Dans un rapport déposé mardi, le Comité sénatorial des langues officielles déplore « la baisse de la proportion de jeunes Canadiens en mesure de soutenir une conversation en français et en anglais ». Ces chiffres moyens trahissent des différences importantes selon les provinces et la langue maternelle de ces jeunes.
Les taux les plus élevés de bilinguisme se situent au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick, c’est-à-dire dans les régions avec de nombreux francophones.
Ce taux de bilinguisme a évolué différemment au Québec comparativement aux autres provinces et territoires. On remarque en effet une hausse constante dans la seule province francophone du Canada, passant de 25,5 % en 1961 à 40,8 % en 2001, pour atteindre 42,6 % en 2011. Dans le reste du pays, le taux de bilinguisme est passé de 6,9 % en 1961, à 10,3 % en 2001, puis à 9,7 % en 2011.
À l’extérieur du Québec, le taux de bilinguisme demeure peu élevé chez les jeunes anglophones. Entre 2001 et 2011, il a diminué de 17 % à 14 %.
L’enseignement du français langue seconde est obligatoire : au Yukon (de la 5e à la 8e année), en Ontario (de la 4e à la 9e), au Québec (maternelle au secondaire 5), au Nouveau-Brunswick (maternelle à la 10e), en Nouvelle-Écosse (de la 4e à la 9e), à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador, selon l’organisme Canadian Parents for French.
L’enseignement du français est facultatif en Colombie-Britannique et au Manitoba, puisque le français est un des choix de langues (de la 5e à la 8e).
Aucune politique ne régit la situation en Alberta, en Saskatchewan, aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut.
Voir aussi
Montréal : on ferme des centres de francisation, on en ouvre d'anglicisation (2015)
Un nombre record de cégépiens faibles en français (2015)
Histoire — Qui était John A. MacDonald ?
Québec — Triplement du nombre d'heures d'anglais en une trentaine d'années (2014)
Priorité du nouveau ministre : renforcer l'immersion en anglais et la médicamentisation ?
L'État impose plus d'anglais dès le primaire, qu'en dit un linguiste ?
Québec — L’anglais intensif à toute vapeur
Recul du français comme langue de travail au Québec et à Montréal
Lecture — la catastrophe québécoise
La langue de travail au Québec - Le bilinguisme prend le pas sur le français
Bock-Côté : « à Montréal, les francophones ont droit à un accommodement raisonnable »
Les francophones bientôt minoritaires à Montréal, légère baisse des francophones dans l'ensemble du Québec
Montréal — Signe des temps
Les élèves francophones minoritaires dans les écoles de Montréal... Qui assimilera qui ?
Anglicisation de Laval : le mythe des enfants de la Loi 101 ?
Québec — Premier cycle du secondaire, moins de temps pour le français
« L’anglais exclusif en 6e année : une improvisation irresponsable »
Élèves de l'école publique à Montréal : le français perd du terrain depuis 1998 tandis que l'anglais demeure stable
La priorité en éducation selon M. Deltell : tous bilingues
Histoire — Regards sur le Bas-Canada par Alexis de Tocqueville
Les taux les plus élevés de bilinguisme se situent au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick, c’est-à-dire dans les régions avec de nombreux francophones.
Ce taux de bilinguisme a évolué différemment au Québec comparativement aux autres provinces et territoires. On remarque en effet une hausse constante dans la seule province francophone du Canada, passant de 25,5 % en 1961 à 40,8 % en 2001, pour atteindre 42,6 % en 2011. Dans le reste du pays, le taux de bilinguisme est passé de 6,9 % en 1961, à 10,3 % en 2001, puis à 9,7 % en 2011.
À l’extérieur du Québec, le taux de bilinguisme demeure peu élevé chez les jeunes anglophones. Entre 2001 et 2011, il a diminué de 17 % à 14 %.
L’enseignement du français langue seconde est obligatoire : au Yukon (de la 5e à la 8e année), en Ontario (de la 4e à la 9e), au Québec (maternelle au secondaire 5), au Nouveau-Brunswick (maternelle à la 10e), en Nouvelle-Écosse (de la 4e à la 9e), à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador, selon l’organisme Canadian Parents for French.
L’enseignement du français est facultatif en Colombie-Britannique et au Manitoba, puisque le français est un des choix de langues (de la 5e à la 8e).
Aucune politique ne régit la situation en Alberta, en Saskatchewan, aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut.
Voir aussi
Montréal : on ferme des centres de francisation, on en ouvre d'anglicisation (2015)
Un nombre record de cégépiens faibles en français (2015)
Histoire — Qui était John A. MacDonald ?
Québec — Triplement du nombre d'heures d'anglais en une trentaine d'années (2014)
Priorité du nouveau ministre : renforcer l'immersion en anglais et la médicamentisation ?
L'État impose plus d'anglais dès le primaire, qu'en dit un linguiste ?
Québec — L’anglais intensif à toute vapeur
Recul du français comme langue de travail au Québec et à Montréal
Lecture — la catastrophe québécoise
La langue de travail au Québec - Le bilinguisme prend le pas sur le français
Bock-Côté : « à Montréal, les francophones ont droit à un accommodement raisonnable »
Les francophones bientôt minoritaires à Montréal, légère baisse des francophones dans l'ensemble du Québec
Montréal — Signe des temps
Les élèves francophones minoritaires dans les écoles de Montréal... Qui assimilera qui ?
Anglicisation de Laval : le mythe des enfants de la Loi 101 ?
Québec — Premier cycle du secondaire, moins de temps pour le français
« L’anglais exclusif en 6e année : une improvisation irresponsable »
Élèves de l'école publique à Montréal : le français perd du terrain depuis 1998 tandis que l'anglais demeure stable
La priorité en éducation selon M. Deltell : tous bilingues
Histoire — Regards sur le Bas-Canada par Alexis de Tocqueville
3 commentaires:
Protégeons le français en le parlant fièrement et gardons la porte ouverte à l'anglais. La nature fera le reste et notre bilinguisme restera une belle richesse culturelle. Les pays européens vivent le multilinguisme au quotidien et je ne connais personne qui voudrait se débarasser de ses compétences langagières.
@Chantal Gagne «Protégeons le français en le parlant fièrement et gardons la porte ouverte à l'anglais.»
Ça ressemble à un slogan. En matière linguistique, c'est un jeu à somme nulle : plus une société parle une langue, moins elle en parle une autre. Plus on est « ouvert à l'anglais » (au seul Québec), moins on parle et on enseigne le français (voir le nombre d'heures d'enseignement du français qui s'effondre dans les écoles francophones du Québec).
« La nature fera le reste et notre bilinguisme restera une belle richesse culturelle. »
La nature a tendance à remplacer les sociétés bilingues par des sociétés unilingues (voir la Louisiane). La « richesse culturelle » devrait être prouvée : en quoi rendre tous les Québécois bilingues les enrichit ? Elle enrichit surtout les anglophones qui doivent moins se donner de mal pour venir au Québec, y travailler, y vendre leurs produits, culturels entre autres, etc
Le bilinguisme
N'EST PAS un signe de SUPÉRIORITÉ INTELLECTUELLE
C'EST un signe d'INFÉRIORITÉ POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE (les grands pays, les pays forts homogènes ne sont pas bilingues, les petits pays le sont nettement plus souvent).
Enregistrer un commentaire