samedi 18 janvier 2014

Allemagne — juge refuse la garde des enfants pour empêcher l'émigration des parents

Les cadettes Wunderlich
 à la rentrée scolaire
Marcus Malkmus, juge allemand des affaires familiales vient de refuser aux parents Wunderlich, persécutés parce qu'ils veulent instruire leurs enfants à la maison, la garde légale de leurs quatre enfants, afin que la famille ne puisse émigrer vers un pays où cette pratique est légale.

Les enfants Wunderlich, violemment séparés de leurs parents en août, sont retournés dans leur famille en septembre mais sous la tutelle de travailleurs sociaux. Les parents ont dû les envoyer à l’école publique contre leur volonté. Le jugement, rendu en décembre, qualifie la scolarisation à domicile de « mise en danger du bien-être de l’enfant », l’assimilant à une « camisole de force » qui condamne les enfants à « des années d’isolement »

Le juge avait toutefois précisé qu’aucun effet néfaste n’avait été constaté sur ces enfants qui ont bénéficié de longues années d'instruction dans leur foyer...



Source

HSLDA

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Commission scolaire a défendu seule le programme ECR selon La Presse

  Encore du journalisme professionnel de qualité !


« La commission scolaire des Chênes de Drummondville a déboursé autant [500.000 $] pour défendre seule devant la Cour suprême le programme d'éthique et de culture religieuse mis en place par le ministère de l'Éducation et qui était contesté par des parents. »
Or,

  • Le Ministère de l'Éducation est intervenu à toutes les étapes (cour supérieure, cour d'appel et cour suprême) et s'est montré le plus agressif dans son refus catégorique d'accorder une exemption au cours ECR. La Commission scolaire n'a donc jamais été seule pour nier la primauté des parents dans l'éducation de leurs enfants.

Mais bon, on ne va quand même pas demander de l'exactitude et de la subtilité aux journalistes.

   

En chiffres, ça promet !


53 % Proportion des élèves fréquentant l'école publique dans l'île de Montréal qui sont issus d'un ou de deux parents immigrants.

25 % Proportion des élèves fréquentant l'école publique dans l'île de Montréal qui sont issus d'un ou de deux parents immigrants.

25 % Un quart des élèves des commissions scolaires de Montréal et Marguerite-Bourgeoys sont nés à l'étranger.

Charte des valeurs — Québec a déjà jugé bon d'interdire le libre exercice de la religion


 Lettre ouverte dans la Gazette de Montréal de Paul Allen, professeur agrégé d'études théologiques de l'Université Concordia et membre du conseil d'administration du Conseil catholique d'expression anglaise. Extraits.

 « Alors que les consultations générales sur le projet de loi n° 60 ont lieu, il est temps de se pencher sur la façon dont le Québec en est arrivé à discriminer les personnes religieuses. Une piste de réponse tient au fait que la province a déjà jugé bon d'interdire le libre exercice de la religion dans les institutions, même si ce n’est que pour quelques heures par semaine.

En effet, il y a cinq ans, le Ministère de l'Éducation - sous le gouvernement précédent - a imposé son programme d’Éthique et culture religieuse (ECR) aux écoles du Québec en prétendant que celui contribuerait « à des relations sociales harmonieuses dans la société québécoise d’aujourd’hui. »

Mais il a également essayé d'imposer son programme aux écoles [dites] indépendantes, y compris le collège Loyola. Le Conseil catholique d'expression anglaise (English Speaking Catholic Council) défend la liberté religieuse et s'oppose au projet de loi n° 60 qui menace la liberté. L’attitude du ministère de l'Éducation envers Loyola la menace tout autant et aussi gravement.

Loyola a eu le courage de contester l’affront du ministère à son identité catholique. Quelle que soit notre affiliation religieuse, les Québécois devraient tous être reconnaissants que Loyola a choisi de s’opposer. D’ici quelques mois, sa cause sera entendue par la Cour suprême du Canada. Pour l'amour de la liberté de religion et la liberté d'expression, ainsi que la liberté d'association, qui sont toutes garanties par la Constitution, il faut espérer que Loyola prévaudra. »




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Tout sur les écoles « hors contrat » françaises


Les écoles « hors contrat » françaises font régulièrement parler d’elles, tout particulièrement en fin d’année scolaire, quand s’épuisent les solutions auprès des écoles publiques ou privées sous contrat. Beaucoup de parents s’interrogent alors sur la nature de ces établissements, leurs résultats, leur sérieux, les risques encourus, etc. Thomas Jallaud (ci-contre) nous explique ce qui caractérise ces écoles qualifiées aussi d’écoles indépendantes.

— Qu’est-ce qu’une école hors contrat ?

TJ — Ce qui caractérise l’ensemble des écoles hors contrat est leur liberté pédagogique. Par définition, ce sont des entreprises privées (ou associations loi 1901) totalement indépendantes de l’Éducation nationale et donc libres d’appliquer le projet pédagogique qu’elles souhaitent prodiguer. Elles procèdent elles-mêmes au recrutement de leurs enseignants, et les rémunèrent directement, tandis que les écoles privées sous contrat voient leurs enseignants payés par l’Éducation nationale. Dans la réalité des faits, les écoles hors contrat, dans leur majorité, appliquent les programmes officiels.

— Quel est leur poids dans le paysage éducatif en France ?

TJ — Les écoles hors contrat, du primaire au supérieur, sans compter les cours de soutien et à distance, représentent aujourd’hui un peu plus de 2000 établissements. Le supérieur se taille la part du lion avec environ 1500 établissements, le solde se partageant entre le primaire (180 écoles) et le secondaire (190 écoles). On remarque depuis un peu plus de 5 ans un certain nombre de créations d’établissements hors contrat, en particulier sous l’impulsion de la Fondation pour l’école, créée en 2008.

— N’y a-t-il pas un risque en terme d’intégration ou d’employabilité ? N’est-ce pas un risque de marginalisation ?

TJ — Dans le supérieur, un certain nombre d’établissements obtiennent différentes formes d’homologations qui les crédibilisent aux yeux de leur clientèle et leur permettent de se démarquer de la rude concurrence existant sur ce segment de marché. Dans le secondaire, la plupart des établissements préparent au baccalauréat, ce qui rend nécessaire un respect très strict du programme, tandis que dans le primaire, là où dominent les écoles à pédagogie différente, on se doit de préparer les élèves à être en mesure de poursuivre leur scolarité en collège dans un établissement public ou sous contrat. Il faut abattre l’idée reçue selon laquelle quand on est dans une école hors contrat en primaire et secondaire on est condamné à y rester jusqu’à la fin de sa scolarité. Les rectorats organisent au mois d’avril de chaque année un examen de retour vers la sphère de l’Éducation nationale, se présentant sous la forme de 3 épreuves à passer (mathématiques, français et anglais), pour lesquelles l’élève doit obtenir la moyenne. Si l'on a choisi une école hors contrat de qualité et appropriée, le succès à cet examen ne pose pas problème.

— Pouvez-vous nous donner des exemples concrets illustrant les principes fondateurs d’un établissement hors contrat ?

TJ — Ce qui va faire la différence, dans le primaire et le secondaire, ce sont les méthodes pédagogiques utilisées (Montessori, Steiner, Faure etc.), les projets pédagogiques développés qui sont fortement marqués par la personnalité du fondateur de l’école (souvent une personne charismatique), voire la dimension idéologique et/ou confessionnelle qui préside à ces projets, comme un certain nombre d’écoles traditionalistes. Dans le supérieur, c’est la combinaison de personnalités fortes fondatrices de ces écoles, combinées avec des équipes aux performances très pointues (professeurs parmi les meilleurs, organisation rigoureuse des études, réseaux internationaux). C’est dire l’immense diversité qui existe parmi ces écoles, lesquelles ne répondent pas aux mêmes besoins.

— Quel message souhaitez-vous adresser aux parents intéressés par ce type d’établissements ?

TJ — Choisir une école supérieure hors contrat, c’est décider un investissement pour des études aussi performantes que possible. C’est sur ce secteur que se porte aujourd’hui la plus grande partie du marché hors contrat ; avec des établissements aux dimensions très variables pouvant aller de 100 étudiants pour les plus modestes, à plus de 2000 étudiants pour les plus imposantes. C’est dire l’importance des chiffres d’affaires brassés. À tel point qu’en l’espace de 10 ans on a assisté à de nombreux rachats et regroupements d’écoles par des fonds d’investissement, y compris étrangers. La concurrence internationale aiguise les besoins en financements pour être situé à la meilleure place possible dans les classements internationaux paraissant chaque année.

Choisir une école primaire hors contrat relève d’une tout autre démarche. Dans la majorité des cas, on souhaite pour son enfant un établissement à pédagogie dite différente, et/ou bilingue, et/ou à enseignement adapté. Il s’agit donc véritablement d’un choix éducatif, pour lequel on consent de payer des frais de scolarité importants. Dans certains cas, il peut s’agir d’une nécessité, par exemple pour un enfant présentant des troubles d’apprentissage rendant impossible la poursuite d’une scolarité normale dans une école classique.

Enfin, choisir une école secondaire hors contrat, essentiellement des lycées, relève souvent de l’ultime solution pour échapper à une réorientation professionnelle, un redoublement non souhaité, remédier à un manque d’engagement dans le travail scolaire compromettant les chances de réussite au bac.

— Quel investissement financier une école hors contrat représente-t-elle ?

TJ — Quand il s’agit d’une structure commerciale, dans le primaire les frais s’élèvent en moyenne à 5000/6000 euros/an, dans le secondaire à 7000/8000 euros/an, tandis que dans le supérieur la fourchette moyenne va de 6500 à 10 000 euros/an. Certains établissements, tous niveaux confondus, peuvent atteindre 30 000 euros/an, mais à l’opposé, un certain nombre d’écoles primaires et secondaires dont le modèle économique repose en partie sur le bénévolat, ont des coûts de scolarité bas qui peuvent aller de 800 à 2500 euros/an. Ces écoles ont souvent été créées par des parents déçus par les écoles relevant de l’Éducation nationale, et un fort engagement de leur part les unit autour du projet pédagogique avec un nombre restreint d’élèves tournant en moyenne à 40/60 élèves.

Cette riche diversité offre de multiples possibilités pour des parents et jeunes à la recherche de solutions. Comme sur tout secteur d’activités, le pire et le meilleur peuvent se côtoyer. Il est donc important de longuement se renseigner, de visiter les écoles, de ne pas se fier uniquement aux résultats obtenus (dont le décryptage est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît), et mieux, de se faire conseiller par des spécialistes qui connaissent ces écoles dans la durée, qui sont en contact avec leurs dirigeants, qui collectent des informations auprès de parents/jeunes ayant eu recours à elles. Bref, « Ne choisissez pas votre école au hasard », une mauvaise décision peut coûter très cher !




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