-Côté, essayiste et chroniqueur au Journal de Montréal. Une table ronde, intitulée L’Église et la question des mœurs, animée par Marie-Andrée Lamontagne, éditrice et journaliste, avec Brigitte Bédard, écrivaine et journaliste, Serge Gagnon, historien et la participation de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.

Programme

9 h
Accueil

9 h 30
Ouverture
Présentation du projet de la guérison de la mémoire

10 h
Conférence « L’historiquement correct : l’histoire trahie,
la mémoire manipulée — Comment en sortir ? »
M. Jean Sévillia

11 h 30
Conférence de « Pour une mémoire de la réconciliation » .
M. Mathieu Bock-Côté

12 h 30
Dîner libre

14 h
Table-ronde « L’Église et la question des mœurs au Québec »
Mgr Christian Lépine, Mme Brigitte Bédard et M. Serge Gagnon

15 h 30
Fin


Inscription : Régulier 20 $ ; étudiant 10 $

Des périodes de questions seront prévues tout au long de la journée.

Renseignements sur internet

Pour s'inscrire en ligne.

Québec — 15 000 élèves en difficulté de plus en deux ans

Le nombre d’élèves en difficulté ne cesse d’augmenter dans les écoles québécoises. En deux ans seulement, on en compte 15 000 de plus, a appris Le Journal de Québec. Au secondaire, près de 30 % des élèves font maintenant partie de cette catégorie dans le public.

En 2015-2016, le ministère de l’Éducation a recensé 207 016 élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) dans les écoles publiques et privées, comparativement à 191 747 deux ans auparavant. Depuis au moins une dizaine d’années, le nombre d’élèves en difficulté ne cesse d’augmenter dans les écoles de la province.

L'article du Journal de Québec ne semble pas se demander pourquoi ce nombre ne cesse d'augmenter (si ce n'est pour dire qu'il faut consacrer plus d'argent dans un dépistage précoce).

Ses enfants viennent-ils de familles plus « fragiles » qu'avant ? Les diagnostics sont-ils devenus plus sensibles ? Diagnostique-t-on trop ou mieux ? Y a-t-il un intérêt financier à déclarer des enfants en difficulté pour les écoles, les enseignants ? Plus de budgets, plus de postes à pourvoir ?

On apprend aujourd'hui que le gouvernement de Québec soutient que ce nombre est attribuable à la hausse des dépistages, des professionnels du milieu de l'éducation avancent qu'il est plutôt le résultat des compressions dans le réseau.

C’est le cas de Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, qui déplore que les services offerts aux jeunes en difficulté aient été réduits à la suite des compressions des dernières années. Sa position vient contredire celle du ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Sébastien Proulx.

Pour le ministre, qui dit ne pas être surpris par les chiffres, l’augmentation du nombre de jeunes en difficulté s’explique plutôt par la hausse des diagnostics précoces et par le fait que ces derniers sont plus précis.

Brigitte Dubé, porte-parole de la Coalition des parents d’enfants à besoins particuliers du Québec, abonde dans le même sens. « Il y a une meilleure compréhension de ces problématiques-là. Il y a un meilleur dépistage des conditions neuro-développementales », confirme-t-elle.

Mais Sébastien Proulx soutient qu’il y a plus de ressources que jamais malgré les compressions.

« Il y a plus de professionnels auprès des enfants qu’il y en a jamais eu. Et ce qu’il y a en plus aujourd’hui : une concertation entre le milieu de la famille, le milieu de la santé, le milieu communautaire, les services de garde et l’école. Vous pouvez compter sur moi pour que cette concertation soit encore plus grande à l’avenir », conclut-il.