mardi 17 mai 2011

Le Regroupement chrétien pour le droit parental en éducation en Cour suprême

MONTRÉAL — Le 18 mai 2011 les juges de la Cour suprême du Canada entendront la cause de la famille de Drummondville qui veut exempter ses enfants du programme d'éthique et culture religieuse (ÉCR). Me Mark Phillips et Me Guy Pratte plaideront la cause de la famille. Plusieurs intervenants auront ensuite l'occasion de démontrer pourquoi ce programme cause préjudice et pourquoi son imposition brime la liberté de conscience et de religion. Parmi les intervenants, l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ), la Ligue catholique des droits humains, Faith and Freedom Alliance et l'Association de la Communauté Copte Orthodoxe du Grand Montréal (ACCOM) se sont regroupés sous le nom de Regroupement Chrétien pour le Droit Parental en Éducation (RCDPE) pour appuyer les appelants.

Le RCDPE défendra la primauté de l'autorité parentale et le droit du parent comme premier éducateur de son enfant, en invoquant la Charte des droits et libertés de la personne du Québec (article 41), le Code civil du Québec, la Déclaration universelle des droits de l'homme (art. 12 & 26), la Convention relative aux droits de l'enfant (art. 18) et le Code de droit canonique (Canon 799). « Le rôle de l'État est de soutenir le parent dans sa tâche d'éducateur, et non de se substituer à lui » selon Me Jean-Yves Côté, avocat du RCDPE. Pour leur part, les Coptes orthodoxes « ne partagent pas l'idéologie véhiculée à travers ce programme imposé de force », selon M. Antoine Malek, président de l'ACCOM. Les Coptes ne peuvent accepter « que l'on relativise la valeur de leur foi dans une sorte de catalogue d'idéologies, ni que l'on minimise sa profondeur en la résumant à de simples rituels, tout bonnement comparatifs. »

Dre Jean Morse-Chevrier, présidente de l'APCQ, affirme que « en voulant faire de chaque élève un “pluraliste” donc un “relativiste” par le fait même, le programme ÉCR tue le véritable pluralisme. » Selon elle et selon le RCDPE « l'élève qui assimile vraiment l'enseignement du programme ÉCR adhère au relativisme, puisque ses croyances ne lui apparaissent ni plus vraies ni moins vraies que celles des autres. » Le programme ÉCR vise le vivre-ensemble, mais il entend y arriver en modifiant ou en évacuant les convictions morales et religieuses, selon le RCDPE. Le RCDPE soutient qu'il y a, de plus, immixtion dans la vie privée des enfants et de la famille, à l'encontre des droits de l'Homme, parce que le jeune est obligé de dévoiler en groupe ce qui se vit en famille, et ce qu'il ressent ou croit personnellement dans des situations présentant des « conflit de valeurs », et le soumettre à la confrontation et au jugement critique des autres. Le RCDPE est d'avis que ce programme ne devrait pas être obligatoire dans les écoles publiques du Québec.

Renseignements:

Dre Jean Morse-Chevrier : 514-276-8068 (APCQ) ou 819-661-7140 (cellulaire)

Marie Bourque, vice-présidente de l'APCQ : 514-484-0524 (résidence)

Me Jean-Yves Côté : 450-649-0117




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Evangelical Fellowship of Canada to appear before Supreme Court

OTTAWA – The Evangelical Fellowship of Canada (EFC) will be presenting oral arguments to the Supreme Court of Canada on May 18, 2011. S.L., et al. v. Commission scolaire des Chênes, et al., a case originating in Quebec, will address the issue of whether parents have the right to choose the kind of education their children will receive, particularly in regard to religious and moral instruction.

“This case will cut to the core of what freedom of religion and conscience and parental authority mean in Canada,” states Don Hutchinson, EFC Vice-President and General Legal Counsel. “Parents simply want the right to teach morality and religion from their perspective, or decide who will do so on their behalf. The right to pass on one’s religious and cultural heritage to their children is a fundamental aspect of religious freedom and parental authority in Canada.”

At issue is the Ethics and Religious Culture (ERC) program, a mandatory course which must be taught to all québécois children, from grade 1 to grade 11, whether they attend public or private schools, or are homeschooled. The course, which states its objective as the instruction of children in a manner that will promote tolerance and respect, thus equipping them to live a pluralist society, has proven to be polarizing and controversial. Its mandate, while at first appearance seeming at home in Canada’s multicultural society, actually sacrifices certain rights and values in order to advance others.

“Parents in the evangelical Christian community are split on the ERC program,” explains Faye Sonier, EFC Legal Counsel. "Some welcome the opportunity for children to learn about the contribution of religious communities to the culture of Quebec. Others are concerned that teaching young children about a variety of religions in the manner required by the course will convey to them that all religious beliefs and all moral codes are relative or of equal merit. However, most agree that parents should have the right to choose whether or not their children participate in the program. Unfortunately, all parents who have requested that their children be exempted from the classroom have been refused.”

“Parents are asking that their parental authority be affirmed so they can exempt their children from course material that is inconsistent with their sincerely held religious beliefs”, explains Hutchinson. “Provinces across Canada permit classroom exemptions, either in regulation or practice, or other forms of accommodation. Further, the province of Quebec has yet to demonstrate why this course is mandatory to ensure a peaceful and tolerant society. Canada’s longstanding tradition of education from a Judaeo-Christian foundation has bred a vibrant, multicultural nation known for its acceptance of others and tolerance for differing opinions and religious beliefs.”

“To compel tolerance is to dispense with it. Every religion is, in essence, exclusive. Compelling tolerance by state-mandated compulsory religious and moral education can only be accomplished by violating the freedom of religion and conscience of each religiously devout individual,” concludes Sonier.

A related case still in the Quebec court system involves Montreal’s Loyola High School which sought the right to teach the ERC program from a Catholic perspective. The Ministry of Education denied the school permission to do so. Justice Gérard Dugré of the Quebec Superior Court stated that the decision to impose the course on the Catholic school demonstrated “a totalitarian character essentially equivalent to Galileo’s being ordered by the Inquisition to deny Copernican universe.”

For more information about the case or to read the EFC’s written submission please visit www.theEFC.ca/SL.

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Don Hutchinson will be available for comment immediately after the hearing at the Supreme Court of Canada and throughout the course of the day.

For more information or an interview contact:
Anita Levesque
The Evangelical Fellowship of Canada
(613) 233-9868, ext. 325
MediaRelationstheEFC.ca


Update 19th of May

Court Report from the Catholic Register




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France — le pédagogisme est-il un échec ou un succès ?

Pascal Bouchard (à droite à l'écran), responsable du site Touteduc, ami de Philippe Meirieu, et Marian Balastre (à gauche), de l’APL (association des professeurs de lettres) ont débattu ce 11 mai à propos de l’école, les méthodes d’éducation, leurs changements et leurs conséquences depuis 30 ans.






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France — Les 166 000 décrocheurs doivent d’abord apprendre à maîtriser le français

Communiqué de presse de SOS Éducation

Le Ministre de l’Éducation a annoncé ce dimanche la mise en place d’un suivi personnalisé pour les décrocheurs.

La première aide à mettre en place pour ces jeunes est de leur permettre de maîtriser le français. Ces jeunes dans la majeure partie des cas vivent négativement l’école car ils ne maîtrisent ni la lecture, ni l’écriture. Cette situation les pénalise lourdement dans leur scolarité.

« Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas suivre, c’est qu’ils ne peuvent pas suivre. Ces jeunes décrochent parce qu’ils sont en situation d’échec scolaire depuis des années. Ils ne maîtrisent pas les bases et très vite ils s’ennuient à l’école car on ne leur a pas donné les moyens de pouvoir suivre » souligne Olivia Millioz, porte-parole de SOS Éducation.

Il est impératif, pour l’association et ses 80 000 membres, de donner à ces jeunes une nouvelle occasion de maîtriser la langue, en passant par un apprentissage reposant sur la méthode syllabique. Cette méthode utilisée dans les cabinets d’orthophonie quand la personne éprouve des difficultés, s’avère particulièrement efficace pour reprendre les bases.

Pour les membres de SOS Éducation, cette nouvelle préoccupation du Ministre doit impérativement s’accompagner d’un plan de prévention dans toutes les écoles. Cette prévention consiste à permettre à chaque enfant de six ans d’apprendre à lire et à écrire correctement pour lui donner les moyens par la suite de suivre une scolarité normale.

Le Ministre peut y arriver en imposant la méthode syllabique au CP [première année du primaire]. La Grande-Bretagne est en train de le faire et obtient des résultats qui dépassent ses espérances notamment auprès des populations les plus défavorisées.




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