Une métaétude réalisée par le Macalaster College au Minnesota et l'Université de Californie à partir de 69 enquêtes menées dans le monde entier depuis les années 1960 révèle que les enfants ont tendance à moins bien réussir à l'école si leur mère retourne au travail moins d'un an après leur naissance.
La recherche tendait à affirmer jusqu'ici que la garde non maternelle de l'enfant — quoiqu'ayant un impact négatif sur son bien-être émotionnel et pour son comportement — avait néanmoins des aspects positifs quant au développement cognitif.
La métaétude citée par le Daily Mail de Londres contredit cette affirmation et montre en même temps que les résultats varient selon la classe sociale et la structure familiale.
Ainsi, les enfants de classes moyenne et supérieure qui vivent avec leurs deux parents ont même, en moyenne, de moins bons résultats scolaires que leurs congénères de même classe sociale si leur mère retourne au travail dans les trois ans après leur naissance.
Explication des chercheurs : « C'est parce qu'au sein des familles les plus fortunées, les avantages économiques d'une mère qui travaille ne compense pas les effets négatifs d'une moindre attention et d'une moindre surveillance maternelles, et le risque associé à des garderies de piètre qualité. »
L'étude assure à l'inverse que le retour au travail des femmes au sein de ménages pauvres ou mères célibataires après un an tend à aider leurs enfants grâce aux revenus supplémentaires apportés et un moindre stress, mais qu'idéalement il faudrait que le retour au travail n'intervienne pas avant un an après la naissance…
On apprend aussi que plus la durée de travail est importante, plus les résultats des enfants seront affectés.
Il faut noter que cette étude a été commandée par une association de bienfaisance dont l'objectif est de faciliter l'accès à de bons services de garde après une année pleine de congé rémunéré pour la mère après une naissance.
Aussi la conclusion de l'étude, malgré les faits qui précèdent, est que le travail des mères pendant les jeunes années de leur enfant « n'est pas habituellement associé avec de moins bons résultats ultérieurs ou des problèmes de comportement », ce qui paraît pour le moins contradictoire…
Militer pour la garde des enfants par leur propre mère n'est pas politiquement correct, certes, et l'association Daycare Trust ayant pour but justement de faciliter le retour de mères au travail, fût-ce au bout d'une période plus longue, ne semble donc pas vouloir aller dans cette direction.
L'industrie de la garde d'enfants et ceux qui veulent réduire au minimum l'absence de la mère du bureau qui la libèrerait diront que cette étude prouve que des services de garde de bonne qualité et un an de congé parental rémunéré suffisent à assurer que les enfants ne souffrent pas d'effets pervers si leurs mères retournent au travail au cours des trois premières années.
Mais ce que cette métaétude semble démontrer en réalité, c'est que le nombre élevé de mères célibataires et le stress qui l'accompagne tendent à faire tellement baisser le niveau général de la garde des enfants que même les garderies parviennent à compenser chez ces enfants l'absence de leur mère monoparentale tout au long de de la journée.
Cette étude n'indique en rien que les « enfants vont bien » dans notre société qui dévalue la maternité, elle confirme plutôt l'effet négatif des familles monoparentales sur la scolarité des enfants qui en font partie.
La recherche tendait à affirmer jusqu'ici que la garde non maternelle de l'enfant — quoiqu'ayant un impact négatif sur son bien-être émotionnel et pour son comportement — avait néanmoins des aspects positifs quant au développement cognitif.
La métaétude citée par le Daily Mail de Londres contredit cette affirmation et montre en même temps que les résultats varient selon la classe sociale et la structure familiale.
Ainsi, les enfants de classes moyenne et supérieure qui vivent avec leurs deux parents ont même, en moyenne, de moins bons résultats scolaires que leurs congénères de même classe sociale si leur mère retourne au travail dans les trois ans après leur naissance.
Explication des chercheurs : « C'est parce qu'au sein des familles les plus fortunées, les avantages économiques d'une mère qui travaille ne compense pas les effets négatifs d'une moindre attention et d'une moindre surveillance maternelles, et le risque associé à des garderies de piètre qualité. »
L'étude assure à l'inverse que le retour au travail des femmes au sein de ménages pauvres ou mères célibataires après un an tend à aider leurs enfants grâce aux revenus supplémentaires apportés et un moindre stress, mais qu'idéalement il faudrait que le retour au travail n'intervienne pas avant un an après la naissance…
On apprend aussi que plus la durée de travail est importante, plus les résultats des enfants seront affectés.
Il faut noter que cette étude a été commandée par une association de bienfaisance dont l'objectif est de faciliter l'accès à de bons services de garde après une année pleine de congé rémunéré pour la mère après une naissance.
Aussi la conclusion de l'étude, malgré les faits qui précèdent, est que le travail des mères pendant les jeunes années de leur enfant « n'est pas habituellement associé avec de moins bons résultats ultérieurs ou des problèmes de comportement », ce qui paraît pour le moins contradictoire…
Militer pour la garde des enfants par leur propre mère n'est pas politiquement correct, certes, et l'association Daycare Trust ayant pour but justement de faciliter le retour de mères au travail, fût-ce au bout d'une période plus longue, ne semble donc pas vouloir aller dans cette direction.
L'industrie de la garde d'enfants et ceux qui veulent réduire au minimum l'absence de la mère du bureau qui la libèrerait diront que cette étude prouve que des services de garde de bonne qualité et un an de congé parental rémunéré suffisent à assurer que les enfants ne souffrent pas d'effets pervers si leurs mères retournent au travail au cours des trois premières années.
Mais ce que cette métaétude semble démontrer en réalité, c'est que le nombre élevé de mères célibataires et le stress qui l'accompagne tendent à faire tellement baisser le niveau général de la garde des enfants que même les garderies parviennent à compenser chez ces enfants l'absence de leur mère monoparentale tout au long de de la journée.
Cette étude n'indique en rien que les « enfants vont bien » dans notre société qui dévalue la maternité, elle confirme plutôt l'effet négatif des familles monoparentales sur la scolarité des enfants qui en font partie.
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