lundi 6 juillet 2009

Article de
Pour une école libre recommandé par Mark Steyn

Le célèbre chroniqueur de Maclean's et autres journaux, Mark Steyn, a eu la gentilesse de recommander un de nos articles : « Extirper l'hérésie et le blasphème ». Mark Steyn résume ce billet : « This is a very sound overview of the Canadian "human rights" fiasco ».

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Hausse de 18 % de la natalité en Russie en 2008

Malgré des conditions économiques difficiles, la Russie a vu la naissance de prés de 700 000 bébés depuis début 2009, a annoncé lundi aux journalistes Tatiana Golikova, ministre russe de la Santé et du Développement social.

« Le fait qu'il y ait eu en cinq mois 699 900 naissances est de bon augure, c'est plus qu'au cours de la même période de l'année passée, période qui avait précédé la crise », a indiqué la ministre russe.

Mme Golikova a précisé qu'au terme de l'année 2008 la natalité en Russie avait augmenté de 18 %, pour porter le nombre de nouveau-nés à 1 717 000.« Selon les estimations préliminaires, le taux de fécondité 2008 pourrait se chiffrer en Russie à 1,5 enfant par femme en âge de procréer, autrement dit, se rapprocher du niveau européen [et québécois] moyen », précise le communiqué du Rosstat. Rappelons que le taux de fécondité synthétique s'était effondré jusqu'à 1,19 enfant par femme en l'an 2000.

Si le nombre absolu de naissance augmentent beaucoup, ces succès s'expliquent surtout par la structure démographique de la population qui compte beaucoup de femmes en âge de procréer (20 à 29 ans).

Il faut cependant noter que la Russie a mis en place une politique nataliste universelle (contrairement au Québec). Dans son discours au Conseil de la Fédération en mai 2006, l'ex-président Vladimir Poutine a confirmé la mise en place d'une politique nataliste. Cette politique permettrait notamment aux mères de bénéficier d'une « prime de maternité » conséquente (250 000 roubles, soit 10 000 $, pour la naissance d'un second enfant et 300 000 roubles (12 000 $) pour le troisième). De plus, depuis février 2006, des « certificats de naissance » ont été introduits dans les maternités : remplis lors de la naissance d'un enfant, ils permettent à la mère de toucher sa « prime de maternité », et à la sage-femme de bénéficier d'une « prime d'assistance » de 10 000 roubles (450 $) pour chaque enfant né dans son service.

[Notons que le nombre de naissances au Québec, pour les deux derniers mois de 2009 dont nous avons les chiffres, étaient inférieurs à ces mêmes mois en 2008 marquant par là un infléchissement à la baisse de la natalité québécoise. Par contre, le premier trimestre de 2009 a vu légèrement plus de décès que dans la période correspondante de 2008.]

Québec — lente érosion du secteur public

Le monopole de l'Éducation a publié ses prévisions de fréquentation des secteurs public et privé pour l'année scolaire 2009-2010.

La prévision s'établit à 124 832 élèves dans le privé et 863 681 élèves dans le public.

À la suite de la contraction démographique du Québec, les effectifs totaux continuent de décroître en termes absolus.mais alors que la décroissance du secteur public serait de 2,1 % avec 18 246 élèves en moins qu'en 2008-2009, le secteur privé ne devrait décroître que de 0,1 % avec 104 élèves en moins.

Évolution de la fréquentation des deux secteurs

Année scolairepublicprivé
2003-200489,4 %10,6 %
2004-200589,0 %11,0 %
2005-200688,6 %11,4 %
2006-200788,2 %11,8 %
2007-200887,9 %12,1 %
2008-200987,6 %12,4 %
2009-201087,4 %12,6 %


Le privé économise de l'argent à l'État

Le secteur public coûte 6,6 milliards de $ au Trésor public alors que ce montant s'élève à 465,5 millions de $ pour le privé.

Chaque élève inscrit au privé subventionné coûte aux contribuables 60 % des coûts associés aux enfants inscrits dans le public. Il existe également des écoles privées au Québec qui ne reçoivent aucune subvention.

Chaque élève inscrit au privé permet donc de dégager des fonds supplémentaires pour éduquer les élèves du public.

Quelle est la réaction des syndicalistes ?

Qu'on leur coupe les vivres !

La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) est revenue à la charge et a demandé une fois de plus que le gouvernement québécois cesse de subventionner les écoles privées. « Ce qu'on souhaite dans un premier temps, c'est un gel du financement accordé aux écoles privées » indique le porte-parole de la FCSQ Jean-Pierre St-Gelais. « Dans un deuxième temps, le gouvernement pourrait diminuer graduellement le financement pour, éventuellement, l'abolir complètement [NDLR: pléonasme] », dit-il.