jeudi 26 août 2010

France — François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon virés des programmes du collège

Exclus des programmes français ! François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon Bonaparte ont été déclarés persona non grata dans les livres d’histoire de la sixième (11-12 ans) à la troisième (14-15 ans). Au revoir le règne du Roi Soleil et le sacre de l’Empereur ! Par une décision remontant à juillet 2008, on leur préfère désormais « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde », l'Inde, la Chine des Ming et les empires africains Songhaï et du Monomotapa...

Scandalisés, des professeurs sont partis en croisade pour rétablir ces deux figures historique sur le trône de l’Éducation nationale. Une pétition circule actuellement sur Facebook.

La réaction d’Eric Zemmour sur RTL : « On offre un SMIC culturel à toute une génération »



L’historien Dimitri Casali était invité de la radio « périphérique » française RTL :


Intervention de Max Gallo, l'auteur de fresques historiques populaires :


Extraits de l'intervention de Max Gallo :

« La connaissance de l’histoire du lieu où l’on habite, où l’on travaille et dont on possède la nationalité, c’est à dire française, la bonne connaissance de l’histoire est une garantie, est un moyen d’accéder à la compréhension de la société dans laquelle on vit [...] on accède à une compréhension des valeurs qui structurent une société. »

« C’est comme si vous demandiez si être amnésique c’est un moyen d’être bien dans l’existence. Une société amnésique est une société qui n’a pas de valeurs. »

« Il faut accéder à l’universel à partir d’une histoire connue, d’une histoire nationale, à la condition qu’il n’y ait aucun tabou. »

Relire notre article du 16 juillet 2010 : « France — François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon virés des manuels d'histoire ».








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Une nouvelle bactérie dévorerait la marée noire du Golfe du Mexique

Voyons si cette nouvelle fera la une des journaux de Radio-Canada comme celle, la semaine passée, sur le panache de pétrole de 35 kilomètres de long qui aurait été retrouvé en profondeur.

Des scientifiques qui étudiaient la marée noire dans le golfe du Mexique ont découvert qu'une nouvelle bactérie qui se nourrit de pétrole est en pleine prolifération.

L'édition en ligne de la prestigieuse revue scientifique Science, Sciencexpress - rapporte que cette bactérie dévore le pétrole sans pour autant épuiser l'oxygène dans l'eau.

La bactérie consomme la moitié du pétrole en 1,2 à 6,1 jours, soit trois jours en moyenne. Sur le site de la marée noire de l'Exxon Valdez en Alaska la « demi-vie » moyenne était de 7 jours. Le nouveau microbe agit deux fois plus rapidement qu'escompté.

Le chercheur Terry Hazen estime que cette découverte met en lumière l'énorme potentiel des bactéries pour éliminer le pétrole qui se trouverait en eaux profondes.

La semaine dernière, des chercheurs ont annoncé la découverte d'une traînée de pétrole sous-marine d'une longueur d'une trentaine de kilomètres et composée de minuscules gouttelettes de pétrole.

Les scientifiques ont découvert cette nouvelle bactérie - qui appartient à l'ordre des Oceanospirillales - après avoir effectué quelque 200 prélèvements sur 17 sites différents. Cette bactérie préfère l'eau froide, la température des zones profondes touchant 5 degrés Celsius.


« Cette recherche montre aussi que ces populations microbiennes psychrophiles — capables de vivre dans les profondeurs marines par des températures de -5 degrés Celsius — et les autres micro-organismes proches, jouent un rôle important dans le sort ultime et les conséquences environnementales des panaches de pétrole sous-marins dans le golfe du Mexique », ajoute-t-il.


Vidéo en anglais sur le sujet (nous attendons le reportage en français de Radio-Canada)

M. Hazen croit que cette bactérie s'est peut-être adaptée au fil du temps, en raison d'écoulements périodiques de pétrole dans le golfe.

Les scientifiques craignaient que l'activité des bactéries ne brûle une bonne partie de l'oxygène dans l'eau, créant des zones « mortes » dangereuses pour les poissons. Cette étude a toutefois déterminé que la saturation d'oxygène est de 67 % à l'extérieur de la traînée de pétrole, contre 59 % à l'intérieur.

Cet écologiste et une équipe d'une trentaine de chercheurs ont effectué leur recherche fin mai sur l'habitat microbien dans les eaux profondes du golfe du Mexique jusqu'alors relativement inexplorées, et caractérisées par des températures très basses (-5 degrés), une énorme pression et peu de carbone à l'état naturel.

Cette étude, qui paraît dans la version en ligne de la revue américaine Science, semble contredire les conclusions d'une recherche publiée le 20 août dans cette même publication menée par l'institut privé Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), selon laquelle cette biodégradation aurait dû être plus lente qu'escompté en raison de températures très froides.






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Lutter concrètement contre le décrochage en faisant... la promotion de l'homosexualité ?


Chantal Longpré et l'acteur comédien Jasmin Roy posent ici à côté du drapeau arc-en-ciel, emblème de la communauté homosexuelle.

Pour madame Chantal Longpré, présidente de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement (FQDE), la priorité des priorités cette année c'est la lutte contre le décrochage scolaire. Comment lutter concrètement contre celui-ci selon elle : « La priorité des priorités, c'est de diminuer le décrochage scolaire, lance Chantal Longpré, de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement. On a beau préparer de beaux plans, il faut aussi passer à l'action concrètement. »

Le Journal de Montréal rapporte juste en dessous de cette introduction que Mme Longpré propose « notamment de s'attaquer « à la violence à l'école, en faisant la promotion de la lutte à l'homophobie », en plus de réclamer une meilleure accessibilité aux services pour les élèves en difficulté. »

Celle qui représente 2 400 directeurs d'école avait déjà fait parler d'elle récemment en montant dans un char allégorique recréant une salle de classe cet été lors du défilé de la « fierté gaie ».

Source : Journal de Montréal




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Québec — La rentrée 2010 en chiffres

Quelques chiffres pour cette rentrée 2010 :
  • Le Monopole de l'Éducation prévoit que 980 656 élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire reprendront le chemin des classes ce matin.
    Il s'agit d'une baisse de 13 000 par rapport à l'an dernier. Cet primaire qu'on ressentira le plus les effets de la décroissance démographique qui frappe le réseau scolaire depuis plus d'une décennie. Toutefois, avec la légère hausse de la natalité depuis plusieurs années ce déclin devrait être enrayé d'ici peu. Mécaniquement, les écoles secondaires continueront de se vider jusqu'en 2013.
  • 2 726 écoles publiques.
    Ce nombre est relativement stable. La diminution du taux d'élèves par classe (et maître) explique cette stabilité. On prévoit même de construire de nouveaux pavillons.

    Cette rentrée voit le taux maximal élèves/maître diminuer de quatre élèves dans les écoles des milieux défavorisés en 3e et 4e années du primaire, le nombre maximum d'élèves passant de 24 à 20.

    L'an prochain, les classes de quatrième année de toutes les écoles du Québec verront leur taux maximal passer de 29 élèves à 26. Les classes de cinquième et de sixième situées en milieu défavorisé verront en même temps ce rapport maximal passer de 29 à 24. Au secondaire, les rapports passeront de 32 à 31 en première et en deuxième année.
  • 364 écoles privées.
  • 83 229 écoliers en maternelle.
  • 462 428 élèves au primaire.
  • 434 999 élèves au secondaire.
  • 854 151 élèves dans une école publique.
  • 124 587 élèves dans une école privée (13 %). 
Il s'agit d'une diminution de quelques centaines d’écoliers par rapport à l’an dernier. Diminution sans égal, toutefois, à celle que connaît le réseau public, qui compte quelque 12 000 élèves de moins qu’en septembre 2009, et 150 000 de moins qu’il y a 10 ans.
  • 1 918 élèves dans une école gouvernementale.
  • 35 % des garçons québécois abandonnent l'école avant d'avoir obtenu la moindre qualification.
  • 5 214 enseignants en maternelle.
  • 47 888 instituteurs au primaire.
    Au Québec, seuls 12 % des enseignants du primaire sont des hommes. Et si on exclut les professeurs d'éducation physique ou d'anglais, le pourcentage d'hommes baisse à 8 %.

    Le phénomène est plus accentué au Québec qu'en Ontario (20 % d'instituteurs masculins au primaire) ou qu'en France (27 %, préscolaire inclus).
  • 35 861 éducateurs au secondaire (en formation générale).
  • 48 cégeps.
  • 172 518 élèves inscrits au cégep.


    Contrairement aux prévisions, il s'agit d'une hausse de 2,2 %. Cette augmentation pourrait s'expliquer en partie par la situation économique difficile, qui encourage les jeunes adultes à retourner sur les bancs d'école. Toutefois, on prévoit toujours une perte de 30 000 élèves d'ici à 2021.
  • 49,6 % au secteur préuniversitaire des cégeps.
  • 45,5 % au secteur technique des cégeps.
  • 57,8 % des cégépiens sont des filles et 42,2 % des garçons.




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