Dans toutes les écoles du Québec (y compris primaires y compris privées et religieuses) les écoliers dits transgenres doivent être identifiés par le prénom et le sexe qu’ils ont choisis. Ils doivent aussi avoir accès à des toilettes et des vestiaires qui respectent leur identité sexuelle.
Voilà quelques-unes des mesures à mettre en place dans le réseau de l’éducation pour soutenir les jeunes transgenres, comprises dans un guide conçu pour les établissements scolaires.
Le document Mesures d’ouverture et de soutien envers les jeunes trans et les jeunes non binaires a été rédigé par la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation et sera officiellement lancé ce matin, à Montréal.
Le document commence par cette assertion « Plusieurs jeunes trans et jeunes non binaires ont besoin d’exprimer leur identité de genre et leur expression de genre, et ce, dès le primaire. » Le document ne précise pas combien de jeunes écoliers du primaire seraient « transgenres » ou « non binaires ». Il y a environ un million d’élèves dans le réseau d’éducation du Québec...
Perte d’argent, moindre transmission de la connaissance, publicité contreproductive
Selon la Dr Joanna Williams, ces mesures sont une perte d’argent et peuvent être contreproductives. Selon cette éducatrice, « Au moment où ils commencent l’école, la plupart des enfants connaissent leur nom, leur âge et leur lieu de résidence. [...] La plupart savent aussi avec certitude s’ils sont un garçon ou une fille. »
Pour la Dr Williams, ce genre de mesures peuvent être contre-productives, « quand elles poussent les enfants les plus jeunes à se demander s’ils sont vraiment un garçon ou une fille ».
Alors que les chiffres du service de la santé britannique (NHS) suggèrent que la proportion d’enfants qui se considèrent comme transgenres reste marginale, un rapport publié en 2016 a révélé que ce nombre avait été multiplié par dix sur une période de six ans. On peut se demander s’il ne s’agirait pas d’une mode suscitée par la publicité énorme faite à la cause « transgenre » ces dernières années.
Rappelons que selon une étude universitaire environ 70 % des ados qui se disaient LGBT se déclarent hétérosexuels par la suite... Notons en outre que les déclarations des écoliers et des ados sont souvent suspectes dans ce domaine. Selon l’universitaire Savin-Williams, le taux relativement haut d’ados LGBT que l’on retrouve dans certaines études s’explique par l’hypothèse de « blagues potaches ». Les adolescents auraient pensé qu’il était drôle de se faire passer pour homosexuels ou bisexuels aux yeux des chercheurs.
Alors que le rôle des enseignants était autrefois simplement de transmettre des connaissances dans un domaine précis, ils sont désormais soumis à une pression croissante pour fournir un soutien social et des conseils sociaux, de noter la Dr Williams.
En février 2017, l’école pour filles Saint-Paul a annoncé qu’elle avait introduit un « protocole neutre pour les garçons » qui permet aux écolières d’y porter des uniformes de garçons et d’utiliser des noms traditionnellement masculins si elles le voulaient.
Leur lobby, nos lois
La Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation est composée de plus d’une vingtaine d’intervenants, dont des représentants du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, d’organisations syndicales, de comités de parents et d’associations étudiantes.
En vertu des modifications apportées récemment à la Charte des droits et libertés de la personne, la discrimination fondée sur l’identité et l’expression de genre est maintenant interdite. Cette disposition amène des responsabilités additionnelles pour les écoles, cégeps et universités, qui doivent assurer le droit à la dignité et au bien-être de leurs élèves, alors que les partisans de ces mesures affirment que plusieurs transgenres seraient victimes d’intimidation et de violence.
Formulaires et toilettes neutres
Pour respecter leur identité de genre, le personnel du réseau de l’éducation doit utiliser le prénom choisi par l’élève ou l’étudiant, et ce, même si aucun changement n’a été fait au registre de l’état civil ou au dossier administratif du jeune. Le guide recommande par ailleurs de faciliter le changement de prénom et de sexe dans les formulaires et documents des établissements.
Un jeune transgenre doit aussi avoir accès aux toilettes et aux vestiaires « dans lesquels il se sent le plus à l’aise, et ce, quel que soit le sexe qui lui a été assigné à la naissance », peut-on lire. Une solution « simple » consisterait à transformer les cabinets de toilette uniques déjà existants en toilettes neutres, précise-t-on. On ne sait pas à quel coût.
Les établissements doivent aussi adapter leur code de vie pour tenir compte des besoins des écoliers trans, afin de leur permettre notamment de porter les vêtements qu’ils désirent. Il est aussi recommandé de réduire le plus possible les activités où l’on sépare les élèves selon « le genre ».
Des « activités de sensibilisation » (culpabilisation, propagande ?) doivent aussi être organisées dans toutes les écoles, qui devraient offrir du soutien psychologique aux jeunes trans dans leur démarche. Quel sera le budget consenti à ces activités ?
Voilà quelques-unes des mesures à mettre en place dans le réseau de l’éducation pour soutenir les jeunes transgenres, comprises dans un guide conçu pour les établissements scolaires.
Le document Mesures d’ouverture et de soutien envers les jeunes trans et les jeunes non binaires a été rédigé par la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation et sera officiellement lancé ce matin, à Montréal.
Le document commence par cette assertion « Plusieurs jeunes trans et jeunes non binaires ont besoin d’exprimer leur identité de genre et leur expression de genre, et ce, dès le primaire. » Le document ne précise pas combien de jeunes écoliers du primaire seraient « transgenres » ou « non binaires ». Il y a environ un million d’élèves dans le réseau d’éducation du Québec...
Perte d’argent, moindre transmission de la connaissance, publicité contreproductive
Selon la Dr Joanna Williams, ces mesures sont une perte d’argent et peuvent être contreproductives. Selon cette éducatrice, « Au moment où ils commencent l’école, la plupart des enfants connaissent leur nom, leur âge et leur lieu de résidence. [...] La plupart savent aussi avec certitude s’ils sont un garçon ou une fille. »
Pour la Dr Williams, ce genre de mesures peuvent être contre-productives, « quand elles poussent les enfants les plus jeunes à se demander s’ils sont vraiment un garçon ou une fille ».
Alors que les chiffres du service de la santé britannique (NHS) suggèrent que la proportion d’enfants qui se considèrent comme transgenres reste marginale, un rapport publié en 2016 a révélé que ce nombre avait été multiplié par dix sur une période de six ans. On peut se demander s’il ne s’agirait pas d’une mode suscitée par la publicité énorme faite à la cause « transgenre » ces dernières années.
Rappelons que selon une étude universitaire environ 70 % des ados qui se disaient LGBT se déclarent hétérosexuels par la suite... Notons en outre que les déclarations des écoliers et des ados sont souvent suspectes dans ce domaine. Selon l’universitaire Savin-Williams, le taux relativement haut d’ados LGBT que l’on retrouve dans certaines études s’explique par l’hypothèse de « blagues potaches ». Les adolescents auraient pensé qu’il était drôle de se faire passer pour homosexuels ou bisexuels aux yeux des chercheurs.
Alors que le rôle des enseignants était autrefois simplement de transmettre des connaissances dans un domaine précis, ils sont désormais soumis à une pression croissante pour fournir un soutien social et des conseils sociaux, de noter la Dr Williams.
En février 2017, l’école pour filles Saint-Paul a annoncé qu’elle avait introduit un « protocole neutre pour les garçons » qui permet aux écolières d’y porter des uniformes de garçons et d’utiliser des noms traditionnellement masculins si elles le voulaient.
Leur lobby, nos lois
La Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation est composée de plus d’une vingtaine d’intervenants, dont des représentants du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, d’organisations syndicales, de comités de parents et d’associations étudiantes.
En vertu des modifications apportées récemment à la Charte des droits et libertés de la personne, la discrimination fondée sur l’identité et l’expression de genre est maintenant interdite. Cette disposition amène des responsabilités additionnelles pour les écoles, cégeps et universités, qui doivent assurer le droit à la dignité et au bien-être de leurs élèves, alors que les partisans de ces mesures affirment que plusieurs transgenres seraient victimes d’intimidation et de violence.
Formulaires et toilettes neutres
Pour respecter leur identité de genre, le personnel du réseau de l’éducation doit utiliser le prénom choisi par l’élève ou l’étudiant, et ce, même si aucun changement n’a été fait au registre de l’état civil ou au dossier administratif du jeune. Le guide recommande par ailleurs de faciliter le changement de prénom et de sexe dans les formulaires et documents des établissements.
Un jeune transgenre doit aussi avoir accès aux toilettes et aux vestiaires « dans lesquels il se sent le plus à l’aise, et ce, quel que soit le sexe qui lui a été assigné à la naissance », peut-on lire. Une solution « simple » consisterait à transformer les cabinets de toilette uniques déjà existants en toilettes neutres, précise-t-on. On ne sait pas à quel coût.
Les établissements doivent aussi adapter leur code de vie pour tenir compte des besoins des écoliers trans, afin de leur permettre notamment de porter les vêtements qu’ils désirent. Il est aussi recommandé de réduire le plus possible les activités où l’on sépare les élèves selon « le genre ».
Des « activités de sensibilisation » (culpabilisation, propagande ?) doivent aussi être organisées dans toutes les écoles, qui devraient offrir du soutien psychologique aux jeunes trans dans leur démarche. Quel sera le budget consenti à ces activités ?
Voir aussi
SRC larmoyante : « L’intégration d’une élève [dite] transgenre freinée par la bureaucratie »
Étude : Environ 70 % des ados qui se disaient LGBT se déclarent hétérosexuels par la suite
Jordan Peterson et les jeunes « trans »
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