samedi 23 mars 2013

Jacques Brassard : nouvelles embarrassantes pour les réchauffistes

Chronique de l'ex-ministre Jacques Brassard en l'honneur cette Heure pour la Terre

Je sais bien que j’exaspère le Grand Conclave des Gourous réchauffistes lorsque, avec un sans-gêne de mécréant, j’ose mettre en doute le dogme du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat), ce gros machin enfanté par l’ONU pour culpabiliser l’humanité d’être la cause du réchauffement climatique planétaire par ses émissions de CO2  résultant de ses activités industrielles.

Mais je ne peux m’empêcher de vous faire part de nouvelles « dérangeantes » en matière de climat, nouvelles que la médiacratie québécoise, toute entière assujettie au credo réchauffiste, n’a pas jugé utile de vous communiquer.

Pachauri
Et d’abord, une primeur : Rajendra Kumar Pachauri, Président du GIEC (ce n’est pas rien !) a déclaré en Australie que, depuis 17 ans maintenant, le réchauffement s’est arrêté. Tout un revirement! Il faut dire qu’il n’avait guère le choix, car le Met Office britannique, pourtant voué au réchauffisme, l’avait déjà reconnu en octobre 2012. Sans beaucoup d’enthousiasme, il est vrai.

Pourquoi a-t-on tant tardé à reconnaître un fait aussi …significatif? C’est parce que, ce faisant, on se trouve à disqualifier les scénarios issus de modèles informatiques qui, tous, prévoient un réchauffement continu. Et le voilà en panne ! Situation plutôt embarrassante, car c’est le dogme du réchauffement d’origine humaine qui se trouve du même coup sérieusement ébranlé. [Les réchauffistes expliquent que le réchauffement se ferait désormais par plateaux...]

Mais ce n’est pas tout. La dernière mouture du prochain rapport du GIEC (le 5e) s’est retrouvée sur internet. Et on y trouve plein de graphiques qui confirment que les données réelles de température ne coïncident pas avec les projections des modèles informatiques. Comme l’écrit Jacques Duran, du site Pensée Unique, « les prévisions des modèles successifs du GIEC se révèlent défaillantes lorsqu’on les compare avec la réalité objective ».

Les carrés représentent les températures observées. Les barres sont les intervalles de confiance.
Les couleurs donnent les augmentations prévues par différents modèles,
tous prédisaient des augmentations nettement plus grandes que celles observées.

Et il y a aussi un graphique, pour le moins surprenant, concernant le méthane (CH4), ce gaz à effet de serre provenant surtout des rizières et des flatulences des bovins. Ce qu’anticipait le GIEC, c’était une augmentation substantielle de ce gaz avec un effet de réchauffement catastrophique. De là, d’ailleurs, les recherches les plus farfelues pour inciter les vaches à moins péter.

Or, ne voilà-t-il pas que l’ont constate que « la concentration du méthane dans l’atmosphère n’a varié que très peu ». Et le graphique montre bien, comme pour le CO2, une distorsion manifeste entre les modèles et la réalité.

Les carrés représentent les concentrations de méthane observées. Les barres sont les intervalles de confiance. Les couleurs donnent les augmentations prévues par différents modèles,
tous prédisaient des augmentations nettement plus grandes que celles observées.

Enfin, surprise de taille, l’on reconnaît, avec réticence sans doute, que le Soleil pourrait jouer un rôle majeur dans les changements climatiques de notre planète. Le GIEC s’y était toujours refusé. On y évoque l’existence d’un mécanisme amplificateur possible entre les rayons cosmiques galactiques (en hausse lorsque le Soleil est moins actif) et les nuages.

C’est ce que le Danois Svensmark et l’Israélien Nir Chaviv ont mis en relief. Selon eux, il y aurait une corrélation plus significative entre les températures du globe et l’activité du Soleil qu’avec les niveaux de CO2. Et des expériences tendent à démontrer que cette corrélation pourrait bien être causalité.

Modèle de Svensmark

Mais il s’agit là de la version n° 2 du futur rapport. Elle doit être revue par les experts du GIEC et les délégués gouvernementaux.

La version finale du 5e rapport contiendra-t-elle ces divers éléments qui fragilisent les fondations du dogme réchauffiste ? S’ils demeurent, ce sera un coup fatal à la bien-pensance climatique. Et si on les expurge, c’est la crédibilité du GIEC qui sera sérieusement amochée.

Dans les deux cas, c’est une chausse-trappe pour les gourous du réchauffement.

Jacques Brassard

Voir aussi

Complément ECR et les questions éthiques liées au climat : L'intox autour des glaciers himalayens

Réchauffistes censurent le débat autour du climat dans un cégep

Seize éminents savants dans le Wall Street Journal : « Réchauffement climatique ? Nul besoin de paniquer !»





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