mardi 24 février 2015

Climat de violence à l'UQAM ?

Commission Curzi Dumont : Menaces et vandalisme à l’UQAM : jusqu’où iront les étudiants et les syndicats ?

Intervenants : Mario Dumont, Commission Curzi-Dumont et Pierre Curzi

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Durée : 7:42     Date : 24/02/2015


Le Devoir révélait lundi que des extrémistes de gauche font régner une petite terreur quotidienne à l’UQAM. Ils barbouillent les murs, ils interrompent des conférences, ils sont violents, ils gâchent la vie d’un peu tout le monde, et cela, dans un climat général d’impunité. Des professeurs n’en peuvent plus et ont pris la parole publiquement pour dénoncer cela.

Le Journal de Montréal rapporte que le jour même où 14 professeurs de l’UQAM dénonçaient les grèves à répétition, le vandalisme et l’intimidation qui mettent en péril leur institution, les étudiants ont voté hier pour une grève d’au moins deux semaines.

« Vive la révolte ! » a lancé un étudiant, poing levé, au sortir de l’assemblée générale convoquée par l’Association facultaire des étudiants en science politique et droit.
Pendant près de six heures, une majorité d’étudiants a appelé à prendre la rue contre l’austérité, le pétrole, le capitalisme, pour les droits des handicapés, des femmes ou des autochtones, notamment.

Comme ses collègues, le Pr Bauer s’inquiète particulièrement des chances de ses étudiants de trouver un emploi après leurs études. Il dénonce notamment le sabotage, le 20 janvier, d’une rencontre de réseautage avec un sous-ministre de Ressources naturelles Canada, annulée à cause d’un groupe de manifestants opposés aux oléoducs.

« Ils nous reprochaient de vouloir travailler pour les compagnies pétrolières », se désole un étudiant victime d’intimidation lors de cet évènement.

Ayant requis l’anonymat par crainte de représailles, il explique qu’il a plutôt manqué une occasion unique de débattre avec le sous-ministre et de recueillir des informations qui auraient pu l’aider à obtenir un emploi au ministère pour influencer les politiques publiques en environnement.

« Si on n’a même plus le droit d’aider nos étudiants à avoir un emploi après leurs études, à quoi sert-on ? » interroge le Pr Bauer.

Soulevée en assemblée, la question de l’emploi a cependant été suivie d’une réponse cinglante d’une étudiante. « En étudiant pour se préparer au marché du travail, on reproduit le système capitaliste », a-t-elle dit.






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