dimanche 15 avril 2012

École américaine efface une partie d'une fresque pour cause de conservatisme parental

Une école américaine dans le Rhode Island veut faire effacer une partie d'une fresque parce que celle-ci représentait une famille traditionnelle. La peinture murale illustre les différentes étapes de la vie, les deux derniers stades sont l'obtention d'un diplôme et un couple hétérosexuel avec un seul enfant et deux alliances au-dessus des parents.

L'école a demandé à l'artiste d'effacer le couple hétérosexuel. Prétexte : cela ne représente pas nécessairement le parcours de tous les élèves.  Est-ce que l'obtention d'un diplôme représente-t-il vraiment la dernière étape de la vie des gens ? Quid des décrocheurs qui ne sont pas représentés et ainsi stigmatisés ? La vie s'arrête-t-elle à 18 ans ? On efface ainsi une grande partie de la vie pour faire plaisir à des minorités de plus en plus militante.

À force d'« ouverture », de refus de « stigmatiser », on nie la majorité et on aboutit à un mur blanc, le vide.

(vidéo en anglais)





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Professeurs militants « socialisent » leurs élèves captifs

Les gouvernements libéraux et péquistes (c'est kif kif dans le dossier scolaire) ont donné à l'école québécoise trois missions : instruire, socialiser et qualifier. Instruire, tout le monde est d'accord. Socialiser cela signifie le plus souvent endoctriner dans un sens particulier afin d'assurer le « vivre ensemble » progressiste, anticonservateur et multiculturel (pardon, interculturel !) Finalement le « qualifier » ressemble surtout à du mauvais français : on « qualifie » des élèves d'épithètes. Mais bon, ce mauvais français ne jure pas avec une école médiocre au niveau de la transmission des connaissances objectives et de qualité.

Richard Martineau revient ce matin sur la manière dont des professeurs ne se gênent pas pour embrigader leurs élèves captifs dans le dossier des boycotts des universités québécoises par une minorité d'étudiants militants. (Incidemment, si les universités étaient privées et décidaient chacune de leur frais d'inscription, on peut se demander si le Québec aurait connu ces longues manifestations assez surréalistes.)

« Un peu partout à travers la province, des profs organisent des manifestations ou descendent dans la rue pour appuyer les étudiants « en grève ».

Il y a quelques jours, des enseignants ont même affiché de grands carrés rouges dans les cours de 36 écoles secondaires de la Commission scolaire de Montréal.

S’il y a un signe que le débat a méchamment dérapé, c’est bien celui-là.

SIGNES OSTENTATOIRES

Que des étudiants ne veulent plus étudier, soit. C’est leur décision, et ils devront l’assumer jusqu’au bout.

(Comme a dit un de mes amis à sa fille : « Tu veux manifester contre la hausse des frais de scolarité ? Pas de problème. Mais si ta session est annulée et que tu dois la reprendre, TU paieras les frais toi-même. Il est hors de question que je paie pour TES décisions. » C’est ce qu’on appelait naguère, à l’époque lointaine où les parents osaient confronter leurs enfants, une leçon de vie.)

Mais que des enseignants refusent d’enseigner ou se mettent à faire du militantisme en classe est totalement inacceptable.

Un enseignant, ça enseigne. Point à la ligne.

[...]

Vos appartenances idéologiques, laissez-les chez vous.

Vous avez déjà de la difficulté à apprendre à nos enfants à lire, à écrire et à compter correctement, n’essayez pas en plus de leur enseigner l’ABC de la guérilla citoyenne.

[...]

On ne vous paie pas pour que vous tentiez d’empester nos jeunes avec vos idées, fussent-elles de droite ou de gauche. Le rôle de l’école n’est pas de permettre aux syndicats de propager leurs idées « progressistes » (je dirais plutôt : « immobilistes ») ou de faire du recrutement, c’est de permettre aux enfants d’acquérir des connaissances

[...]

UNE ÉCOLE ÉPUISÉE

Comme l’a déjà dit le philosophe français Alain Finkielkraut à la radio : « On ne demande pas à l’enseignant d’être un type sympa, un bon gars dévoué et coopératif, mais de très bien connaître sa matière. »

Le rôle d’un prof de maths est de bien enseigner les maths. Celui d’un prof de géo, de bien enseigner la géo. Vous voulez donner votre opinion ? Rédigez un blogue, publiez des lettres ouvertes dans les journaux, militez dans un parti et faites du porte à porte le week-end, mais cessez de considérez vos élèves comme un auditoire et le poste que la société vous a confié comme une tribune…

Pas étonnant que l’école soit en crise et court après son souffle. Elle veut « former des citoyens », « propager des valeurs », « élever les enfants » — alors que tout ce qu’elle devrait faire est de TRANSMETTRE le plus objectivement possible des connaissances. »

Voir aussi

Un peu d'endoctrinement syndicalo-socialiste avec votre ECR ?






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