jeudi 29 juillet 2010

Les études sur l'homoparentalité seraient truffées d'erreurs

Relevé dans la lettre trimestrielle de Famille et liberté :
« le docteur Sharon Quick a produit un mémoire [pdf en français de 33 pages], daté du 23 mai 2007, fruit de cinq années d’examen des études sur l’homoparentalité. Son travail comporte deux aspects : Sous le premier, elle recense les erreurs de conception (méthodologiques) et les erreurs d’interprétation qu’elle a décelées dans ces études. Ce type de travail [...] porte sur toutes les études publiées en anglais sur le sujet entre 1980 et 2006, alors que les travaux antérieurs ont moins d’étendue. Les résultats de cette expertise contredisent l’affirmation que les recherches sur le sujet n’auraient montré aucune différence significative entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux de couples hétérosexuels. [...]

L’autre aspect, plus original, de son travail a porté sur la vérification de l’exactitude des références aux études passées en revue dans deux articles publiés dans la revue Pediatrics de l’American Academy of Pediatrics, l’un désigné sous le nom de Rapport technique, en 2002, et l’autre, qui reprend de larges parties du premier, dénommé Article spécial, en 2006. Le Rapport technique a été utilisé dans plusieurs instances politiques ou juridiques pour justifier des décisions favorables à l’homoparentalité. [...] Sharon Quick a constaté que 57 % de ces références étaient fausses. [...] Ces erreurs de référence consistent, selon les cas, à omettre de rapporter les conclusions d’une étude allant à l’encontre de la thèse des auteurs du Rapport technique, à tirer d’une étude des conclusions qui n’y figurent pas ou à lui faire dire le contraire de ce qu’elle dit. Allant toujours dans le sens favorable à l’homoparentalité, comme le montre la Pièce à conviction jointe au mémoire de Sharon Quick, il est permis de penser que ces erreurs ne sont pas fortuites. Elles remettent en tout cas en cause les conséquences qui en ont été tirées.

Sharon Quick a montré, d’une façon qui nous paraît convaincante, que le Rapport technique n’apporte pas la preuve qu’il n’y a pas de différences entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux de couples hétérosexuels parce que :
  • Les études passées en revue ne donnent pas, comme leurs auteurs le signalent d’ailleurs eux-mêmes assez souvent, les garanties suffisantes pour en tirer des conclusions valides.
  • Les erreurs de références du Rapport technique sont trop nombreuses et trop systématiquement orientées pour qu’on lui fasse confiance.
Il faut ajouter aux critiques formulées par Sharon Quick que la grande majorité de ces études porte sur des enfants impubères ou sur des adolescents nés d’une union entre un homme et une femme [comprendre : pas inséminé artificiellement]. Une absence de « différence significative » constatée sur ces bases ne permet pas de présumer de l’absence de différences chez les mêmes enfants une fois parvenus à l’âge adulte ou de l’absence de différences chez des enfants adoptés par deux hommes ou deux femmes ou conçus à leur intention par insémination artificielle. Il ressort des documents étudiés que la justification habituelle de l’adoption par les homosexuels par l’absence de différences significatives entre les enfants objets d’une telle adoption et les autres n’est nullement démontrée. En résumé, les critiques les plus fréquentes que l’on peut adresser aux études sur l’homoparentalité portent sur les points suivants :
  • La constitution d’échantillons sur la base du volontariat, en faisant appel à des militants de la cause homosexuelle.
  • L’administration de questionnaires aux enfants sur l’éducation qu’ils reçoivent par ceux qui en ont la charge.
  • Le fait que la plupart des études portent sur des enfants de couples hétérosexuels séparés dont la mère vit avec une autre femme et non sur les enfants de deux femmes ou de deux hommes.
  • Le manque d’études longitudinales mesurant les conséquences d’avoir été élevés par un couple homosexuel chez des sujets parvenus à l’âge adulte.
  • Le recours abusif à des calculs statistiques faits pour l’industrie, aboutissant à l’affirmation mensongère qu’il n’y a pas de « différences statistiquement significatives » entre les enfants élevés par des couples homosexuels et les autres, alors que cette différence est réelle. »




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