vendredi 22 janvier 2010

Complément ECR et les questions éthiques liées au climat : L'intox autour des glaciers himalayens

On sait que l'écologie, ou mieux le plus souvent l'écologisme catastrophiste, est au centre des valeurs proposées aux jeunes écoliers captifs soumis au cours gouvernemental obligatoire d'éthique et de culture religieuse. En secondaire IV, l'année de la double dose d'ECR, par exemple, le manuel approuvé d'ECR publié par les éditions Grand-Duc, consacre environ un quart du volet éthique aux questions d'écologie comme la table des matières reproduites ci-dessous l'illustre.



Parmi les clichés colportés récemment parmi les écologistes — et les médias peu regardants qui leur servent de caisses de résonance fidèles, il y a cette prétention que les glaciers himalayens disparaîtraient sous peu. Voilà, malheureusement, que même le très réchauffiste New Scientist a dû admettre qu'il y avait quelques petites erreurs dans ces prédictions. Plus de détails dans l'article ci-dessous repris du Blogue du Québécois Libre.
Fonte rapide des glaciers himalayens : Oups, oubliez ça !
par Martin Masse

Les glaciers de l'Himalaya constituent la plus importante masse de glace sur Terre en dehors des calottes polaires. Depuis des années, leur présumée fonte rapide et leur disparition prévue vers 2035 ou même plus tôt constituent l'une des nouvelles écocatastrophistes préférées des militants fascistes verts et des médias réchauffistes du monde entier, avec les ours polaires qui se noient et les îles du Pacifique englouties dans l'océan.

Himalayan-glacier Chez nous, Le Devoir reprenait un article du Monde sur le sujet récemment. La Presse y a consacré de nombreux papiers ces derniers mois. Alors que le cirque réchauffiste se poursuivait à Copenhague, le journal belge L'Echo publiait cette dépêche de l'AFP citant un militant du World Wildlife Fund selon lequel « Les négociations de Copenhague auront d'énormes répercussions sur la vie de centaines de millions de personnes habitant à l'embouchure des rivières issues de l'Himalaya et qui sont déjà dans une grande pauvreté ».

Sur ce blogue, lutopium, un commentateur régulier, nous rapportait dans un fil de discussion il y a quelques mois les propos d'un soi-disant rédacteur scientifique anonyme qu'il connaît, ayant une formation en science, selon qui « un milliard de personnes risquent de mourir de soif » lorsque l'Himalaya aura fondu. Et notre ayatollah de déclarer que « Toute personne qui met en doute les conclusions et les avertissements du GIEC, autrement dit de la communauté scientifique, à l'égard du réchauffement climatique est soit un demeuré, soit un enragé. Et dans les deux cas, se sont des personnes complètement ignorantes et totalement irresponsables. »

Eh bien, on apprend ces jours-ci que les millions d'habitants de la région n'ont en fait rien à craindre puisque cette histoire n'est qu'un autre canular inventé par la clique de fraudeurs réchauffistes du GIEC.

Depuis un moment déjà, d'autres chercheurs émettaient des réserves à propos de la prédiction contenue dans le 4e Rapport d'étape de 2007 du GIEC selon laquelle
Glaciers in the Himalaya are receding faster than in any other part of the world (see Table 10.9) and, if the present rate continues, the likelihood of them disappearing by the year 2035 and perhaps sooner is very high if the Earth keeps warming at the current rate. Its total area will likely shrink from the present 500,000 to 100,000 km2 by the year 2035 (WWF, 2005).

[Soit en français :

« Les glaciers de l'Himalaya reculent plus rapidement que partout ailleurs dans le monde (voir Tableau 10.9) et, si le taux actuel [NDT : de fonte] devait se poursuivre, la probabilité qu'ils disparaissent en 2035 et peut-être plus tôt, serait très grande si la Terre continue à se réchauffer au rythme actuel. Leur surface totale passerait alors de 500.000 km2 à 100.000 km2 en l'an 2035 (WWF, 2005).]
Mais comme il n'était pas possible de contester les Écritures saintes au sein de la secte réchauffiste, on entendait peu parler de ces voix dissidentes.

Au début de novembre, une étude exhaustive commanditée par le ministère indien de l'Environnement et des Forêts apportait un autre son de cloche. Selon l'auteur, le glaciologiste Vijay Kumar Raina, même s'il est vrai que la couverture de glace sur la chaîne de montagne a diminué au cours du 20e siècle, soit depuis la fin du petit âge glaciaire précédent, rien ne permet de conclure qu'elle soit en voie de disparaître. Certains glaciers himalayens sont stables, d'autres s'étendent, d'autres encore rapetissent moins vite qu'auparavant.

Mais d'où vient donc la prédiction catastrophiste du GIEC ? On le voit dans la citation ci-haut, d'un rapport de 2005 du World Wildlife Fund. Or, selon des reportages publiés dès décembre par la BBC, puis par d'autres publications comme The New Scientist la semaine dernière et le Times de Londres hier, la prédiction n'est en fait appuyée sur aucune étude sérieuse.

Tout a débuté lorsqu'un glaciologue indien, Syed Hasnain, a déclaré dans une entrevue au New Scientist en 1999 que les glaciers himalayens pourraient disparaître dès 2035. M. Hasnain n'a pas la suite jamais répété cette assertion dans un article scientifique et affirme aujourd'hui que son commentaire de l'époque n'était que de la « spéculation ».

En 2005, un rapport consacré au retrait des glaciers dans la chaîne himalayenne publié par les fascistes verts du WWF reprenait toutefois le commentaire de M. Hasnain. Et hop, le même commentaire se retrouve deux ans plus tard, transformé en vérité scientifique, dans le rapport du GIEC.

Interrogé à ce sujet par le New Scientist, le principal auteur du chapitre du GIEC, le glaciologue Murari Lal, nie que le GIEC puisse s'être trompé au sujet des glaciers de l'Himalaya. Selon lui, « les auteurs du GIEC ont fait exactement ce qu'on attendait d'eux. Nous nous sommes appuyé dans une assez large mesure sur de la littérature scientifique grise [qui n'a pas été révisée par des pairs], incluant le rapport du WWF. S'il y a une erreur, elle vient de la déclaration du Dr Hasnain et non des auteurs du GIEC. »

M. Hasnain rejette quant à lui cette accusation et blâme le GIEC. Il répète n'avoir jamais mentionné la date de 2035 dans un rapport scientifique, puisqu'aucune revue scientifique n'aurait accepté une telle donnée spéculative, et ajoute qu'« Il n'est pas approprié pour le GIEC d'inclure des références venant de magazines populaires ou de journaux ».

Édifiant, n'est-ce pas ? Voilà comment la « science du climat » avance dans nos très sérieuses instances onusiennes qui étudient la question, avec les milliards de dollars dont elles disposent. Un chercheur spécule à voix haute lors d'une entrevue. Un organisme militant reprend ses propos. Et le GIEC en fait une vérité d'Évangile quelques années plus tard, sans aucune vérification. Puis, les médias complaisants du monde entier relaient la nouvelles. Des centaines de « climatologues » très sérieux ont lu le document et personne n'a relevé l'erreur, qui touche pourtant l'un des phénomènes les plus importants liés au prétendu réchauffement, autant sur le plan symbolique qu'au regard de ses potentielles conséquences sur les populations.

Notre « rédacteur scientifique » anonyme — et ses nombreux collègues qui font de la propagande réchauffistes dans nos médias — vont-ils maintenant publier une mise au point ? Qui sont les véritables demeurés et enragés dans toute cette histoire ?
Apparemment, comme le rapporte une dépêche de l'AFP, cette erreur était connue depuis plusieurs années, le GIEC a cependant décidé de l'inclure dans son dernier rapport, base de la conférence de Copenhague :
Interrogé par l'AFP lundi, un éminent glaciologue autrichien et l'un des co-auteurs du rapport de 2007, le Pr Georg Kaser, de l'Institut de glaciologie d'Innsbrück, a assuré avoir attiré l'attention de ses pairs sur cette « erreur » dès 2006.

« Fin 2006 (...) j'ai pris connaissance de cette erreur et de quelques autres. C'était après la dernière revue, mais avant la publication, donc on avait encore une possibilité de modifier » le texte, a-t-il expliqué.

« Je l'ai fait remarquer », a-t-il insisté. « Pour une raison que j'ignore, ils n'ont pas réagi », a-t-il ajouté, regrettant « un certain amateurisme » de la part de certains de ses collègues chargés de ce chapitre.
Le professeur autrichien tente ensuite d'expliquer ce chiffre de « 2035 » :
Le Pr Kaser, l'un des auteurs du premier volet [du rapport du GIEC], a également été sollicité en tant qu'expert des glaciers par les rédacteurs du 2e chapitre - celui concerné par l'erreur sur l'Himalaya.

Cette erreur, avance-t-il, pourrait n'être qu'une « coquille » reprenant de manière erronée une étude d'un scientifique russe, le Pr Vladimir Klotlyakov, tablant en 1996 sur une disparition des glaciers de l'Himalaya « d'ici 2350 ».
Le site de la Pensée unique décernait déjà son Bonnet d'âne le 3 janvier 2010 à cette prédiction en faisant le rapprochement avec l'étude Pr Vladimir Klotlyakov.

Pensée unique commentait ainsi les propos de M. Pachauri au sujet de cette prédiction sur les glaciers himalayens :
Comme de bien entendu, Rajendra Pachauri, le CEO du GIEC, a été rudement interpelé au sujet du texte ultra-alarmiste sur l'Himalaya publié dans le rapport scientifique AR4 du GIEC, sans aucun support scientifique, contrairement à ses exigences répétées. Ses réponses sont intéressantes. En voici quelques-unes à propos du rapport indépendant commandé par le Ministre Indien de l'Environnement :
« Nous avons une idée très claire de ce qu'il se passe [NDT : sans support scientifique ?]. Je ne sais pas pourquoi le ministre soutient cette recherche infondée. C'est une affirmation extrêmement arrogante. »
Par ailleurs, R. Pachauri a qualifié l'étude du Dr Raina de « science vaudou » en ajoutant que « le GIEC est un organisme sérieux dont le travail est vérifié par les gouvernements . En tout cas, et pour le moins, le gouvernement indien ne semble pas enthousiasmé...

Ceci étant, l'ingénieur diplômé des chemins de fer et docteur en économie, co-titulaire du Prix Nobel de la Paix (avec Al Gore et le GIEC), président du GIEC, R. K. Pachauri a, tout de même, une curieuse façon de s'exprimer pour un « grand scientifique climatologue » (comme disent les médias). Voilà qu'il qualifie une étude effectuée par un éminent glaciologue, d'arrogante ou de science vaudou, après avoir déclaré, il y a deux ans, que la théorie de Svensmark et coll. sur l'influence des cycles solaires sur le climat (actuellement testée au CERN de Genève) était « extrêmement naïve et irresponsable »...

Il fallait oser!
Le Times de Londres : UN climate chief Rajendra Pachauri got grants through bogus claims [over Himalayan glaciers]



Pachauri doit démissionner déclare Richard North, Pachauri répond (TV indienne)




La chaîne indienne NDTV rapporte avant Copenhague que le gouvernement indien réfute les conclusions du GIEC sur les glaciers himalayens : ils sont stables ou s'étendent même




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